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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Liste de documents déposés à la Bibliothèque de Genève (BGE), à la Bibliothèque de l'Arsenal et à la Bibliothèque Nationale de Paris

  • Liste de 2 ff. établie à la BGE (à l'époque BCU Genève) par Béatrice PERREGAUX, alors spécialiste de tout ce qui touchait au théâtre à Genève, qui a cherché, sans doute à la demande de Doris JAKUBEC, toute l'iconographie qu'elle pouvait découvrir autour des réalisations de CHAVANNES à Genève, et n'a trouvé des éléments que sur GAMPERT et les deux PITOËFF, mais sans lien avec CHAVANNES.
  • Liste du même genre établie antérieurement par Doris JAKUBEC à Paris, à l'Arsenal (2 ff.), et à la Bibliothèque Nationale de France (1 f.), lors de ses propres recherches.

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

« Le Mystère d'Abraham » réédition 1945

  • Exemplaire n° 1 / 1000, sur vélin bouffant supérieur de la papeterie de Balsthal.
  • Exemplaire non coupé, n° 128 / 1000, sur vélin bouffant supérieur de la papeterie de Balsthal.
    Réédition de la 1ère édition (corrigée avec suppression de la 1ère note de bas de page, et de la faute VIe partie pour IVe partie) par les éditions Delachaux & Niestlé dans sa collection « Pour un théâtre chrétien » dirigée par Jean KIEHL et Charles BERGIER, avec une « Note sur l'auteur » de C.-F. RAMUZ ; in 8° de 96 pages ((2)+93+(1)), couverture avec titre et tiret en rouge.

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

Critiques du spectacle

  • Jean-Bernard Bouvier dans le « Journal de Montreux » du mardi 11 août 1936, p. 1.
  • Gaston Bridel dans la [« Gazette de Lausanne » du 26 octobre 1936, p. 1].
  • Elisabeth Henri-Hayem, « Lectures du Foyer » 25e année n°51, 19 décembre 1936, pp 3-5 (avec 6 photos du spectacle, et portrait de Jean KIEHL).

Programme de la réalisation de 1945

  • 1 exemplaire du tirage normal à 800 exemplaires. Expl. n° 18, non coupé.
  • 1 des 200 exemplaires hors commerce, le n° 12
  • Celui des des 200 exemplaires hors commerce, nominatif, à [Odette CHAVANNES devenue] Mme André MUSSARD le n° H.C. 144, signé par Jean VIVIEN et [un pasteur ?].
    Programme de la réalisation des 4, 8, 10, 11, 14, 17 et 18 mars 1945 dans l'église de Môtiers par la Jeune Église de Couvet avec la collaboration du Chœur mixte de cette paroisse et de quelques paroissiens, dans les costumes originaux créés en 1916 d'après les maquettes de J. L. GAMPERT, opération patronnée par C.-F. RAMUZ, le metteur en scène Jean KIEHL, le Conseiller d'État Jean HUMBERT, le président du Conseil synodal Marc DU PASQUIER, et les pasteurs du Val-de-Travers; cahier agrafé de 16 pages avec portrait de l'auteur par Alexandre Blanchet sur couché mat contrecollé, texte de RAMUZ de 3 pages, résumé des éléments bibliques des cinq parties, 2 bois de GAMPERT (repris de l'édition originale), le dessin d'ange de [François] Barraud (déjà utilisé en 1936), texte de 2 pages de Jean VIVIEN qui tenait à cette occasion le rôle principal. Tiré à 1000 exemplaire sur vergé chiffon à la forme au filigrane « 1887 BCL ».

Projet d'édition critique de « Guillaume le Fou »

  • La version la plus aboutie de ce projet d'édition critique se présente en une liasse de 76 feuilles A3, avec une introduction de XV pages, puis l'édition originale du texte aux Cahiers Vaudois en pages impaires à dte avec à gauche les pages paires reprenant les différences de texte offertes par le tapuscrit de la création et les notes de mises en scène (p. 1-121). Suivent en annexe cinq extraits de modifications trop développées pour être mises en regard de la version éditée (p. 123-136).
  • Version précédente du projet, de 72 pages A4 sous enveloppe, reproduisant chacune deux pages verticales, avec quelques annotations pour des corrections ; l'introduction se limite encore à 7 pages et les annexes sont numérotées de a) à q).
  • Acte 1 de « Guillaume le Fou » en édition critique, avec 2 pages par f A4, pour faire correspondre les annotations en regard du texte édité. Donc 20 feuilles A4 et une carte, avec message daté du 2 août [1989].
  • Acte 1 de « Guillaume le Fou » en édition critique, pages par page, donc 41 feuilles A4.

Reproductions des dessins de costumes et de décors de René AUBERJONOIS

  • Photographie du dessin du costume de Gertrude (femme de Guillaume), rôle joué par Suzanne Bing (photographie probablement prise à l'occasion de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de Guillaume (photographie probablement prise en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de l'Homme d'Alzelle (photographie probablement prise en 1987).
  • Photocopie du dessin des costumes des « 3 premiers hommes » c'est-à-dire les premiers à apparaître sur le plateau, ceux de la 1ère Vallée, joués selon le dessin par les comédiens Roch, Vincent et Loire ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est au Schweizeriche Institut für Kunstwissenschaft de Zurich (n° 25'139).
  • Photocopie du dessin des costumes de « 3 hommes » c'est-à-dire trois autres, d'une autre Vallée ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est parue dans la revue alémanique « Du » d'octobre 1942.
  • 2 photocopies des deux photographies du décor du 1er acte et de celui du 3e acte reproduits dans « Du » d'octobre 1942, et dont les photographies d'époque sont à la Collection Suisse du Théâtre à Berne.
  • Fantôme pour le prêt de reproductions photographiques des deux décors à M. BLOCH pour le n° Licorne. Jamais restituées.

Critiques du spectacle.

  • Critique de Robert DE TRAZ parue dans le «Journal de Genève » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur La Halte au Village ».
  • Critique de P. P. parue dans la «Tribune de Lausanne » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur « La Halte au Village ».

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Bourg-Saint-Maurice (critique de l'édition originale)

Photocopie d'une critique de Gaston BRIDEL parue dans « La Suisse » du 19 juin 1922 à propos de la parution du texte de « Bourg-Saint-Maurice ». Ceci à la place d'un exemplaire de l'édition originale parue chez GEORG à Genève avec 4 illustrations d'AUBERJONOIS à 50 exemplaires numérotés sur Japon, ou d'un volume de la première édition parue de même, mais sur papier normal, et qui manquent toutes deux dans ce fonds.

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

Le Remous

« Le Remous / Pièce /en 4 actes / de / Mr Fernand CHAVANNES » se présente sous la forme de 4 cahiers manuscrits, un par acte, de cette pièce copiée « en belles rondes » par l'Agence de copies théâtrales et littéraires Leduc, au 5 de la rue Hippolyte-Lebas. Cette pratique est évoquée par CHAVANNES dans une de ses premières lettres à C.-F. RAMUZ, ce qui date la pièce du tournant du siècle. Le sujet très romand pourrait même inciter à penser qu'il l'a écrite encore à Lausanne juste avant sa première période parisienne, pendant laquelle il l'a ensuite fait copier. Dans cette disposition, elle précède donc « Les Révolutionnaires » et peut être ainsi considérée comme la première pièce de théâtre de Fernand CHAVANNES connue à ce jour.

Le Jardin de roses

« Le Jardin de roses / pièce en 2 actes » se présente sous forme de tapuscrit de 1 f. titre et liste des personnages (3 féminins et 4 masculins) puis 25 et 30 ff., soit 56 ff. sur papier vergé semi-transparent sans filigrane, tenus par des agrafes à gauche (3 probablement) et la couverture de papier fort beige-orange est collée sur 2 cm de côté par-dessus. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES avec RAMUZ et de RAMUZ avec Adrien BOVY, qui s'était entremis pour la faire jouer aux Amis de l'Instruction à Genève, qui n'ont finalement pas osé la monter. BOVY a écrit que cette chose charmante était trop fine pour eux et qu'elle leur avait glissé entre le crâne et le cerveau » (cf « Ramuz ses amis et son temps », t. 2 lettres 428, 452, 480, 491 et 493).

L'Après-midi à la campagne

« L'Après-midi / à la / campagne / Comédie en un acte » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit de 29 ff. (1 titre, puis paginés 1-28) sur papier vergé au filigrane Typewriting Bank Extra Strong, sous couverture de carte souple jaune orange avec 3 agrafes à 1 cm du bord. Timbre à froid au verso de « Jules KERN, travaux dactylographiques, 14 rue Saint-François - Lausanne » qui est à cette adresse dans les annuaires lausannois dès 1903 puis est au n° 18 dès 1914, ce qui permet avec la présence plus constante de CHAVANNES à Lausanne à partir de 1905 de situer un peu la date de cette pièce mettant déjà en jeu des éléments qui se retrouvent dans « La Halte au Village » réalisée en 1918.

Un conte d'été

« Un conte d'été » se présente sous la forme d'un tapuscrit en 3 actes et dix scènes, comptant 72 ff. de papier semi-transparent pour copies dactylographiée, utilisés avec un papier carbone de couleur bleue. Couverture de papier fort gris beige où les feuilles sont tenues par 4 trombones en laiton à tête rectangulaires. Entre les 10 scènes se glissent des intermèdes musicaux ou dansés ou joués. NB : on est dans l'esprit de l'« Histoire du Soldat » et de « Bourg-Saint-Maurice », ce qui situe ce texte à la fin de la période romande de CHAVANNES.

Le Grand Homme

« Le Grand Homme » est une pièce en 3 actes qui se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES à Jacques COPEAU (lettre du 26 juin 1922). Ces 3 tapuscrits portent sur la couverture : < Acte 1er > 51 ff., < Acte 2e > 46 ff., < Acte 3e > 44 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies carbone à la machine à écrire. Les couvertures sont similaires, de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à droite des couvertures (NB. ce tampon ne mentionne pas de téléphone). On peut supposer que CHAVANNES a fait expressément faire ses copies (voir aussi « La Tragédie de Napoléon ») par l'agence parisienne lors d'un séjour parisien à l'été 1922, dans la perspective de les transmettre à COPEAU (à qui il destinait la création de la pièce en priorité), pour pouvoir lui transmettre un texte présenté de façon plus professionnelle qu'il ne pouvait l'obtenir à Lausanne.

Projet pour la Fête des Vignerons

  • CH 000225-8 P027-A-3-3-3
  • SDossier
  • s.d. [été 1924-juillet 1925]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Scénario de fête. Tapuscrit non retouché de 35 ff., ce « Projet pour la Fête des Vignerons » a la forme des copies d'Henri Mas à Paris, mais sans son tampon. Sans doute CHAVANNES a-t-il demandé de ne pas l'apposer : il destinait la chose à la Confrérie des Vignerons de Vevey et n'a pas voulu “faire le Parisien”. Ce projet peut être daté entre le bruit d'une prochaine Fête à Vevey qui apparaît dans les journaux au cours de l'été 1924 et juillet 1925 où DORET est désigné par le Conseil et le Rière-Conseil de la Confrérie (le 1er juillet), qui approuve en même temps la proposition de DORET de prendre le poète genevois Pierre GIRARD comme librettiste. L'information sur cette nomination filtre dans la presse deux jours plus tard (3 juillet) et l'annonce officielle en est faite le 2 août et parait dans les journaux dès le 3 août 1925.

Sur le bord

« Sur le bord / (tragique) » en quatre scènes. Tapuscrit copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine 10'33) de 18 pages (1p titre + 16 +1bl) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique.

Hall du Départ

Le titre « Hall du départ » est manuscrit, par dessus le titre précédent « À la Gare », qui n'est pas biffé mais mis entre deux parenthèses au gros crayon rouge. Il est aussi indiqué que le genre de ce texte en huit scènes est « comique ». Tapuscrit de 16 ff. reproduit par COMPÈRE tél Trudaine 10 33, ce qui situe donc ce texte au milieu de la seconde période parisienne de CHAVANNES.

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

Adaptation du texte de la 3e version pour une réalisation en 1989-1990

Adaptation de la 3e version de l'« Ile d'Elbe » par la Compagnie Fernand CHAVANNES, à 16 rôles masculins et 6 féminins, qui n'eut pas de soutien financier suffisant. Le texte fut repris par Pierre RUEGG pour une réalisation radiophonique sur les ondes de RSR2.

Dans la nuit

« Dans la nuit / (drame grotesque) » compte cinq scènes et une ou deux retouches manuscrites de l'auteur (p 13, 16). Le tapuscrit a 19 ff. (1 titre + 17 + 1 bl) de papier semi-transparent sans caractéristique, tenus par 2 agrafes encollées sous la couverture de papier fort chamois, avec le tampon de l'Agence générale de copies dramatiques et littéraires H. COMPÈRE, 14 rue Henner Paris 9e, tél. Trudaine [878] 10'33. Ce tampon, qui est aussi en p. titre date le tapuscrit entre 1926 et 1929. On peut même le situer à la toute fin de cette période, puisque ce titre devenu « Ombres de la nuit », raccourci en 4 scènes, porte le tampon COMPÈRE de la période suivante (indicatif Trinité).

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

La Lettre

Copie dactylographiée.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

Pierre

Photocopie.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

Mémorial d'une âme simple

Évocation familiale, en manuscrit et encore à l'état de brouillon. Texte titré « Mémorial d'une âme simple » avec sur la couverture bleue du cahier « Grand'mère » indiqué à la plume de la main de Fernand Chavanne, puis au stylo bille « CARRARD ». Ce cahier est semblable à ceux utilisés par CHAVANNES pour son « Journal » et peut donc être situé comme eux entre 1902 et 1910. Seuls les 8 premiers feuillets sont écrits à l'encre de chine et notablement raturés. Ce brouillon s'interrompt sur l'évocation successive d'autres figures familiales. Les 3 dernières pages accumulent des notes au crayon gris autour du même sujet. Il s'agit de sa grand-mère maternelle (donc la mère de Gertrude CARRARD, sa mère et celle de ses deux frères Ernest et Louis CHAVANNES). Cette aïeule – Elisabeth CARRARD – est née « Louise Adèle Charlotte Marie Elisa, fille de Charles Louis Timothée BUGNION de Lausanne et de Charlotte, née GAULIS, sa femme, le 7 avril 1820 à Lausanne. Et a été baptisée dans le temple de la Cité [Cathédrale de Lausanne] le vendredi 26 mai 1820 ; parrain Louis Fevot de Lausanne et marraine Adèle Fevot, sa femme, née Du Basson, ainsi que Charles Dapples, ministre du St-Evangile, et Marianne Dapples de Lausanne (cf Registre de la paroisse réformée de Lausanne Eb 71/12/p. 186) ; contrairement à ce que dit F. C. son prénom officiel a toujours été Elisa : c'est une sœur, née 3 ans avant elle, le 5 août 1817 qui se prénommait « Françoise Robertine Charlotte Louise Elisabeth» et qui est sans doute morte entre son baptême le 12 septembre 1817 et la naissance de la nouvelle Elisa (cf même registre, p. 40)]. Elle a grandi dans la maison de la Cité où se trouve actuellement le Petit Théâtre de Lausanne.

Journal 1902 I Prés-ville [Lausanne]

  • 1er cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 Près-ville I ». Il court de janvier à mars 1902. Cahier B5 de 20 ff. écrits au recto et au verso.

Journal 1902 II

  • 2e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 II ». Cahier B5 de 20 ff. écrits pour la plupart au recto et au verso. Commence en mars 1903 et indique < mi-mars déménagement à Pully, fin mars malade à Paris >. La dernière indication datée est de < janvier 1903 > juste avant le milieu du cahier : on peut admettre qu'il va jusqu'en avril, le cahier suivant commençant en mai 1903.

Journal 1908 / 1 : du 15 mars au 7 avril

  • 6e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1, 15 mars 1908 au 7 avril ». Cahier de 20 ff. écrits au recto et au verso.
  • Copie à la machine à écrire (carbone noir) paginée de 80 à 115.

Journal 1908 / 3 : du 20 juin au 3 septembre

  • CH 000225-8 P027-B-8
  • SDossier
  • 20 juin 1908-3 septembre 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • 8e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « III 1908 / 20 juin [1908] au 3 septembre 1909. Cahier B5 de 28 ff. écrits au recto et au verso. Poursuite du 7e cahier avec la fin d'une phrase qui y commence. De même, ce cahier s'achève sur une phrase qui se poursuit sans doute sur un 9e cahier non retrouvé à ce jour, qui devait courir jusqu'en novembre 1908, puis reprise en décembre 1908 dans le 5e cahier.
  • Copie à la machine à écrire (carbone bleu) paginée de 152 à 202.

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

Ascensions d'été

CHAVANNES écrit de l' [Hôtel du] Mont-Collon à Arolla (VS) le 8 août [1929] son plaisir de la marche en montagne, qui lui vaut aussi un lumbago. Concernant « Magie », CHAVANNES insiste sur l'importance d'une fin recentrée sur les deux rôles principaux, de l'homme et de la femme (alors que CHANCEREL voulait faire mourir le personnage féminin central et donner plus de place à un personnage féminin secondaire). CHANCEREL semble avoir communiqué à CHAVANNES sa peur que la réalisation par PITOËFF leur fasse des surprises.

« Magie » doit passer chez Pitoëff entre le 1er octobre et le 1er novembre 1929

CHAVANNES est rentré à Paris et communique à CHANCEREL les nouvelles qu'il a tirées de PITOËFF. Cette lettre datée du 3 septembre annonce que les répétitions de « Magie » vont commencer « dès le 1er septembre. Selon le dossier sur « Magie » et la copie de Journal de CHANCEREL, elles ont commencé le 21 septembre 1929. Et la pièce a sa générale le 16 et la 1ère le 17 octobre 1929, « devant un public chaleureux mais peu nombreux », selon CHANCEREL. La pièce se joue huit fois, puis est retirée de l'affiche.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

Lettres non publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1
  • SDossier
  • Décembre 1902-1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

35 ff. dactylographiés par Doris JAKUBEC des lettres de Fernand CHAVANNES conservées dans la correspondance de C.-F. RAMUZ à la BCU, mais qui n'ont pas été retenues pour être reproduites dans « C.-F. RAMUZ, ses amis et son temps », ni dans « Études de Lettres » (1970). Elles ont été recopiées dans l'ordre chronologique reconstitué par la copiste elle-même.

1. Copie de 3 lettres de 1902 (?)

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-1
  • Pièce
  • [1902 - décembre 1902]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre adressée au 31, rue Bonaparte, depuis le 15, rue Froidevaux. CHAVANNES évoque sa pièce « La Rougeole » qu'il a « profondément remaniée » et tente de la présenter personnellement à André ANTOINE, sans avoir encore réussi à le voir. D. JAKUBEC, qui l'a copiée, date cette lettre de [décembre 1902].

  • Lettre adressée du 15, rue Froidevaux, un mercredi, peut-être de 1902 (proche de la précédente). CHAVANNES remercie RAMUZ de son envoi [de quoi pourrait-il s'agir ? Si c'est « Le Petit Village » dont CHAVANNES fait la critique très enthousiaste dans la « Gazette de Lausanne » de novembre 1903... il y a problème de date]. Réponse ou lettre antérieure à la précédente (?) CHAVANNES propose à RAMUZ de lui lire, ainsi qu'aux autres (?), son « petit acte » [qui pourrait être « La Rougeole »].

  • Lettre sans lieu ni date [mais dans la chronologie relative des trois lettres copiées sur cette page, celle-ci avec ses questions, pourrait bien être la première]. CHAVANNES donne à RAMUZ des informations sur les deux seules agences de copies qu'il connaît à Paris. Il insiste sur l'usage de fournir les textes de théâtre en écriture manuscrite « ronde » [ce qui renvoie aux toutes premières années du XXe siècle et permet de distinguer comme antérieurs aux autres les trois textes retrouvés de CHAVANNES sous cette forme. D. JAKUBEC estime que cette lettre est de [1902 ?].

4. Copie de 3 lettres d'août et septembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-4
  • Pièce
  • 7 août 1905 - 10 septembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un lundi à RAMUZ alors à Joli-Site, pour parler de la Fête [des Vignerons de Vevey, jouée début août 1905] ; D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1905.

  • CHAVANNES écrit depuis Essertines sur Rolle, à Pré-Gentil chez sa belle-sœur, un jeudi matin à RAMUZ, pour répondre à son invitation à dîner au bord de l'eau par une invitation à le rejoindre en lisière de bois. Il indique horaires et procédure pour dire l'arrivée en téléphonant à l'épicerie du village qui fait la commission. D. JAKUBEC date cette lettre du 8 septembre 1905.

  • CHAVANNES répond par une carte postale à RAMUZ qu'il l'attend lundi s'il fait beau et sinon mardi à Essertines ; D. JAKUBEC date cette lettre du 10 septembre 1905.

8. Copie de 4 lettres de septembre, octobre 1906 et du 14 février 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-8
  • Pièce
  • 7 septembre 1906 - 14 février 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully, CHAVANNES demande à RAMUZ de lui écrire l'adresse en Italie d'un fabricant de papiers [peints], pour en obtenir de plus grandes surfaces d'échantillons, pour mieux juger, recherche qu'il conduit aussi en France, auprès d'une fabrique à Jouy. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 septembre 1906.

  • Depuis le Cercle littéraire de Lausanne, où il lit la chronique des Beaux-Arts de Jules COUGNARD [dans la « Patrie Suisse » sur l'exposition municipale genevoise de peinture ouverte le 25 août 1906 (cf Ramuz, ses amis et son temps, III, p. 22-27)] , CHAVANNES relève pour RAMUZ une expression amusante, venue d'une personne s'exprimant à haute voix devant une toile, et lui dit de fumer les cigarettes du paquet qu'il a oublié chez lui. D. JAKUBEC date la lettre du 27 septembre 1906.

  • De Pully, un lundi, CHAVANNES invite chez lui Ramuz pour le lendemain soir, s'il le peut. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 octobre 1906.

  • De Pully le 14 février 1907, CHAVANNES demande à RAMUZ qui s'est installé à Paris au 17 de la rue Froidevaux, qu'il souhaite passer quelques jours à Paris, à partir du 20 février, s'il peut lui donner des nouvelles des théâtres et si on joue encore « Jules César » [monté par Antoine à l'Odéon cf Ram.A.T III p. 56-60]. Il lui demande aussi s'il peut le loger pour quelques jours et des nouvelles d'Auberjonois.

9. Copie de 4 lettres du 24 février au 6 mars 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-9
  • Pièce
  • 24 février 1907 - 6 mars 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui offrir une chambre, là où il vit à Paris, avec sa femme et lui dit qu'il ne restera qu'une semaine et prévoit de partir samedi soir. Ce qui lui laisse le temps de retravailler « une petite machine inachevée » [il s'agit sans doute, à cette date là, du « Jardin des Roses »]. Il ira aussi entendre RISLER jouer BEETHOVEN. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1907.

  • De Pully le jeudi, CHAVANNES confirme qu'il va prendre un train de nuit et qu'il pense arriver vers les 8h30 du matin au 17 [de la rue Froidevaux, où logent RAMUZ et sa femme]. Il demande s'il y a un métro pour leur adresse. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 février 1907.

  • De Pully, le lendemain, vendredi, CHAVANNES avertit qu'il a la grippe, de la fièvre et qu'il doit reporter son projet parisien. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mars 1907.

  • De Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES présente ses excuses pour le dérangement, annonce qu'il va mieux et demande si c'est encore possible de venir chez les RAMUZ dès le dimanche suivant [le 10 mars, donc]. (suite et fin au f. suivant).

15. Copie de 3 lettres, 2 d'août 1908 et 1 du 24 février 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-15
  • Pièce
  • 18 août 1908 - 24 février 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un lundi à RAMUZ chez Alexandre CINGRIA, à La Belotte [à Genève, sur la rive gauche, au bord du Lac] pour lui demander s'il peut passer le voir, se promettant de venir à bicyclette, le long du Lac, par la Savoie. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 août 1908.

  • CHAVANNES regrette, des Prases le samedi, d'avoir manqué RAMUZ qui venait lui rendre visite le vendredi soir, et lui propose de revenir pour partager son souper le soir même, samedi. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 août 1908 : l'enchaînement de cette lettre avec la précédente en dit beaucoup sur la mobilité et le changement fréquent de résidence de l'écrivain.

  • CHAVANNES écrit une carte postale des Prases un mercredi à RAMUZ retourné à Paris, rue Campagne Première, chez Adrien BOVY pour le féliciter du prix qu'il vient de recevoir [don d'honneur du Prix Schiller, de 1000 francs, cf Ram.A.T. IV, p. 104-107]. CHAVANNES parle de l'hiver rigoureux, lui annonce qu'il va faire une conférence, ce qui l'effraie, et qu'il « met au net » ses « 5 actes » [peut-être ceux de « Jacques & Jean » ]. Il dit aussi ne voir « que des bretteurs, dont est AUBERJONOIS » [car il s'est mis à l'escrime, cf sa lettre publiée du 7 février 1909 Ram.A.T. p. 102-103]. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1909.

16. Copie de 4 lettres de juillet à septembre 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-16
  • Pièce
  • 1er juillet 1909 - 17 septembre 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES invite RAMUZ par carte postale datée des Prases, un jeudi, à venir souper le samedi à 19h ou un autre soir. D. JAKUBEC date ce mot du 1er juillet 1909.

  • CHAVANNES répond d'une carte postale à RAMUZ (alors à l'av. de Beaulieu) qui l'invitait, pour lui dire qu'il part le soir même pour une dizaine de jours au sud de la France, invité par son frère. CHAVANNES veut s'arrêter à Orange [voir sa chronique « Le Théâtre à Orange » parue le 28 août 1909 dans la « Gazette de Lausanne »], Arles et Avignon et ira voir RAMUZ dès son retour. D. JAKUBEC date cette lettre du 23 juillet 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour lui dire qu'il est passé le voir à son retour, sans le trouver. S'il est à Lausanne, il l'invite donc à venir souper chez lui, n'importe quel soir sauf le lendemain, mardi. D. JAKUBEC date cette carte postale du 9 août 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale des Prases à RAMUZ pour regretter d'avoir manqué son passage. Il a été « courir les manœuvres » [la 1ère division de l'Armée suisse était durant cette semaine-là en exercice, notamment autour d'Aubonne et un grand défilé a eu lieu entre Saint-Saphorin-sur-Morges et Echichens]. CHAVANNES y a vu les de Traz. Si RAMUZ est à Lausanne, il l'invite donc. D. JAKUBEC date cette lettre du 17 septembre 1909.

20. Copie de 3 lettres de janvier à avril 1911

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-20
  • Pièce
  • 25 janvier 1911 - 21 avril 1911
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tunis pour remercier RAMUZ de la sienne, et lui dire qu'il a vu Kairouan et Sousse, et pense aller encore plus au Sud. D. JAKUBEC date cette carte du 25 janvier 1911.

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tozeur, Djerid pour dire à RAMUZ qu'il pense être au Jardin d'Eden. Il est saisi d' « une telle unité sur la ville, sur l'oasis, sur les hommes. » D. JAKUBEC date cette carte du 13 mars 1911.

  • CHAVANNES rentré à Lausanne écrit une lettre depuis le 9 de l'av. Davel chez sa tante, à RAMUZ à Paris. Comme sa maison est louée, il est ainsi abrité dans une petite chambre avec calorifère où il écrit ses « impressions de voyage ». Demande à RAMUZ s'il connaîtrait une chambre ou un petit appartement meublé à Paris, où il pourrait arriver avec seulement une malle... il signale ensuite qu'il a appris, par la mère de son correspondant, qu'il était bien logé cette année ! Alors qu'il disait à RAMUZ qu'il ne fallait plus lui envoyer ses œuvres, il s'étonne que son roman ne paraisse pas encore, ou en tout cas de ne pas l'avoir trouvé à son retour. Il demande aussi l'adresse de Henry SPIESS, qui lui a envoyé un volume de vers, dont il veut le remercier. Évoque les « gifles de Genève » qui ont claqué si fort qu'elles ont été entendues jusqu'à Tunis, à savoir la bagarre entre Charles-Albert CINGRIA et Gonzague de REYNOLD, rupture entre les principaux rédacteurs de la revue « La Voile Latine » : dans l'affrontement, CHAVANNES semble clairement se trouver du côté de CINGRIA, qu'il estime le plus drôle. Parle du si timide printemps de la région et des bourgeons menacés par la bise se levant contre eux « comme un article de M. SECRETAN ». D. JAKUBEC date cette lettre du 21 avril 1911.

22. Copie de 3 cartes et 1 lettre de novembre 1911 à juillet 1912

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-22
  • Pièce
  • 14 novembre 1911 - 9 juillet 1912
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES de Lourtier en Valais demande à RAMUZ si son copiste est toujours un M. BARDET, à la Pontaise, et ses prix [NB : seul «secrétaire copiste » retrouvé Pontaise 30 dans l'Indicateur Vaudois 1907 : Mürdter-Forny, Hermann, qui n'est plus qualifié que de « secrétaire » en 1911]. CHAVANNES annonce son retour de la montagne vers le 22, et qu'il restera une dizaine de jours au 9 de l'av. Davel. Il a appris par une lettre de Albert MURET, le cambriolage de Grandchamp [demeure d'été des AUBERJONOIS]. D. JAKUBEC date cette carte postale du 14 novembre 1911.

  • CHAVANNES, qui vient de passer trois semaines à Lausanne, envoie une carte postale à RAMUZ, d'Annecy, en route pour Chambéry et Grenoble. Il dit qu'il n'ira pas jusqu'à la mer et espère revoir RAMUZ avant de repartir pour le Valais. Envoie ses amitiés à « Mlle C. » [Cécile CELLIER, que RAMUZ va épouser en janvier suivant], « aux Bl. » [le peintre Alexandre BLANCHET et Émilie LACROIX, son épouse depuis 1907], , à Sp. [le poète Henry SPIESS] D. JAKUBEC date cette carte postale du 20 mai 1912.

  • CHAVANNES, envoie une carte postale des Charmettes à RAMUZ, et lui décrit une nature chargée de fleurs où il [Jean-Jacques Rousseau] « fut heureux. Et comme on sent que nous tenons de là! ». D. JAKUBEC date cette carte postale du 24 mai 1912.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ des Prases, un mardi, pour lui suggérer de passer le voir un après-midi. Il peut l'appeler par téléphone au n° 24 60 [cette installation est toute récente, et il le fait savoir : son numéro figurera dans l'Annuaire lausannois 1914 (sous Pully), mais n'est évidemment pas encore dans celui de 1912 (il n'y a pas d'annuaire en 1913)]. D. JAKUBEC date cette lettre du 9 juillet 1912.

29. Copie de 2 lettres de début septembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-28
  • Pièce
  • 2 - 6 septembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un mardi pour féliciter RAMUZ de la naissance de sa fille. Évoque l'histoire horrible d'une Ludivine. D. JAKUBEC date cette lettre du 2 septembre 1913

  • CHAVANNES écrit des Prases un samedi à RAMUZ à propos de sa cuisinière, son choix d'une dame de Mézières ne lui convenant guère. Il rencontre à cette occasion des femmes qui lui rappellent l'horrible histoire d'une Ludivine, qui est semble-t-il arrivée aux MURET. CHAVANNES propose à RAMUZ d'emménager dans sa maison des Prases, grande et sous-occupée. Il annonce aussi que Paul BUDRY a réuni 2000 francs [pour les « Cahiers Vaudois »]. D. JAKUBEC date cette lettre du 6 septembre 1913.

33. 34 et 35 copie de 5 lettres, 4 de mars à juin 1914 et 1 incomplète de 1923

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-31
  • SSDossier
  • 30 mars - 24 juin 1914, 5 avril 1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • f. 33 ht, CHAVANNES écrit à RAMUZ qu'il lui doit 20'000 francs, pour un pari gagné sur l'orthographe d'un mot. Comme la somme est délirante et que ni l'un ni l'autre n'aurait été en mesure de la payer, il s'agit évidemment d'un jeu : ils ont fait la bombe le soir précédent (et beaucoup bu). AUBERJONOIS doit être averti : il compte les points entre les deux qui ne semblent pas en être à leur première dispute de cette sorte. Informe sur le dictionnaire de référence de CHAVANNES (la 10e éd. du Petit Littré et Beaujean, Paris, 1900) et sur son banquier (Morel, Chavannes, Günther et Cie, rue du Lion d'Or, sur Benjamin-Constant, dans l'immeuble de la Société immobilière de Bourg]. Il propose à RAMUZ d'aller pour lui voir à bicyclette chez PASCALIN [antiquaire (brocanteur), Charles PASCALIN est installé en 1914 à la Clergère 15, à Pully] et aussi de passer au Treytorrens (près de Pully) où va emménager RAMUZ effectivement dès juillet. D. JAKUBEC date cette lettre écrite un lundi matin du 30 mars 1914.

  • f. 34 ht. CHAVANNES signale à RAMUZ (alors à Paris, 24 r. Boissonnade, 14e) avoir vu chez le brocanteur PASCALIN six chaises assez jolies pour 14 francs pièce, et demande à RAMUZ s'il doit les réserver pour lui ; il y a vu aussi une bergère qu'il compte lui offrir « en cadeau de noces fortement retardé » (1 an et demi de retard). Ceci en perspective de l'installation des RAMUZ à Treytorrens (Cully) en juillet 1914. CHAVANNES hésite à se rendre à Paris, notamment pas convaincu par le programme du Vieux-Colombier et demande des informations à ce sujet à RAMUZ. Signale la mort du père d'Albert MURET. S'est rendu chez Félix VALLOTTON où il a vu un beau tableau d'Alexandre BLANCHET. D. JAKUBEC date cette lettre écrite des Prases un mercredi soir du 8 mai 1914.

  • f. 33 bas. CHAVANNES écrit à RAMUZ au Treytorrens, près de Pully, pour demander la référence d'un article sur CÉZANNE, et le remercie pour la réception [pendaison de crémaillère de RAMUZ à Treytorrens ?] D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un jeudi, du 18 juin 1914.

  • f. 34 bas et f. 35 ht. CHAVANNES écrit à RAMUZ pour aller voir le « Tell » de René MORAX à Mézières, après quoi il y aura un « dîner vaudois », organisé [le samedi 27 juin 1914] par TARIN, l'éditeur-imprimeur des « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES pense qu'ils vont retrouver à Mézières Ernest ANSERMET et René MORAX. CHAVANNES évoque d'autres projets communs, de barque à rame sur le Léman et de séjour en Valais. D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un mercredi, du 24 juin 1914.

  • f. 35 centre. Début d'une lettre de CHAVANNES, écrite du 5 de la rue Raynouard (16e) à RAMUZ pour le remercier de l'envoi de son volume [sans doute « La Séparation des races »] Annonce qu'il a fini quelque chose [peut-être déjà « Napoléon à l'Ile d'Elbe » l'année d'après « Le Grand Homme » ]. Conseille à RAMUZ de réécrire dans le flux de la fin, les 100 premières pages de ses romans, toujours difficiles à franchir. La fin de la lettre manque. Écrit du 5 rue Raynouard - 16e / le 5 avril, ce début de lettre peut être daté de 1923 [CHAVANNES est à cette adresse dès décembre 1922, puis déménagera vers 1925 rue de Solférino].

Lettres publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-2
  • SDossier
  • 1907-03-24 - 1913-07-17
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 ff. photocopiés de « Ramuz, ses amis et son temps », 6 ff. photocopiés de l'original de la lettre du 6 avril 1913, 2 ff. photocopiés de cette lettre publiée dans « Ramuz, ses amis et son temps », 3 ff. photocopies de l'original de la lettre du 17 juillet 1913, 1 f. photocopié de cette lettre publiée dans « Etudes de lettres » 1970, n° 3-4.

428 - Solitude heureuse

  • CHAVANNES décrit à RAMUZ sa plantation du jour d'arbustes décoratifs, contrariée par un vent « à boire le lac.» Il remercie RAMUZ de son accueil à Paris, en collaboration avec Henry SPIESS. C'est la première fois qu'il rapporte un bon souvenir de Paris depuis qu'il n'y habite plus et espère que cet accueil tient aussi à une solidarité entre gens de métier. Son voyage de retour de Paris a été excellent : il a changé de voiture au dernier moment et s'est trouvé seul dans son compartiment. De la pièce en travail qu'il a eu l'occasion de leur lire il a, « d'après leur avis, [...] déjà repris [le] premier acte, et sauf grand changement » pense l'avoir « notablement amélioré. » Et il va faire de même pour le second acte. D. JAKUBEC considère logiquement, qu'il s'agit de sa seule pièce connue en 2 actes : « Le Jardin des Roses » nommée ou évoquées dans d'autres lettres de Ram.A.T. de 1907. Sur conseil d'Adrien BOVY sollicité par CHAVANNES et RAMUZ, elle sera proposée aux Amis de l'Instruction à Genève, qui ne la monteront pas.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

Fernand CHAVANNES à 20 ans, étudiant à Bonn

Dès 1888, Fernand CHAVANNES entame des études de philologie et d'archéologie à Bonn, qu'il poursuit à Berlin où il passe sa thèse en 1891 (cf D. JAKUBEC « Connaître Chavannes »). Ce portrait réalisé par P. Overheydt à Bonn, Remigiustrasse n°5, peut donc être ainsi daté de l'année de ses 20 ans.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, jeunes adultes

Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.

Fernand CHAVANNES, portrait en enseignant élégant

Fernand CHAVANNES a fait faire son portrait selon un procédé rappelant l'ancien daguerréotype, sur plaque métallique très fine couverte d'un genre de colloïde ; la copie photographique de ce portrait, sur papier photographique normal, est jointe. Il apparaît élégant, avec un chapeau et le sérieux nécessaire à la profession d'enseignant d'allemand au Gymnase classique de Lausanne, où il a C.-F. RAMUZ comme élève.

Fernand CHAVANNES au printemps 1904 - dans sa 36e année

Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».

Fernand CHAVANNES vers 45 ans (portrait inversé)

Deux tirages photographiques similaires (l'un avec encadrement noir, l'autre sans) du même original (sans doute sur plaque de verre) conservé au Musée de l'Elysée. Ce portrait est malheureusement inversé : le nom F. CHAVANNES est lisible dans un miroir où apparaît alors aussi un visage plus ressemblant aux autres photographies de l'auteur. L'une des deux copies indique <Musée de l'Elysée> et «F. Chavannes au début du siècle>, indication floue qui ne correspond pas à l'âge apparent sur l'image, plutôt proche de la 1ère Guerre Mondiale.

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