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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Reproductions des dessins de costumes et de décors de René AUBERJONOIS

  • Photographie du dessin du costume de Gertrude (femme de Guillaume), rôle joué par Suzanne Bing (photographie probablement prise à l'occasion de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de Guillaume (photographie probablement prise en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de l'Homme d'Alzelle (photographie probablement prise en 1987).
  • Photocopie du dessin des costumes des « 3 premiers hommes » c'est-à-dire les premiers à apparaître sur le plateau, ceux de la 1ère Vallée, joués selon le dessin par les comédiens Roch, Vincent et Loire ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est au Schweizeriche Institut für Kunstwissenschaft de Zurich (n° 25'139).
  • Photocopie du dessin des costumes de « 3 hommes » c'est-à-dire trois autres, d'une autre Vallée ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est parue dans la revue alémanique « Du » d'octobre 1942.
  • 2 photocopies des deux photographies du décor du 1er acte et de celui du 3e acte reproduits dans « Du » d'octobre 1942, et dont les photographies d'époque sont à la Collection Suisse du Théâtre à Berne.
  • Fantôme pour le prêt de reproductions photographiques des deux décors à M. BLOCH pour le n° Licorne. Jamais restituées.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Le Remous

« Le Remous / Pièce /en 4 actes / de / Mr Fernand CHAVANNES » se présente sous la forme de 4 cahiers manuscrits, un par acte, de cette pièce copiée « en belles rondes » par l'Agence de copies théâtrales et littéraires Leduc, au 5 de la rue Hippolyte-Lebas. Cette pratique est évoquée par CHAVANNES dans une de ses premières lettres à C.-F. RAMUZ, ce qui date la pièce du tournant du siècle. Le sujet très romand pourrait même inciter à penser qu'il l'a écrite encore à Lausanne juste avant sa première période parisienne, pendant laquelle il l'a ensuite fait copier. Dans cette disposition, elle précède donc « Les Révolutionnaires » et peut être ainsi considérée comme la première pièce de théâtre de Fernand CHAVANNES connue à ce jour.

Le Grand Homme

« Le Grand Homme » est une pièce en 3 actes qui se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES à Jacques COPEAU (lettre du 26 juin 1922). Ces 3 tapuscrits portent sur la couverture : < Acte 1er > 51 ff., < Acte 2e > 46 ff., < Acte 3e > 44 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies carbone à la machine à écrire. Les couvertures sont similaires, de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à droite des couvertures (NB. ce tampon ne mentionne pas de téléphone). On peut supposer que CHAVANNES a fait expressément faire ses copies (voir aussi « La Tragédie de Napoléon ») par l'agence parisienne lors d'un séjour parisien à l'été 1922, dans la perspective de les transmettre à COPEAU (à qui il destinait la création de la pièce en priorité), pour pouvoir lui transmettre un texte présenté de façon plus professionnelle qu'il ne pouvait l'obtenir à Lausanne.

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

La Lettre

Copie dactylographiée.

Journal 1902 I Prés-ville [Lausanne]

  • 1er cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 Près-ville I ». Il court de janvier à mars 1902. Cahier B5 de 20 ff. écrits au recto et au verso.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

Lettres non publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1
  • SDossier
  • Décembre 1902-1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

35 ff. dactylographiés par Doris JAKUBEC des lettres de Fernand CHAVANNES conservées dans la correspondance de C.-F. RAMUZ à la BCU, mais qui n'ont pas été retenues pour être reproduites dans « C.-F. RAMUZ, ses amis et son temps », ni dans « Études de Lettres » (1970). Elles ont été recopiées dans l'ordre chronologique reconstitué par la copiste elle-même.

1. Copie de 3 lettres de 1902 (?)

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-1
  • Pièce
  • [1902 - décembre 1902]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre adressée au 31, rue Bonaparte, depuis le 15, rue Froidevaux. CHAVANNES évoque sa pièce « La Rougeole » qu'il a « profondément remaniée » et tente de la présenter personnellement à André ANTOINE, sans avoir encore réussi à le voir. D. JAKUBEC, qui l'a copiée, date cette lettre de [décembre 1902].

  • Lettre adressée du 15, rue Froidevaux, un mercredi, peut-être de 1902 (proche de la précédente). CHAVANNES remercie RAMUZ de son envoi [de quoi pourrait-il s'agir ? Si c'est « Le Petit Village » dont CHAVANNES fait la critique très enthousiaste dans la « Gazette de Lausanne » de novembre 1903... il y a problème de date]. Réponse ou lettre antérieure à la précédente (?) CHAVANNES propose à RAMUZ de lui lire, ainsi qu'aux autres (?), son « petit acte » [qui pourrait être « La Rougeole »].

  • Lettre sans lieu ni date [mais dans la chronologie relative des trois lettres copiées sur cette page, celle-ci avec ses questions, pourrait bien être la première]. CHAVANNES donne à RAMUZ des informations sur les deux seules agences de copies qu'il connaît à Paris. Il insiste sur l'usage de fournir les textes de théâtre en écriture manuscrite « ronde » [ce qui renvoie aux toutes premières années du XXe siècle et permet de distinguer comme antérieurs aux autres les trois textes retrouvés de CHAVANNES sous cette forme. D. JAKUBEC estime que cette lettre est de [1902 ?].

428 - Solitude heureuse

  • CHAVANNES décrit à RAMUZ sa plantation du jour d'arbustes décoratifs, contrariée par un vent « à boire le lac.» Il remercie RAMUZ de son accueil à Paris, en collaboration avec Henry SPIESS. C'est la première fois qu'il rapporte un bon souvenir de Paris depuis qu'il n'y habite plus et espère que cet accueil tient aussi à une solidarité entre gens de métier. Son voyage de retour de Paris a été excellent : il a changé de voiture au dernier moment et s'est trouvé seul dans son compartiment. De la pièce en travail qu'il a eu l'occasion de leur lire il a, « d'après leur avis, [...] déjà repris [le] premier acte, et sauf grand changement » pense l'avoir « notablement amélioré. » Et il va faire de même pour le second acte. D. JAKUBEC considère logiquement, qu'il s'agit de sa seule pièce connue en 2 actes : « Le Jardin des Roses » nommée ou évoquées dans d'autres lettres de Ram.A.T. de 1907. Sur conseil d'Adrien BOVY sollicité par CHAVANNES et RAMUZ, elle sera proposée aux Amis de l'Instruction à Genève, qui ne la monteront pas.

« Le Mystère d'Abraham » édition originale (1916)

  • 1 exemplaire broché, n° 288 / 500, avec le nom d'Odette Mussard sur la première page, blanche.
  • 1 exemplaire relié, n° 124 / 500.
    Le titre complet est : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes et tel qu'il a été représenté dans l'église de Pully les 2, 4, 6, 8 et 9 mars 1916 ». Il s'agit du « 10e cahier de la 2me série » des Cahiers Vaudois, in 8° de 91 pages (cinq cahiers de 16 puis un de 12), avec 6 vignettes de Jean-Louis Gampert, reliure muette et titre au dos perdu mais couvertures originales conservées.

Iconographie du spectacle

2 grands tirages (21 / 30 cm) réalisés pour l'Exposition Chavannes de 1987 : photographies de scène dont les originaux sont conservés au Musée de l'Élysée (Lausanne). Dans le chœur de l'église de Pully, vue du plateau aménagé à environ 70 cm du sol, de l'escalier reliant ce plateau à la travée centrale de la nef (par où entraient, à travers le public, les personnages bibliques costumés), des places numérotées sur les bancs dans la nef pour le public, de la chaire d'où le Lecteur introduit chaque acte d'extraits bibliques. Les deux moments clés du jeu photographiés sont le sacrifice d'Isaac par Abraham (avec les serviteurs qui se cachent les yeux et l'Ange aux grandes ailes brillantes prêt à interrompre le geste d'Abraham) et juste avant la mort du patriarche la vision qui lui est donnée de sa descendance par l'Ange, jusqu'à l'enfant Jésus présenté par Marie levée au fond avec un rayon de lumière descendant au devant.
La troisième reproduction photographique (7 / 5 cm) – réalisée aussi pour l'exposition de 1987 – montre un dessin de René AUBERJONOIS intitulé « Le Sacrifice d'Abraham - Les Dignitaires » avec les personnages assis au fond du dispositif de part et d'autre de Marie avec l'enfant Jésus sur les genoux.

Préparation du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-1-2-4-1
  • SSSDossier
  • février-mars 1945
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Liste des costumes de la création fournis par Mme MUSSART (photocopies de 2 pages dactylographiées).
  • Photocopie de l'affichette annonçant les 7 représentations en 1945 dans l'église de Môtiers (Val-de-Travers).
  • Feuille de notes de Doris JAKUBEC.

Vendanges, vendanges (tapuscrit)

Tapuscrit de 45 p. de feuilles copies carbone (encre violette) avec de nombreuses corrections manuscrites et suppressions de l'auteur. Le paquet de feuilles est tenu par 3 trombones de laiton (les pages 44 et 45 sont détachées). Ce système de fixation bricolé est typique de la fin de la période romande de CHAVANNES et date donc d'avant la fin de l'année 1922. Par ailleurs, l'usage de numéroter les rôles et même les figurations se retrouve dans d'autres tapuscrits de CHAVANNES, comme les corrections au crayon plutôt qu'à la plume.

Texte

Deux versions dactylographiées très similaires, toutes les deux de 19 pages et 1 page titre, où les rares coquilles corrigées (cancelage p 5) ou à la main (p. 7, 10, 18) de la 1ère version sont enregistrées au propre dans la seconde.
Première version : couverture de carte souple beige-vert avec titre à la main tout en majuscules « Les Filles sur le mur » puis en trois lignes au-dessous « Intermède / par / Fernand Chavannes», contenant 20 feuillets de papier pelure filigranés Sihl Mills Typewriter tenues ensemble originellement par 4 trombones de métal doré dont seul celui du haut a survécu.
2e version: couverture de carton rigide avec dos façon cuir, vert, par dessus 3 grandes agrafes. Les 20 pages sont de papier vergé au filigrane de trèfle à 4 feuilles.

Texte

  • Photocopie reliée press-pan de la 1ère version, intitulée « Napoléon à l'Île d'Elbe » à l'intention de Mme JAKUBEC.
  • 2 tapuscrits originaux de « L'Île d'Elbe », sous couverture de carte souple rouge-orange muette avec le tampon de l'Agence COMPÈRE. Le premier a le tampon avec le tél. Trudaine 10 33, et compte 81 ff. : il s'agit d'une version antérieure qui porte le titre manuscrit au 1er feuillet, et dont les retouches se retrouvent en partie dactylographiées dans l'autre. Le second est une version amplifiée, de 112 ff., avec cinq personnages masculins de plus autour de Napoléon. Le titre est écrit à la machine au 1er feuillet, et comporte encore des retouches, effacements ou recouvrement. Le tampon donne le tél. Trinité 10'33.
  • Photocopie non reliée de cette dernière version, à l'intention de Mme JAKUBEC.

Nocturne

Copie dactylographiée.

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

Altitude

« Altitude » est une nouvelle de 25 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier, où les agrafes sont couvertes par la couverture qui a été bricolée, comporte de nombreux ajouts à l'encre, de la main de CHAVANNES.

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

RAMUZ double son rythme de travail

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur 1 f. pliée en deux. L' adresse « 24, rue Boissonade (XIVe) » est imprimée en conséquence, à mi-page. Juste avant Noël et Nouvel An, RAMUZ donne de ses nouvelles à CHAVANNES. Il dit en cette période ruminer des souvenirs et, pour s'en débarrasser, travailler encore plus, écrivant non plus seulement la journée mais encore les soirs après le repas. Ce rythme lui a permis de terminer un roman en un mois et demi, cinq ou six nouvelles et « Samuel Belet » qui paraît en feuilleton dans la « Bibliothèque Universelle » qui expurge son texte, qu'il rétablit ensuite pour l'impression en volume [« Vie de Samuel Belet » paraitra en 1913]. Il confie à CHAVANNES de plus en plus se faire confiance et se laisser aller, comme écrivain, à son intuition et laissant de moins en moins de place à « la raison pure » [...] ce qui vient du dehors ce ne sont que des recettes. » Dit à CHAVANNES qu'il n'a pu encore lire ses nouvelles parues dans des journaux suisses qu'il ne reçoit pas, mais qu'il les attend des AUBERJONOIS, et que s'il veut passer à Paris, il peut toujours loger chez lui. En post-scriptum avise qu'Alexandre BLANCHET a perdu sa mère.

« Fernand CHAVANNES » par C.-F. RAMUZ version manuscrite de l'article destiné au « Curieux »

Photocopie du manuscrit daté du 20 mars et signé C.-F. RAMUZ, qui l'écrit en hommage à son ami Fernand CHAVANNES, le jour où paraît dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » le faire part de décès. RAMUZ qui destine ce texte au « Curieux », hebdomadaire nommément désigné, va encore modifier son texte avant publication le 28 mars 1936, première (et dernière) collaboration volontaire de RAMUZ à cette publication. 8 pages photocopiées agrafées.

Contexte familial CHAVANNES et MUSSARD

Comprend des archives relatives à Odette CHAVANNES, mère de Marianne et Nicole MUSSARD, conjointe d'André Auguste MUSSARD, fille d'Ernest (Charles Edouard) CHAVANNES, lui-même frère de Fernand CHAVANNES, ainsi qu'à d'autres membres de ces deux familles.

Programme

  • Petit tirage photographique (8 / 5 cm) d'un dessin d'AUBERJONOIS (projet de couverture non utilisé pour l'édition du texte de la pièce aux Editions des Lettres de Lausanne)
  • Copie noir/blanc sur papier photographique de grandeur A4 de la couverture du programme de Belles-Lettres de Lausanne 1928 avec dessin d'un couple de brantard et cueilleuse signé J. GAGNEBIN (inspiré de BISCHOFF et d'AUBERJONOIS).
  • Photocopie de la couverture et de deux pages du programme avec liste des rôles et indication que les décors sont de G. A. Augsbourg [Géa AUGSBOURG].

Remaniements du texte de « Magie » par CHAVANNES seul, qui l'explique à CHANCEREL

Lettre seulement datée de « lundi », mais qui précède toutes les autres à ce destinataire et par son contenu peut être considérée comme du 1er juillet 1929. On y comprend que la collaboration de CHAVANNES avec CHANCEREL le mystique n'a pas toujours été des plus heureuses : la pièce a été tournée vers des considérations de morale religieuse et CHAVANNES a dû refaire une partie du travail pour que PITOËFF retrouve de l'intérêt au projet.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, enfants

Portrait de Fernand CHAVANNES encore enfant, photographié avec ses deux frères, Louis et Ernest, par le photographe O. WELTI, 6 rue du Midi à Lausanne. Né en août 1868, Fernand semble ici avoir environ 7 ans d'où la date estimée vers 1875. Document légendé au verso au stylo bille bleu par un enfant d'Ernest CHAVANNES, désigné en premier comme « Papa », à droite, poursuivant avec Fernand (debout à gauche), puis Louis assis.

Préparation et programme du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-1-2-3-1
  • SSSDossier
  • juin-juillet 1936
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Manuscrit original de C.-F. RAMUZ qui présente « Le Mystère d'Abraham » dans le programme de cette réalisation (2 feuillets écrits au recto, conservés sous chemise A5). Ils portent au crayon, sur le premier la date du < 26 octobre 1936 > [qui ne peut être qu'une date de réexpédition du texte à quelqu'un, après son édition dans le programme imprimé pour la représentation du 26 juillet 1936] et le 2e < Becs / R.> écriture et formule qui ne sont pas de C.-F. RAMUZ.
  • 3 photocopies (1987) de dessins [de Jean-Louis GAMPERT] pour les costumes de la représentation.
  • « Un poète protestant : Fernand CHAVANNES » par Jean-Bernard BOUVIER, article sur « Le Mystère d'Abraham » à l'occasion de sa réalisation le dimanche 26 juillet 1936 au Camp de Vaumarcus, paru p. 237-243 de la revue « Les Cahiers protestants » 20e année, n° 4, juin 1936. Exemplaire dédicacé par Jean-[Bernard BOUVIER] à Odette et André MUSSART.
  • Programme en trois volets (6 p.) avec illustration de [François] Barraud (†) représentant un Ange devant un homme à genoux (1), le texte de présentation original de RAMUZ (2-3), le « cortège des acteurs » tiré du texte (moins les 2 filles de Lot) (4), « La Compagnie de la Saint-Grégoire, de Neuchâtel jouera « Le Mystère d'Abraham », tiré de la Bible par Fernand CHAVANNES, le dimanche 26 juillet [1936] à Vaumarcus et les 24 et 25 octobre à Lausanne » ; « Costumes exécutés d'après les maquettes de J.-L. GAMPERT, avec la collaboration de Méta Budry » (5), 1 bl (6).

Iconographie du spectacle

2 photographies (9 / 14 cm et 14 / 9 cm) du Mystère d'Abraham de CHAVANNES mis en scène par Bertrand LIPP avec le Théâtre à l'Église : les deux images concernent l'épisode du sacrifice d'Isaac par Abraham.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

Iconographie

Grand tirage (20 / 31 cm) probablement en 1987 d'une photographie prise en 1920 par François Simon (le futur comédien Michel Simon) à Genève au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais. On reconnait entre les deux gendarmes Farinet, joué par Georges Pitoëff, et presque au centre, en noir avec un col en V blanc, Ludmilla Pitoëff, qui jouait la Belle Gabrielle.

Jacques & Jean

« Jacques / & / Jean. / Pièce en cinq actes » se présente sous la forme de 4 tapuscrits, 1 par acte, sauf le dernier qui contient le court 4e acte et le 5e acte à la suite. Ensemble 91 ff. (2 titre et rôles, puis 89 ff. numérotés en continu) sur papier vergé semi transparent des papeteries Sihl Mills Pure Linen (filigrane). Les couvertures muettes sont de papier fort à la texture de papyrus bleu-vert recouvrant 3 agrafes de côté. Cet aspect matériel indique une réalisation en Suisse romande, probablement à Lausanne. Par ailleurs, le texte encore proche du naturalisme comme l'étude psychologique de la rivalité entre deux frères suggère le début de la période de retour en Suisse romande de CHAVANNES.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

Arbre généalogique de la famille CHAVANNES

  • Arbre généalogique de la famille CHAVANNES : la 1ère édition [détachée de l'ouvrage d'Ernest CHAVANNES, qui suit] et seconde édition datée de décembre 1892. Tout à droite en bas de l'arbre apparaissent Fernand (1868), ses deux frères Ernest (1869) et Louis (1871) et demi-frères C.-E.-André (1882) et M.-E.-Étienne (1890). Sont ajoutés manuscrits les 4 enfants d'Ernest et de Marie DUFOUR : Marcelle, Marc, Odette et Noëlle.
  • Ernest CHAVANNES, « Notes sur la famille CHAVANNES », Lausanne, Impr. G. Bridel, 1882.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

Souvenirs de Marthe REVERDIN (alliée MUSSARD)

Tapuscrit de 20 pages dactylographiées, daté de « Genève, octobre 1976 », et adressé par Marthe MOTTU-REVERDIN, qui parle à ses petits enfantas de leur grand-père le pasteur Henry MOTTU.

Change

  • « Change / Comédie burlesque / en 3 actes ». La plus ancienne des deux versions connues de cette pièce porte sur la première page, non numérotée, celle du titre, de la main de CHAVANNES, son nom et sa dernière adresse < F. CHAVANNES / 7. rue de Solférino / Paris VIIe >. Elle est composée de 2 ff. pour le titre et la liste des rôles, de 27 ff. pour l'acte 1, de 32 ff. pour l'acte II, de 30 ff. pour l'acte III et d'un f. blanc, soit 92 ff. Elle comporte quelques retouches manuscrites, qui n'ont pas été enregistrées (ou pas de cette manière) dans l'autre tapuscrit. Acte I f. 9, f. 12, f. 26 (ajout au crayon), Acte II f. 7 (toute la proposition disparaît dans la version ci-dessous), f. 13, Acte III, f. 14, f. 17. A l'acte III f. 4 une inversion a été enregistrée et même adaptée plus heureusement dans la version ci-dessous, f. 7 un mot ajouté est à sa place dans la version suivante. A l'acte III f. 5 une didascalie au crayon, n'apparaît pas dans la version ci-dessous, sans doute parce qu'elle est devenue inutile (le personnage double assume d'appeler celui qui entre de deux noms différents).
  • La seconde versions connue de ce même texte comporte de notables différences, semble heureusement resserrée, recentrée sur le dédoublement de personnalité du personnage féminin central. Elle compte 2 + 25 + 32 + 31 (30 + bis) ff. et ne comporte pas de retouches manuscrites, mais il y a une importante modification en pages 7 et 7 bis de l'acte V avec suppression d'une page remplacée par un double feuillet, élimination d'un texte de délire d'un des personnages féminin remplacé par celui du double personnage féminin des Nelly I et II.

Types historiques

Photocopie. A la note amusée de CHAVANNES qui s'étonne de la conservation des attitudes à travers les âges, répond Charles-Albert CINGRIA qui pense qu'il s'agit de mimétisme.

Vénus, comédie-féerie en 4 actes et six tableaux (anonyme)

Photocopies d'un tapuscrit anonyme ramené par Joël AGUET du grenier de Jacques COPEAU parce que le titre évoque celui de « La Vénus du Lac ». Hélas, cette histoire ne correspond pas du tout avec ce que la critique a évoqué de « La Vénus du Lac » qui était le nom d'un bateau sur le Léman ; le texte de CHAVANNES n'a toujours pas été retrouvé. Quant à cette « Vénus » d'auteur anonyme, elle ne rappelle en rien les thématiques ni la manière de CHAVANNES. Fait partie du contexte général.

Villes vaudoises. La très vieille petite ville (Nyon)

Copie dactylographiée. Description de Nyon comme une ville divisée entre milieux qui se veulent aristocratiques, restent arqués sur leurs singularités et privilèges, mais se meurent sans descendance. Vision assez cruelle et contrastée avec de nouveaux habitants et beaucoup de jeunesse qui monte.

10. Copie de 4 lettres de mars à octobre 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-10
  • Pièce
  • 8 mars 1907 - 28 octobre 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Suite et fin de la lettre commencée au f. précédent) de Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES ajoute que si ce n'est plus possible d'aller loger chez eux (chez les RAMUZ), il ira à l'hôtel, mais que si c'était toujours possible, il expédierait une carte juste avant de partir pour confirmer son arrivée, le dimanche [le 10 mars, donc].

  • CHAVANNES envoie de Pully une carte postale, le vendredi 8 mars [selon D. JAKUBEC, qui donne une date estimée (le cachet postal n'était peut-être pas lisible), pour dire qu'il partira de Lausanne dimanche soir [Il sera donc à Paris dès le lundi 11 mars 1907].

  • CHAVANNES envoie de Pully le samedi une carte postale à RAMUZ résidant à l'av. de Beaulieu, qui a passé chez lui avec A. [sans doute AUBERJONOIS], alors qu'il était absent. Il les invite les deux pour le jour même ou le lendemain. Carte datée par D. JAKUBEC du 13 juillet 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi une carte postale à RAMUZ pour l'inviter chez lui le mercredi à 7 h. « avec NICATI » [Jules NICATI, directeur du Conservatoire de musique de Lausanne de 1908 à 1921 (cf Ram.A.T. IV, p. 160)]. Carte datée par D. JAKUBEC du 19 août 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi, une lettre à RAMUZ qui est alors à Lens pour l'avertir qu'il va monter le voir, lui demande s'il peut le loger dans une chambre qui n'a pas besoin d'être chauffée, mais où il puisse travailler au chaud. Lettre datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907 qui se termine au f. suivant.

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

Ouvrages précieux joints par Odette MUSSARD

  • Henry SPIESS, « L'Amour offensé, poème », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 6e cahier de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté [1917].
  • C.F. RAMUZ, « La Guérison des maladies », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 9e, 10e et 11e cahiers de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté (après 8 expl. sur hollande, seul grand papier) [1917].
  • C.F.RAMUZ, « Raison d'être », Lausanne, Le Verseau, juin 1926, réédition à 444 exemplaires, numéro XXII des 33 sur grand hollande signé et dédicacé par RAMUZ en juin 1927 à la Fête de Montbenon.
  • Colette, « Pour un herbier », Lausanne, Mermod, Cercle du bibliophile, [1955].

Le Hérissé

« Le Hérissé / Pièce en / 3 parties et 7 tableaux / d'après un roman d'Edgar Wallace » selon le titre complet dactylographié en 1ère page est un tapuscrit copié par H. COMPÈRE, tél. Trinité 10'33, donc de la dernière période parisienne de CHAVANNES. Il compte 1 f. titre, 1 f. rôles et 1ère partie – 1er tableau 27 ff., 2e tableau 22 ff., ; 2e partie – 3e tableau 29 ff., 4e tableau 25 ff. ; 3e partie – 5e tableau 35 ff., 6e tableau 9 ff., 7e tableau 11 ff. Soit 160 ff. Il s'agit d'une adaptation de roman américain, où se retrouvent les indignations de Fernand CHAVANNES contre une société qui écrase les imaginatifs, fussent-ils industriels. L'ennemi, ici, est banquier.

11. Copie de 2 lettres de janvier 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-11
  • Pièce
  • 3 et 17 janvier 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • suite et fin de la lettre de CHAVANNES à RAMUZ, alors à Lens, datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907. À la fin CHAVANNES salue [Albert] MURET, peintre et écrivain vaudois, habitué du lieu, qui a arrangé le séjour de RAMUZ.

  • CHAVANNES de Pully le 3 [janvier 1908] remercie d'une carte postale RAMUZ retourné (?) au 17 rue Froidevaux (14e ) pour ses bons vœux, envoie les siens, parle du froid et de la vie arrêtée, aussi en lui.

  • CHAVANNES de Pully un jeudi, fait une lettre à RAMUZ qui écrit son roman valaisan [« Le Village dans la montagne » sera publié à l'été 1908]. CHAVANNES évoque sa difficulté à travailler, et ce qu'il doit chercher avant de pouvoir avancer. Il évoque sa pièce « Jephté », sur laquelle il dit « s'appesantir »... Cette lettre, datée par D. JAKUBEC du 17 janvier 1908, se termine au feuillet suivant.

Photocopies et reproduction tramée

Deux [mauvaises) photocopies rappellent l'existence dans le fonds Luc BISCHOFF de deux photographies de Fernand CHAVANNES au temps des « Cahiers Vaudois », l'une où il est assis sur un talus entre Alexandre CINGRIA et C.-F. RAMUZ, l'autre où il figure tout à droite et hors de la photocopie, après Paul CLAUDEL, Eve FRANCIS, Henry BISCHOFF, René MORAX, Edmond GILLIARD, Charles-Albert CINGRIA. La coupure de presse jaunie sans référence reproduit un portrait de Fernand CHAVANNES de face trinquant la main droite levée, les yeux et le visage souriant sous un chapeau clair et semble-t-il malgré la très mauvaise qualité du tramage grossier, la petite moustache blanche qu'il avait seulement dans les dernières années de sa vie (RAMUZ, « Vie », nov. 1936). [ Cette image a paru dans la « Tribune de Genève » du 28 avril 1937 pour illustrer l'article d'hommage signé Jean MARTEAU. ]

Mémorial d'une âme simple

Évocation familiale, en manuscrit et encore à l'état de brouillon. Texte titré « Mémorial d'une âme simple » avec sur la couverture bleue du cahier « Grand'mère » indiqué à la plume de la main de Fernand Chavanne, puis au stylo bille « CARRARD ». Ce cahier est semblable à ceux utilisés par CHAVANNES pour son « Journal » et peut donc être situé comme eux entre 1902 et 1910. Seuls les 8 premiers feuillets sont écrits à l'encre de chine et notablement raturés. Ce brouillon s'interrompt sur l'évocation successive d'autres figures familiales. Les 3 dernières pages accumulent des notes au crayon gris autour du même sujet. Il s'agit de sa grand-mère maternelle (donc la mère de Gertrude CARRARD, sa mère et celle de ses deux frères Ernest et Louis CHAVANNES). Cette aïeule – Elisabeth CARRARD – est née « Louise Adèle Charlotte Marie Elisa, fille de Charles Louis Timothée BUGNION de Lausanne et de Charlotte, née GAULIS, sa femme, le 7 avril 1820 à Lausanne. Et a été baptisée dans le temple de la Cité [Cathédrale de Lausanne] le vendredi 26 mai 1820 ; parrain Louis Fevot de Lausanne et marraine Adèle Fevot, sa femme, née Du Basson, ainsi que Charles Dapples, ministre du St-Evangile, et Marianne Dapples de Lausanne (cf Registre de la paroisse réformée de Lausanne Eb 71/12/p. 186) ; contrairement à ce que dit F. C. son prénom officiel a toujours été Elisa : c'est une sœur, née 3 ans avant elle, le 5 août 1817 qui se prénommait « Françoise Robertine Charlotte Louise Elisabeth» et qui est sans doute morte entre son baptême le 12 septembre 1817 et la naissance de la nouvelle Elisa (cf même registre, p. 40)]. Elle a grandi dans la maison de la Cité où se trouve actuellement le Petit Théâtre de Lausanne.

Guérison

« Guérison / Pièce en 3 actes et 5 tableaux » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit dactylographié par l'Agence COMPÈRE à Paris, au tél. Trinité 10'33. Paginé par tableaux avec 1 f. titre, 33 ff. , 19 ff., 19 ff., 33 ff. et 32 ff, soit 137 ff. Cette pièce est inspirée de la dernière lutte de Mary Baker Eddy (1821-1910), qui à la toute fin renonce. Comme les premières publications en français des textes de cette fondatrice de la Science chrétienne ne sont pas antérieures à 1928, et que les premières informations biographiques en français la concernant enregistrées à la BNF ont paru dans la « Revue de France » du 15 août 1932, cette pièce peut être considérée comme la dernière de Fernand CHAVANNES.

12. Copie de 3 lettres de janvier à mai 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-12
  • Pièce
  • 28 janvier 1908 - 18 mai 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Suite et fin de la lettre de CHAVANNES à RAMUZ où, après avoir évoqué sa pièce « Jephté », il aimerait pouvoir la lui lire, ou qu'il lui la lise. Semble s'être fâché avec Louis DEBARGE, de la « Semaine littéraire » et demande à RAMUZ s'il peut intercéder. Envoie ses amitiés à SPIESS et à BOVY. Lettre datée par D. JAKUBEC du 17 janvier 1908.

  • Carte postale de CHAVANNES avec manques de texte [sans doute au verso du timbre découpé] pour remercier RAMUZ de lui avoir écrit et fait parvenir une image avec de grands personnages en manteaux rouges sur soleil couchant. Il avertit qu'il risque de devoir se rendre à Naples chez son frère, ce qui l'ennuie. Il fait ses amitiés à SPIESS et à BOVY qui sont encore avec RAMUZ. Carte datée par D. JAKUBEC du 28 janvier 1908.

  • CHAVANNES écrit de Pully un vendredi soir à RAMUZ à La Sapinière, sur l'av. de Beaulieu, à Lausanne, pour annuler un rendez-vous arrangé au cours de l'après-midi pour le lendemain soir « avec la personne qui doit me copier mon acte (elle n'est libre que le soir), pour lui expliquer – – » [sans doute un ou une dactylographe qui fait ainsi des heures supplémentaires, systèmes de fortune et toujours bricolés comme en témoignent les reliures toutes différentes des tapuscrits de la période où CHAVANNES réside à Pully]. Il demande à RAMUZ de reporter leur rendez-vous du samedi au lundi soir : il a envie de parler avec lui de style. Lettre datée par D. JAKUBEC du 21 février 1908.

  • Carte postale écrite par F. CHAVANNES un lundi pour se réjouir que RAMUZ soit à nouveau à Lausanne et pour l'inviter à venir le mercredi chez lui, ou sinon le vendredi. Carte datée par D. JAKUBEC du 18 mai 1908.

Villes vaudoises. Renens-Gare

Copie dactylographiée par D. JAKUBEC de cette courte nouvelle de CHAVANNES décrivant un couple de hasard, qui « s'amuse » des loisirs que peuvent se payer les ouvriers à Renens. La part sociologique est aussi forte que la description de cet espace pré-urbain encore peu construit.

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

Villes vaudoises. Moudon

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur Moudon, et surtout son histoire et la part que ce lieu prit dans le vieux fonds démocratique des Vaudois.

De Palladii raptu

Article de presse incomplet [paru dans « L'Estafette » du 20 juin 1891] qui signale la parution de la dissertation latine de Fernand CHAVANNES « De Palladii raptu » comme mémoire de fin d'étude de l'Université de Berlin et qui y a été publiée (Berlin, Heinrich et Kemke, 1891). Le prix d'origine de cette brochure (à retrouver !) était de 1 mark 50. Le Palladium, statue de Pallas, fille de Jupiter et protectrice de Troie, qu'Ulysse aurait réussi à dérober : CHAVANNES montre qu'il s'agit d'un mythe argien.

13. Copie de 4 cartes postales de juin 1908

  • CHAVANNES invite un mercredi RAMUZ à souper le jeudi à 7 h. avec le couple GRIVEL à Pully, aux Prases. Carte datée par D. JAKUBEC du 3 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un vendredi RAMUZ à venir lui donner un coup de main au jardin – dès 4 h s'il fait beau – et en tous les cas à souper le lendemain samedi à Pully, aux Prases. Il a cherché à voir AUBERJONOIS, sans succès. Carte datée par D. JAKUBEC du 12 juin 1908.

  • CHAVANNES répond un mardi à RAMUZ pour un rendez-vous le vendredi à souper à 7 h. à Pully, aux Prases. Ils doivent discuter de quelque chose et CHAVANNES souhaite lui « dire ce qu'[il] en pense [...] à présent qu'un peu de recul [lui] fait mieux voir la chose » [Ce pourrait être à propos du Théâtre du Jorat qui joue en alternance « Henriette » et la reprise de « La Dîme » de René MORAX, cf Ram.A.T. IV p. 24]. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un mardi RAMUZ à venir à Pully, aux Prases le vendredi, mais après le souper, sa cuisinière et bonne qui se prénomme Aline (!) fait la lessive et ne peut préparer de repas. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

14. Copie de 4 lettres de juin à juillet 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-14
  • Pièce
  • 26 juin 1908 - 22 juillet 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, qui a manqué RAMUZ, passé à l'improviste, l'invite un vendredi pour le lundi suivant à souper à Pully, aux Prases, à 7 h. D. JAKUBEC date la carte du 26 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un jeudi RAMUZ a passer voir les petits chiens [peut-être une portée due à l'animal qui apparaît à son côté dans sa photographie en chasseur ; voir ses portrait en P27 /D-1-6 ], par exemple pour souper à Pully, aux Prases, le samedi. D. JAKUBEC date la carte du 16 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le vendredi à RAMUZ pour annuler sa proposition de souper du samedi, souhaitant aller ce soir là à Tivoli voir [René ] MORAX [Il se tint là à Lausanne un meeting de 1200 personnes pour protester contre la décision du Tribunal fédéral d'extrader en Russie le révolutionnaire russe WASSILIEFF, qui laisse en Suisse femme et enfant, et MORAX était un des orateurs; de semblables protestations ont eut lieu à Genève, au Palais Électoral]. CHAVANNES souhaite lui parler de sa propre pièce « Jephté » [avec l'espoir de la faire jouer au Jorat ?]. Il regrette de manquer, en plus de RAMUZ, [Adrien] BOVY qui aurait pu venir avec lui, et propose en remplacement la date du lundi suivant [le 22]. D. JAKUBEC date la carte du 17 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le mercredi à RAMUZ pour rappeler l'invitation à souper du soir même, à 7 h. L'invitation du lundi a dû se transformer en une invitation pour le mercredi. D. JAKUBEC date la carte du 22 juillet 1908.

Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

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