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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Iconographie

Grand tirage (20 / 31 cm) probablement en 1987 d'une photographie prise en 1920 par François Simon (le futur comédien Michel Simon) à Genève au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais. On reconnait entre les deux gendarmes Farinet, joué par Georges Pitoëff, et presque au centre, en noir avec un col en V blanc, Ludmilla Pitoëff, qui jouait la Belle Gabrielle.

Iconographie diverse

  • 4 photographies rappelant les Ballets Russes.
  • 2 reproductions, en couleur et en noir-blanc, de la peinture de René Auberjonois intitulée « Hommage à Madame Pitoëff » avec portraits d'Ernest ANSERMET, Igor STRAWINSKI, C.-F. RAMUZ et René AUBERJONOIS autour de Ludmilla PITOËFF.
    -Reproduction du dessin de Théodore STRAWINSKY enfant qui a croqué le Théâtre de Lausanne le soir de la création de l'« Histoire du Soldat ».
  • Reproduction de la page titre de la « NRF » du 1er juillet 1914, où les notes sur le théâtre concernent Le Vieux-Colombier de Copeau.
  • Reproduction d'une scène de « L'Amour médecin » de Molière au Vieux-Colombier en octobre 1913.

Iconographie du spectacle

2 grands tirages (21 / 30 cm) réalisés pour l'Exposition Chavannes de 1987 : photographies de scène dont les originaux sont conservés au Musée de l'Élysée (Lausanne). Dans le chœur de l'église de Pully, vue du plateau aménagé à environ 70 cm du sol, de l'escalier reliant ce plateau à la travée centrale de la nef (par où entraient, à travers le public, les personnages bibliques costumés), des places numérotées sur les bancs dans la nef pour le public, de la chaire d'où le Lecteur introduit chaque acte d'extraits bibliques. Les deux moments clés du jeu photographiés sont le sacrifice d'Isaac par Abraham (avec les serviteurs qui se cachent les yeux et l'Ange aux grandes ailes brillantes prêt à interrompre le geste d'Abraham) et juste avant la mort du patriarche la vision qui lui est donnée de sa descendance par l'Ange, jusqu'à l'enfant Jésus présenté par Marie levée au fond avec un rayon de lumière descendant au devant.
La troisième reproduction photographique (7 / 5 cm) – réalisée aussi pour l'exposition de 1987 – montre un dessin de René AUBERJONOIS intitulé « Le Sacrifice d'Abraham - Les Dignitaires » avec les personnages assis au fond du dispositif de part et d'autre de Marie avec l'enfant Jésus sur les genoux.

Iconographie du spectacle

« Le Mystère d'Abraham » de Fernand CHAVANNES a été réalisé par Jean KIEHL avec sa Compagnie de la Saint-Grégoire, à Vaumarcus en juillet 1936. Deux photographies de scène montrent un dispositif scénique en plein air à plusieurs niveaux recouverts de tissus. Dans le pré hors scène, deux costumes somptueux de descendants d'Abraham se font admirer. Deux petites photos montrent C.F. RAMUZ parlant avec Jean KIEHL et KIEHL seul.

Iconographie du spectacle

2 photographies (9 / 14 cm et 14 / 9 cm) du Mystère d'Abraham de CHAVANNES mis en scène par Bertrand LIPP avec le Théâtre à l'Église : les deux images concernent l'épisode du sacrifice d'Isaac par Abraham.

Iconographie familiale

  • Profil gauche d'un homme à la chevelure et à la barbe blanche ; photographie de Pricam ; ovale légendé au verso « Jules MUSSARD / papa / 1930 ».
  • Deux portraits de face d'hommes âgés, par le photographe de Jongh à Lausanne, l'un légendé au verso < 1958 Lausanne > pourrait être Louis et l'autre non légendé pourrait être Ernest CHAVANNES, les deux frères de Fernand.

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

Jacques & Jean

« Jacques / & / Jean. / Pièce en cinq actes » se présente sous la forme de 4 tapuscrits, 1 par acte, sauf le dernier qui contient le court 4e acte et le 5e acte à la suite. Ensemble 91 ff. (2 titre et rôles, puis 89 ff. numérotés en continu) sur papier vergé semi transparent des papeteries Sihl Mills Pure Linen (filigrane). Les couvertures muettes sont de papier fort à la texture de papyrus bleu-vert recouvrant 3 agrafes de côté. Cet aspect matériel indique une réalisation en Suisse romande, probablement à Lausanne. Par ailleurs, le texte encore proche du naturalisme comme l'étude psychologique de la rivalité entre deux frères suggère le début de la période de retour en Suisse romande de CHAVANNES.

Journal 1902 I Prés-ville [Lausanne]

  • 1er cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 Près-ville I ». Il court de janvier à mars 1902. Cahier B5 de 20 ff. écrits au recto et au verso.

Journal 1902 II

  • 2e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 II ». Cahier B5 de 20 ff. écrits pour la plupart au recto et au verso. Commence en mars 1903 et indique < mi-mars déménagement à Pully, fin mars malade à Paris >. La dernière indication datée est de < janvier 1903 > juste avant le milieu du cahier : on peut admettre qu'il va jusqu'en avril, le cahier suivant commençant en mai 1903.

Journal 1903 (mai) à 1904 (mars)

  • 3e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal mai 1903 à mars 1904 III ». Cahier B5 de 30 ff. écrits au recto et au verso.
  • Copie dactylographiée (carbone noir) paginée de 1 à 40. Avec l'indication suivante en rouge sur un carton : « Les parties marquées de rouge n'ont pas été publiées dans « Études de Lettres », 1970. D. J. [ Doris JAKUBEC ].

Journal 1904 (mars) à 1906 (janvier)

  • CH 000225-8 P027-B-4
  • SDossier
  • Mars 1904 - janvier 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • 4e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal mars 1904 - janvier 1906 IV ». Cahier B5 de 30 ff. écrits au recto et au verso.
  • Copie dactylographiée (carbone noir) paginée de 41 à 79.

Journal 1906 (février) V - Pully [et de décembre 1908 à 1910]

  • 5e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal février 1906 V Pully ». Cahier de 32 ff. écrits au recto et au verso.
    NB 1 : au 16e feuillet, ce cahier est daté de < décembre 1908 >, ce qui signifie que les trois cahiers suivants datés de mars à septembre 1908 s'intercalent chronologiquement au milieu de celui-ci dont la dernière date donne < février 1910 > vingt pages avant la dernière du cahier, écrit jusqu'à la fin.
    NB 2 : reçu plus tard que les autres (comme les deux plus anciens), ce cahier n'a pu être pris en compte pour l'édition du Journal en 1970 et n'a pas non plus fait l'objet d'une copie dactylographiée.

Journal 1908 / 1 : du 15 mars au 7 avril

  • 6e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1, 15 mars 1908 au 7 avril ». Cahier de 20 ff. écrits au recto et au verso.
  • Copie à la machine à écrire (carbone noir) paginée de 80 à 115.

Journal 1908 / 2 : du 7 avril au 20 juin

  • 7e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « II 1908, 7 avril au 20 juin ». Cahier de 20 ff. écrits au recto et au verso qui s'achève sur un fragment de phrase qui se poursuit au 8e cahier.
  • Copie à la machine à écrire (carbone noir jusqu'à la p. 128, puis bleu ensuite), paginée de 116 à 151.

Journal 1908 / 3 : du 20 juin au 3 septembre

  • CH 000225-8 P027-B-8
  • SDossier
  • 20 juin 1908-3 septembre 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • 8e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « III 1908 / 20 juin [1908] au 3 septembre 1909. Cahier B5 de 28 ff. écrits au recto et au verso. Poursuite du 7e cahier avec la fin d'une phrase qui y commence. De même, ce cahier s'achève sur une phrase qui se poursuit sans doute sur un 9e cahier non retrouvé à ce jour, qui devait courir jusqu'en novembre 1908, puis reprise en décembre 1908 dans le 5e cahier.
  • Copie à la machine à écrire (carbone bleu) paginée de 152 à 202.

La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

La Grande Guerre du Sondrebond

Copie dactylographiée de la critique fournie par Fernand CHAVANNES en faveur du texte de C.–F. RAMUZ « La Grande Guerre du Sondrebond », éclairage qui tente de prévenir les préventions contre la forme.

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

La Lettre

Copie dactylographiée.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

La Rougeole

« La Rougeole / pièce en un acte » (dont l'ancien titre, biffé, était « Jeunesse ») se présente sous la forme d'un cahier de copie manuscrite de l'Agence H. Compère (6 rue Hippolyte-Lebas à Paris). 36 ff. non paginés (soit : 1 p titre, 1 bl., 1 p rôles, 1 bl., 65 pages écrites recto-verso et 3 bl.). La mention sur la p. titre de l'adresse parisienne de <F. CHAVANNES / 15 rue Froidevaux > biffée au crayon et remplacée par son adresse à Bourg-la-Reine situent la pièce et ses diverses retouches manuscrites entre le temps ou CHAVANNES écrit à RAMUZ qu'il cherche à rencontrer André ANTOINE pour lui confier le texte (décembre 1902) et celui où il suit son école d'arboriculture à Bourg-la-Reine de janvier à juillet 1905 (cf D. JAKUBEC).

La Suisse italienne

Copie dactylographiée. Comme il le fait pour certains villages vaudois, CHAVANNES décrit ici le Tessin avec des considérations mêlant histoire et géographie physique : « ainsi ce serait le paysage qui décide tout. » Il rapporte des particularités éclairant une forme d'esprit et une forme de bien vivre seulement gâtée par « trois plaies de ce pays » : « les procès, la politique et les Allemands. » Ce qui dans sa perspective inclut « Suisses et autres ». Selon une note de D. JAKUBEC, ce texte est à comparer avec l'ouvrage d'Alexandre Cingria « Itinéraires autour de Locarno » (qui paraîtra vingt ans plus tard).

La Tragédie de Napoléon

  • « La Tragédie de Napoléon / Pièce en 3 actes » se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte, chaque acte étant indiqué à la machine à écrire sur la couverture. Pour le 1er Acte, la couverture porte toujours le titre « Le Grand Homme » à la machine, corrigé à la main en « La Tragédie de Napoléon ». Version notablement amplifiée du « Grand Homme » envoyé à COPEAU en 1922, cette pièce sous son nouveau titre – a été envoyé le 20 mai 1926 par CHAVANNES à Albert FOURTIER, administrateur et second de Firmin GÉMIER au Théâtre National Populaire (cf Correspondance). Ces 3 tapuscrits qui comportent de très nombreuses modifications manuscrites comptent respectivement : « 1er Acte » 65 ff. ; « Acte II » 54 ff. ; « Acte 3e » 59 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies au papier carbone. Les couvertures sont similaires de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à dte des couvertures (sans mention de téléphone). Cette copie très corrigée a dû être envoyée à COPEAU après avoir été recopiée au propre pour FOURTIER et le TNP.
  • Photocopie du document précédent réalisé à l'intention de Doris JAKUBEC (1987), reliée press-pan.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

L'Après-midi à la campagne

« L'Après-midi / à la / campagne / Comédie en un acte » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit de 29 ff. (1 titre, puis paginés 1-28) sur papier vergé au filigrane Typewriting Bank Extra Strong, sous couverture de carte souple jaune orange avec 3 agrafes à 1 cm du bord. Timbre à froid au verso de « Jules KERN, travaux dactylographiques, 14 rue Saint-François - Lausanne » qui est à cette adresse dans les annuaires lausannois dès 1903 puis est au n° 18 dès 1914, ce qui permet avec la présence plus constante de CHAVANNES à Lausanne à partir de 1905 de situer un peu la date de cette pièce mettant déjà en jeu des éléments qui se retrouvent dans « La Halte au Village » réalisée en 1918.

Le Déguisement champêtre

« Le Déguisement champêtre / Pièce en un acte, en vers » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 31 ff (1 de titre et 30 numérotés) sur papier vergé semi-transparent beige sans filigrane ; la couverture est de papier fort brun orangé portant le litre tapuscrit souligné de « ==== », avec 3 agrafes nues à 1,5 cm du bord. Le texte est datable du début de la période romande, pour sa forme, sa référence au XVIIIe siècle que CHAVANNES abandonne selon son Journal dès le printemps 1908 et parce qu'il se réfère aux « tableaux de Drouais reproduits dans le n° du 1er novembre 1905 de la Gazette des Beaux-Arts » (1ère didascalie, p 1). Il s'agit probablement de cette pièce dont parle CHAVANNES à RAMUZ dans sa lettre du 6 juin 1907. Texte écrit en vers de 7, de 5, de 10 ou de 6 pieds. Cohérence du projet formel à préciser.

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

Le Grand Homme

« Le Grand Homme » est une pièce en 3 actes qui se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES à Jacques COPEAU (lettre du 26 juin 1922). Ces 3 tapuscrits portent sur la couverture : < Acte 1er > 51 ff., < Acte 2e > 46 ff., < Acte 3e > 44 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies carbone à la machine à écrire. Les couvertures sont similaires, de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à droite des couvertures (NB. ce tampon ne mentionne pas de téléphone). On peut supposer que CHAVANNES a fait expressément faire ses copies (voir aussi « La Tragédie de Napoléon ») par l'agence parisienne lors d'un séjour parisien à l'été 1922, dans la perspective de les transmettre à COPEAU (à qui il destinait la création de la pièce en priorité), pour pouvoir lui transmettre un texte présenté de façon plus professionnelle qu'il ne pouvait l'obtenir à Lausanne.

Le Hérissé

« Le Hérissé / Pièce en / 3 parties et 7 tableaux / d'après un roman d'Edgar Wallace » selon le titre complet dactylographié en 1ère page est un tapuscrit copié par H. COMPÈRE, tél. Trinité 10'33, donc de la dernière période parisienne de CHAVANNES. Il compte 1 f. titre, 1 f. rôles et 1ère partie – 1er tableau 27 ff., 2e tableau 22 ff., ; 2e partie – 3e tableau 29 ff., 4e tableau 25 ff. ; 3e partie – 5e tableau 35 ff., 6e tableau 9 ff., 7e tableau 11 ff. Soit 160 ff. Il s'agit d'une adaptation de roman américain, où se retrouvent les indignations de Fernand CHAVANNES contre une société qui écrase les imaginatifs, fussent-ils industriels. L'ennemi, ici, est banquier.

Le Jardin de roses

« Le Jardin de roses / pièce en 2 actes » se présente sous forme de tapuscrit de 1 f. titre et liste des personnages (3 féminins et 4 masculins) puis 25 et 30 ff., soit 56 ff. sur papier vergé semi-transparent sans filigrane, tenus par des agrafes à gauche (3 probablement) et la couverture de papier fort beige-orange est collée sur 2 cm de côté par-dessus. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES avec RAMUZ et de RAMUZ avec Adrien BOVY, qui s'était entremis pour la faire jouer aux Amis de l'Instruction à Genève, qui n'ont finalement pas osé la monter. BOVY a écrit que cette chose charmante était trop fine pour eux et qu'elle leur avait glissé entre le crâne et le cerveau » (cf « Ramuz ses amis et son temps », t. 2 lettres 428, 452, 480, 491 et 493).

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

Le Marché (Vevey)

Copie dactylographiée de cette nouvelle titrée « Le Marché » qu'on pourrait aussi titrer « Roméo et Juliette dans l'Est vaudois ». Elle a pour cadre un vaste marché aux fruits et légumes, qui ressemble à celui de Vevey, sur la place du même nom et les rues adjacentes, dont les habitants ont été surnommés, en raison de leur proverbiale aisance à dire leurs sentiments : « les Pâtés-froids ». Ce récit de la communication sentimentale minimale, mise sur le même plan qu'une tractation de produit (« le Marché ») entre ainsi, aussi, dans la série des Villes vaudoises.

Le Pays de Ramuz. Paru dans les Cahiers de la Quinzaine (1926)

Copie dactylographiée de l'article critique défendant RAMUZ et les extrémités du corps de la langue française qui viennent régénérer le centre. Paru dans le numéro « Pour ou contre C. F. Ramuz : Cahier de témoignages » à Paris aux éditions du Siècle en 1926, p. 139-142.

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

Le Remous

« Le Remous / Pièce /en 4 actes / de / Mr Fernand CHAVANNES » se présente sous la forme de 4 cahiers manuscrits, un par acte, de cette pièce copiée « en belles rondes » par l'Agence de copies théâtrales et littéraires Leduc, au 5 de la rue Hippolyte-Lebas. Cette pratique est évoquée par CHAVANNES dans une de ses premières lettres à C.-F. RAMUZ, ce qui date la pièce du tournant du siècle. Le sujet très romand pourrait même inciter à penser qu'il l'a écrite encore à Lausanne juste avant sa première période parisienne, pendant laquelle il l'a ensuite fait copier. Dans cette disposition, elle précède donc « Les Révolutionnaires » et peut être ainsi considérée comme la première pièce de théâtre de Fernand CHAVANNES connue à ce jour.

Le Soir au village (Rougemont)

Copie dactylographiée de cette brève nouvelle de CHAVANNES située dans un village où la fontaine de la place fait assez de bruit pour couvrir les conversations des pères de familles fumant leur cigare en bras de chemise d'un côté, des femmes parlant de leurs soucis de l'autre et des filles qui se racontent leurs histoires encore plus bas. Les jeunes hommes sont pour leur part au bistrot-cabaret de l'endroit. À la sortie du village se trouve la maison de la famille la plus distinguée du village, en voie d'extinction à force de « distinction » volontaire et de taire tout ce qui devrait être dit plutôt qu'interdit. [À rapprocher de ce que CHAVANNES a déjà dit de Nyon. NB : la famille Bertholet évoquée nommément ici (comme les «de Changins» pour Nyon) est originaire de Rougemont depuis avant 1436. De plus, le centre de Rougemont se nomme « Place de la Fontaine », avec à l'est l'Hôtel de Commune et au Sud le Café du Cerf. Le village non nommé par CHAVANNES est donc Rougemont au Pays d'En-Haut, et ce texte entre aussi dans la série des Villes vaudoises].

Le Soir de la Saint-Sylvestre

« Le Soir de la Saint-Sylvestre / Intermède » se présente sous la forme d'un tapuscrit bricolé de l'époque romande, sous couverture de carte chamois muette. Les pages sont tenues ensemble par trois trombones de laiton doré à tête ronde. 28 ff. de papier sans qualité particulière (1 titre, 1 rôles, 26 paginés). Corrections de l'auteur sur ce texte joueur et inspiré de la foire.

Le théâtre à Orange

Copie dactylographiée. Sous l'aspect d'une simple chronique de voyage, CHAVANNES livre quelques observations fortes sur le théâtre de son temps. Parti voir le grand théâtre d'Orange, majestueuse construction antique aux dimensions impressionnantes, il y trouve l'activité vivante de la Comédie-Française. Il constate surtout que le peuple ne va plus là, mais au cinéma et cherche à comprendre pourquoi. Cet article est essentiel pour comprendre la démarche de recherche d'écriture dramatique de Fernand CHAVANNES.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Les dieux immortels

Copie dactylographiés à partir de la parution dans la « Gazette de Lausanne » de cette description d'un jour et soir de vendange dans la région de Sierre, en Valais et que l'auteur achève, ayant reconnu les rythmes et les folies anciennes de Bacchus faisant fuir Apollon : « Dieu merci nous sommes encore païens ! »

Les Révolutionnaires

« Les Révolutionnaires / Pièce en 3 actes » se présente sous la forme de 3 cahiers manuscrits, 1 par acte, copiés à Paris par l'agence de copies manuscrites H. Compère, 6 rue Hippolyte-Lebas, sur un papier vergé crème sans filigrane. Les 3 cahiers comptent : < Acte 1er > : 35 ff. (soit 1 p. titre, 1 bl, 1 p avec les rôles, 1 bl, 65 pages écrites recto-verso, 1 bl) ; < Acte 2e > : 36 ff. (soit 1 page indiquant l'acte, 1 p. bl, 67 pages écrites recto-verso et 3 bl) ; < Acte 3e > : 22 ff. (soit 41 pages écrites recto-verso et 3 bl). Cet exemplaire enregistre de très nombreuses corrections de l'auteur, qui va jusqu'à couper des pages et les remplacer par d'autres qu'il a réécrite lui-même. L'action située au cœur d'une grande ville (Londres), comme le sujet et la forme de copie manuscrite suggèrent que CHAVANNES a écrit cette pièce durant son premier établissement à Paris, mais avant « La Rougeole » qui en serait une sorte de pendant plus ironique et foncièrement comique (malgré sa fin dramatique).

Les Vivants et les Morts

« Les Vivants et les Morts » est une nouvelle de 23 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier comporte de nombreux ajouts à l'encre de la main de CHAVANNES et un feuillet avec une phrase au crayon, aussi de l'auteur.

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

Lettres d'Odette CHAVANNES à sa mère Marie DUFOUR

Dans ces deux lettres à sa mère Marie CHAVANNES-DUFOUR, Odette MUSSART-CHAVANNES qui vit en région parisienne (12, rue Chateaubriand à Chatenay [-Malabry, act. 92]) est alors jeune maman de 2 fillettes.

Lettres non publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1
  • SDossier
  • Décembre 1902-1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

35 ff. dactylographiés par Doris JAKUBEC des lettres de Fernand CHAVANNES conservées dans la correspondance de C.-F. RAMUZ à la BCU, mais qui n'ont pas été retenues pour être reproduites dans « C.-F. RAMUZ, ses amis et son temps », ni dans « Études de Lettres » (1970). Elles ont été recopiées dans l'ordre chronologique reconstitué par la copiste elle-même.

Lettres publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-2
  • SDossier
  • 1907-03-24 - 1913-07-17
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 ff. photocopiés de « Ramuz, ses amis et son temps », 6 ff. photocopiés de l'original de la lettre du 6 avril 1913, 2 ff. photocopiés de cette lettre publiée dans « Ramuz, ses amis et son temps », 3 ff. photocopies de l'original de la lettre du 17 juillet 1913, 1 f. photocopié de cette lettre publiée dans « Etudes de lettres » 1970, n° 3-4.

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

L'Île d'Elbe

  • Cette 3e version connue de « L'Île d'Elbe » compte à nouveau 4 actes, mais est amplifiée à 20 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe / pièce en 4 actes » est dactylographié sur la première page (non paginée), au 2e f. suit une page de distribution (1ère page), puis 23 ff. num. (1er acte), 24 ff (21 -1+4 bis et ter) (2e acte), 27 ff. (3e acte), 30 ff (25+4 bis et ter+1 bl) (4e acte), soit au total 105 ff. dactylographiés au recto, avec une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes. La copie dactylographiée porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trinité [874] 10-33), ce qui date la copie au plus tôt de 1929, et peut-être du début des années 30.
  • Photocopie de cette version (non reliée).

L'Île d'Elbe ; enregistrement RSR Espace 2

  • 2 cassettes audio de l'enregistrement diffusé le dimanche 14 octobre 1990 sur RSR - Espace 2. Réalisation Pierre RUEGG, avec les voix de Michel CASSAGNE, Gérard CARRAT, Jean BRUNO, Jean NATTO, André NEURY, Jean TURLIER, Leyla AUBERT, Harriett KRAATZ, Elisabeth JASINSKA, F. GARFUNKEL, Georges MILHAUD, Jacques MICHEL, Claire DOMINIQUE.

Liste de documents déposés à la Bibliothèque de Genève (BGE), à la Bibliothèque de l'Arsenal et à la Bibliothèque Nationale de Paris

  • Liste de 2 ff. établie à la BGE (à l'époque BCU Genève) par Béatrice PERREGAUX, alors spécialiste de tout ce qui touchait au théâtre à Genève, qui a cherché, sans doute à la demande de Doris JAKUBEC, toute l'iconographie qu'elle pouvait découvrir autour des réalisations de CHAVANNES à Genève, et n'a trouvé des éléments que sur GAMPERT et les deux PITOËFF, mais sans lien avec CHAVANNES.
  • Liste du même genre établie antérieurement par Doris JAKUBEC à Paris, à l'Arsenal (2 ff.), et à la Bibliothèque Nationale de France (1 f.), lors de ses propres recherches.

Liste des créations et des reprises

Fernand Chavannes : créations et reprises de ses pièces de théâtre. Liste établie par Doris JAKUBEC vers 1983. Liste complétée au stylo bleu par Joël AGUET, vers 1993.

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