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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

20. Copie de 3 lettres de janvier à avril 1911

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-20
  • Pièce
  • 25 janvier 1911 - 21 avril 1911
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tunis pour remercier RAMUZ de la sienne, et lui dire qu'il a vu Kairouan et Sousse, et pense aller encore plus au Sud. D. JAKUBEC date cette carte du 25 janvier 1911.

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tozeur, Djerid pour dire à RAMUZ qu'il pense être au Jardin d'Eden. Il est saisi d' « une telle unité sur la ville, sur l'oasis, sur les hommes. » D. JAKUBEC date cette carte du 13 mars 1911.

  • CHAVANNES rentré à Lausanne écrit une lettre depuis le 9 de l'av. Davel chez sa tante, à RAMUZ à Paris. Comme sa maison est louée, il est ainsi abrité dans une petite chambre avec calorifère où il écrit ses « impressions de voyage ». Demande à RAMUZ s'il connaîtrait une chambre ou un petit appartement meublé à Paris, où il pourrait arriver avec seulement une malle... il signale ensuite qu'il a appris, par la mère de son correspondant, qu'il était bien logé cette année ! Alors qu'il disait à RAMUZ qu'il ne fallait plus lui envoyer ses œuvres, il s'étonne que son roman ne paraisse pas encore, ou en tout cas de ne pas l'avoir trouvé à son retour. Il demande aussi l'adresse de Henry SPIESS, qui lui a envoyé un volume de vers, dont il veut le remercier. Évoque les « gifles de Genève » qui ont claqué si fort qu'elles ont été entendues jusqu'à Tunis, à savoir la bagarre entre Charles-Albert CINGRIA et Gonzague de REYNOLD, rupture entre les principaux rédacteurs de la revue « La Voile Latine » : dans l'affrontement, CHAVANNES semble clairement se trouver du côté de CINGRIA, qu'il estime le plus drôle. Parle du si timide printemps de la région et des bourgeons menacés par la bise se levant contre eux « comme un article de M. SECRETAN ». D. JAKUBEC date cette lettre du 21 avril 1911.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

Avenches

Copie dactylographiée.

21. Copie de 2 lettres de mai 1911

  • CHAVANNES, au 9 de l'avenue Davel, remercie RAMUZ de lui avoir envoyé son livre, qu'il complimente et trouve plein de belles choses tout en disant que lui ne se satisfait plus de rien de ce qu'il fait. Il aspire plutôt au vide après son voyage dans le Sud. Il souhaite se rendre à Paris, où il pense pouvoir travailler mieux, et demande à RAMUZ de lui donner des pistes pour se loger un ou deux mois. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mai 1911.

  • CHAVANNES au 9 de l'avenue Davel un lundi, remercie RAMUZ d'une carte postale pour les informations qu'il lui donne pour se loger, dit qu'il partira le lendemain et passera le trouver le surlendemain, mercredi dans la matinée. D. JAKUBEC date cette carte du 8 mai 1911.

22. Copie de 3 cartes et 1 lettre de novembre 1911 à juillet 1912

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-22
  • Pièce
  • 14 novembre 1911 - 9 juillet 1912
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES de Lourtier en Valais demande à RAMUZ si son copiste est toujours un M. BARDET, à la Pontaise, et ses prix [NB : seul «secrétaire copiste » retrouvé Pontaise 30 dans l'Indicateur Vaudois 1907 : Mürdter-Forny, Hermann, qui n'est plus qualifié que de « secrétaire » en 1911]. CHAVANNES annonce son retour de la montagne vers le 22, et qu'il restera une dizaine de jours au 9 de l'av. Davel. Il a appris par une lettre de Albert MURET, le cambriolage de Grandchamp [demeure d'été des AUBERJONOIS]. D. JAKUBEC date cette carte postale du 14 novembre 1911.

  • CHAVANNES, qui vient de passer trois semaines à Lausanne, envoie une carte postale à RAMUZ, d'Annecy, en route pour Chambéry et Grenoble. Il dit qu'il n'ira pas jusqu'à la mer et espère revoir RAMUZ avant de repartir pour le Valais. Envoie ses amitiés à « Mlle C. » [Cécile CELLIER, que RAMUZ va épouser en janvier suivant], « aux Bl. » [le peintre Alexandre BLANCHET et Émilie LACROIX, son épouse depuis 1907], , à Sp. [le poète Henry SPIESS] D. JAKUBEC date cette carte postale du 20 mai 1912.

  • CHAVANNES, envoie une carte postale des Charmettes à RAMUZ, et lui décrit une nature chargée de fleurs où il [Jean-Jacques Rousseau] « fut heureux. Et comme on sent que nous tenons de là! ». D. JAKUBEC date cette carte postale du 24 mai 1912.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ des Prases, un mardi, pour lui suggérer de passer le voir un après-midi. Il peut l'appeler par téléphone au n° 24 60 [cette installation est toute récente, et il le fait savoir : son numéro figurera dans l'Annuaire lausannois 1914 (sous Pully), mais n'est évidemment pas encore dans celui de 1912 (il n'y a pas d'annuaire en 1913)]. D. JAKUBEC date cette lettre du 9 juillet 1912.

Parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU avec la famille MUSSART

Copie manuscrite par André ou Odette MUSSART, de la parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU, parue dans « Nos Centenaires », Genève, Atar, 1912 où, en remontant au mariage en 1574 de Simon MUSSART avec Anne de GRAND, il y a très lointain cousinage d'André MUSSART mari d'Odette MUSSART-CHAVANNES avec Jean-Jacques ROUSSEAU.

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Le Marché (Vevey)

Copie dactylographiée de cette nouvelle titrée « Le Marché » qu'on pourrait aussi titrer « Roméo et Juliette dans l'Est vaudois ». Elle a pour cadre un vaste marché aux fruits et légumes, qui ressemble à celui de Vevey, sur la place du même nom et les rues adjacentes, dont les habitants ont été surnommés, en raison de leur proverbiale aisance à dire leurs sentiments : « les Pâtés-froids ». Ce récit de la communication sentimentale minimale, mise sur le même plan qu'une tractation de produit (« le Marché ») entre ainsi, aussi, dans la série des Villes vaudoises.

Le Soir au village (Rougemont)

Copie dactylographiée de cette brève nouvelle de CHAVANNES située dans un village où la fontaine de la place fait assez de bruit pour couvrir les conversations des pères de familles fumant leur cigare en bras de chemise d'un côté, des femmes parlant de leurs soucis de l'autre et des filles qui se racontent leurs histoires encore plus bas. Les jeunes hommes sont pour leur part au bistrot-cabaret de l'endroit. À la sortie du village se trouve la maison de la famille la plus distinguée du village, en voie d'extinction à force de « distinction » volontaire et de taire tout ce qui devrait être dit plutôt qu'interdit. [À rapprocher de ce que CHAVANNES a déjà dit de Nyon. NB : la famille Bertholet évoquée nommément ici (comme les «de Changins» pour Nyon) est originaire de Rougemont depuis avant 1436. De plus, le centre de Rougemont se nomme « Place de la Fontaine », avec à l'est l'Hôtel de Commune et au Sud le Café du Cerf. Le village non nommé par CHAVANNES est donc Rougemont au Pays d'En-Haut, et ce texte entre aussi dans la série des Villes vaudoises].

23 et 24. Copie de 3 lettres de Toulon, de novembre 1912 à février 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-23
  • SSDossier
  • 18 novembre 1912 - 3 février 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Longue lettre de CHAVANNES, installé à Toulon depuis trois jours, à RAMUZ. Description de sa résidence et de la ville avec beaucoup de couleurs enthousiastes et de comparaisons amusantes. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 novembre 1912.

  • Carte postale de CHAVANNES, qui l'a rédigée à Toulon pour remercier RAMUZ de sa lettre et lui dit qu'il vit et travaille bien, ressent toutes les senteurs et couleurs et laisse supposer qu'il était descendu bien bas, pour être remonté si haut. Il ne peut encore parler de résultat. D. JAKUBEC date cette carte du 22 janvier 1913.

  • CHAVANNES, donne un mercredi à RAMUZ les adresses de 3 membres de sa famille et lui demande si la « cérémonie » est faite [RAMUZ vient de se marier fin janvier]. Il regrette de n'avoir pu assister RAMUZ dans ce « moment solennel ». Le père de CHAVANNES est venu le trouver, il passe des journées charmantes, mais son travail est à l'eau et le temps s'écoule. Dit qu'il ne veut plus voyager. CHAVANNES dit à la fin qu'il ajoute un mot pour l'épouse de Ramuz [texte perdu]. D. JAKUBEC date cette lettre de Toulon le 3 février 1913.

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

Les dieux immortels

Copie dactylographiés à partir de la parution dans la « Gazette de Lausanne » de cette description d'un jour et soir de vendange dans la région de Sierre, en Valais et que l'auteur achève, ayant reconnu les rythmes et les folies anciennes de Bacchus faisant fuir Apollon : « Dieu merci nous sommes encore païens ! »

RAMUZ double son rythme de travail

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur 1 f. pliée en deux. L' adresse « 24, rue Boissonade (XIVe) » est imprimée en conséquence, à mi-page. Juste avant Noël et Nouvel An, RAMUZ donne de ses nouvelles à CHAVANNES. Il dit en cette période ruminer des souvenirs et, pour s'en débarrasser, travailler encore plus, écrivant non plus seulement la journée mais encore les soirs après le repas. Ce rythme lui a permis de terminer un roman en un mois et demi, cinq ou six nouvelles et « Samuel Belet » qui paraît en feuilleton dans la « Bibliothèque Universelle » qui expurge son texte, qu'il rétablit ensuite pour l'impression en volume [« Vie de Samuel Belet » paraitra en 1913]. Il confie à CHAVANNES de plus en plus se faire confiance et se laisser aller, comme écrivain, à son intuition et laissant de moins en moins de place à « la raison pure » [...] ce qui vient du dehors ce ne sont que des recettes. » Dit à CHAVANNES qu'il n'a pu encore lire ses nouvelles parues dans des journaux suisses qu'il ne reçoit pas, mais qu'il les attend des AUBERJONOIS, et que s'il veut passer à Paris, il peut toujours loger chez lui. En post-scriptum avise qu'Alexandre BLANCHET a perdu sa mère.

RAMUZ C.F.

  • CH 000225-8 P027-C-2-RAM
  • Dossier
  • 22 décembre 1912 - [1921]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 lettres autographes de C.F. RAMUZ à CHAVANNES sur les travaux d'édition ou de réalisations théâtrales de celui-ci en cours.

Fernand CHAVANNES vers 45 ans (portrait inversé)

Deux tirages photographiques similaires (l'un avec encadrement noir, l'autre sans) du même original (sans doute sur plaque de verre) conservé au Musée de l'Elysée. Ce portrait est malheureusement inversé : le nom F. CHAVANNES est lisible dans un miroir où apparaît alors aussi un visage plus ressemblant aux autres photographies de l'auteur. L'une des deux copies indique <Musée de l'Elysée> et «F. Chavannes au début du siècle>, indication floue qui ne correspond pas à l'âge apparent sur l'image, plutôt proche de la 1ère Guerre Mondiale.

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

Le Soir de la Saint-Sylvestre

« Le Soir de la Saint-Sylvestre / Intermède » se présente sous la forme d'un tapuscrit bricolé de l'époque romande, sous couverture de carte chamois muette. Les pages sont tenues ensemble par trois trombones de laiton doré à tête ronde. 28 ff. de papier sans qualité particulière (1 titre, 1 rôles, 26 paginés). Corrections de l'auteur sur ce texte joueur et inspiré de la foire.

Photocopies et reproduction tramée

Deux [mauvaises) photocopies rappellent l'existence dans le fonds Luc BISCHOFF de deux photographies de Fernand CHAVANNES au temps des « Cahiers Vaudois », l'une où il est assis sur un talus entre Alexandre CINGRIA et C.-F. RAMUZ, l'autre où il figure tout à droite et hors de la photocopie, après Paul CLAUDEL, Eve FRANCIS, Henry BISCHOFF, René MORAX, Edmond GILLIARD, Charles-Albert CINGRIA. La coupure de presse jaunie sans référence reproduit un portrait de Fernand CHAVANNES de face trinquant la main droite levée, les yeux et le visage souriant sous un chapeau clair et semble-t-il malgré la très mauvaise qualité du tramage grossier, la petite moustache blanche qu'il avait seulement dans les dernières années de sa vie (RAMUZ, « Vie », nov. 1936). [ Cette image a paru dans la « Tribune de Genève » du 28 avril 1937 pour illustrer l'article d'hommage signé Jean MARTEAU. ]

873 - Pas de critique, mais des œuvres

2 ff sont la photocopie de la 873e lettre éditée dans « Ramuz, ses amis et son temps » (tome V., p. 138), 1 f de carte jaune (C6) reproduit en photocopie la première page de l'original manuscrit, 6 ff (A4) pour la photocopie des 8 p. du manuscrit original [qui a donc 2 ff. pliés en deux]. Datée de Grandchamp à Jouxtens, sans autre indication, D. JAKUBEC la date du 6 avril 1913. CHAVANNES définit une attitude pour les « Cahiers Vaudois », visant à produire des œuvres plutôt que le « bavardage inutile des Feuillets », principe qui va imprégner plusieurs générations suivantes d'auteurs romands. Il évoque aussi dans cette lettre « la Convention du Gothard » qui amène sous contrôle public et fédéral – pour un coût fort élevé – la propriété des principales lignes de chemins de fer privées et principalement en mains allemandes.

25. Copie de 2 lettres de mai et juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-24
  • Pièce
  • 13 mai 1913, 19 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit un lundi de Grandchamp à Jouxtens [c'est-à-dire des chez les AUBERJONOIS alors résidents parisiens] à RAMUZ [à Paris] qu'il va aller le voir, ayant accepté une place dans une loge réservée par leur groupe pour une représentation de « Boris Goudonnof » [« Boris Godounov » de MOUSSORGSKI fut présenté par Serge DIAGHILEV avec les Ballets Russes au Théâtre des Champs Élysées à Paris le 22 mai 1913]. Il pense partir pour Paris dans huit jours, juste après une réunion avec Adrien BOVY, Alexandre CINGRIA et Paul BUDRY à Rolle pour avancer sur le projet des « Cahiers Vaudois ». Il donne des nouvelles du congrès olympique qui a été l'événement de toutes les conversations lausannoises qu'il considère plutôt sous l'angle sociologique que sportif. Décrit la nature printanière et va écrire « à l'hôtel des États-Unis ». D. JAKUBEC date cette lettre du 13 mai 1913.

  • CHAVANNES écrit un samedi de la Pension du Château à Begnins à RAMUZ qui réside chez les CINGRIA à La Belotte, sur la rive gauche à Genève pour annoncer son arrivée le jeudi. D. JAKUBEC date ce mot du 19 juillet 1913.

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

« Il n'y a de vérité que dans les extrêmes »

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-2-7
  • SSDossier
  • [17 juillet 1913]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

CHAVANNES communique à RAMUZ son lieu de villégiature estival en se réjouissant de pouvoir bientôt rentrer dans sa maison des Prases (probablement encore louée). Il projette d'aller voir RAMUZ installé à La Belotte, chez les CINGRIA, pour voir un ami car il est dans une de ses période de forte misanthropie et dit son immense « horreur des hommes » et « des femmes plus grande encore ». Il se sent entouré de médiocrité alors qu'il réclame des extrêmes, que ce soit dans la souffrance ou dans la joie.
1 f. pour la photocopie parue dans « Études de Lettres » (n° 3-4, juillet-décembre 1970, p. 318) avec la première publication, partielle, du « Journal » de CHAVANNES ; 1 f. de carte jaune (C6) reproduisant la 3e page de l'original manuscrit et 3 ff. photocopiées aussi de tout l'original de 4 pages sur 1 feuillet plié en deux.

26. Copie de 2 lettres de fin juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-25
  • Pièce
  • 25 - 29 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

– CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un 25 juillet à RAMUZ pour tenter de le convaincre d'écrire à AUBERJONOIS afin de le persuader de collaborer à l'entreprise [les « Cahiers Vaudois »]. Il n'est pas bien sûr de parvenir seul à le convaincre, connaissant les préventions qui retiennent AUBERJONOIS comme BLANCHET, deux peintres que CHAVANNES aimerait beaucoup voir à leurs côtés. Il ajoute que l'idée de RAMUZ de tenter d'y inclure aussi Félix VALLOTTON serait tout à fait rédhibitoire en ce sens. De plus Paul BUDRY lui a envoyé un mot pour que CHAVANNES « convoque » RAMUZ à un dîner à Lausanne, ce qu'il suggère possible bien que de délai trop court et pas indispensable encore. D. JAKUBEC date cette lettre de 1913.

– CHAVANNES, toujours à Begnins, écrit à RAMUZ pour lui raconter son entrevue avec AUBERJONOIS qu'il pense avoir réussi, tout de même, à convaincre de voir Félix VALLOTTON et de lui dire un mot en faveur d'une collaboration avec les « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES propose à RAMUZ de venir lui rendre visite et même d'occuper la chambre voisine, vide et qui menace d'être louée. Sous ses fenêtres, dans les vignes, une effeuilleuse savoyarde chante du matin au soir des complaintes aux mélodies sauvages et lui rappelle les voix arabes, mais le lasse aussi tout de même. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 juillet 1913.

27. Copie de 2 lettres de Begnins début d'août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-26
  • Pièce
  • 1er - 7 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, toujours au Château de Begnins, écrit un vendredi à RAMUZ pour rendre compte de la démarche d'AUBERJONOIS qui a vu Félix VALLOTTON « mais ne s'est pas senti le droit de le pousser dans une affaire qui n'est pas la sienne. » Donc l'idée de collaboration avec lui est manquée. CHAVANNES relance l'idée d'une réunion avec BUDRY [alors au service militaire, dans les forts] et peut-être AUBERJONOIS. Il reproche à RAMUZ de n'être pas venu occuper la chambre voisine de la sienne : une femme l'occupe, qui fait beaucoup de bruit. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er août 1913.

  • CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un jeudi à RAMUZ pour lui communiquer le retour de BUDRY du service militaire qui propose de les réunir chez lui le mardi après-midi suivant [Fleurettes 43 à Lausanne]. CHAVANNES propose à RAMUZ de prendre le train de 14 h10 à Genève, que lui viendrait prendre à Gland, puis de souper ensemble après la réunion et de rentrer de même le soir. Il communique à RAMUZ l'adresse provisoire de BUDRY jusqu'au dimanche aux Diablerets (chalet La Retraite). Il envoie ses amitiés à Alexandre CINGRIA et à BOVY [donc RAMUZ est encore à La Belotte]. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1913.

29. Copie de 2 lettres de début septembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-28
  • Pièce
  • 2 - 6 septembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un mardi pour féliciter RAMUZ de la naissance de sa fille. Évoque l'histoire horrible d'une Ludivine. D. JAKUBEC date cette lettre du 2 septembre 1913

  • CHAVANNES écrit des Prases un samedi à RAMUZ à propos de sa cuisinière, son choix d'une dame de Mézières ne lui convenant guère. Il rencontre à cette occasion des femmes qui lui rappellent l'horrible histoire d'une Ludivine, qui est semble-t-il arrivée aux MURET. CHAVANNES propose à RAMUZ d'emménager dans sa maison des Prases, grande et sous-occupée. Il annonce aussi que Paul BUDRY a réuni 2000 francs [pour les « Cahiers Vaudois »]. D. JAKUBEC date cette lettre du 6 septembre 1913.

30. Copie de 3 lettres de septembre et novembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-29
  • Pièce
  • 14 septembre - 5 novembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Des Prases un mercredi, CHAVANNES écrit à RAMUZ qui ne semble pas encore revenu de ses émotions [naissance de sa fille Marianne, qu'il va surnommer Gadon], pour savoir quand il pense venir s'installer aux Prases [pour y travailler tranquillement ?] et demande l'adresse d'étoffes de Jouy. D. Jakubec date cette lettre du 14 septembre 1913.

  • Des Prases un jeudi CHAVANNES écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne, pour lui dire qu'il est à son service dans ces circonstances difficiles et qu'il a discuté avec la mère de RAMUZ. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 septembre 1913.

  • De Sierre, à l'Hôtel, CHAVANNES écrit une carte postale à RAMUZ qui s'est installé chez lui, aux Prases en annonçant que s'il continue de faire beau, il va rester encore un peu en Valais, mais qu'il aurait alors besoin de quelques vêtements supplémentaires de chez lui. D. Jakubec date cette lettre du 5 novembre 1913.

31 et 32. Copie de 3 lettres de novembre 1913 et janvier 1914

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-30
  • SSDossier
  • 6 novembre 1913 - 26 janvier 1914
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • f. 31 ht. De l'Hôtel Central à Sierre un jeudi soir, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui avoir expédié aussitôt ce qu'il lui avait demandé par une carte postale le jour d'avant afin de rester quelques jours de plus à Sierre, mais il a changé d'avis et avise RAMUZ qui s'y trouve, qu'il va rentrer aux Prases le samedi soir. La neige lui semble aigre et ses soirées vides. Il a vu Albert MURET, avec son épouse, et transmet ses salutations. D. JAKUBEC date cette lettre du 5 novembre 1913, mais comme elle est notée « jeudi soir », elle doit être du 6, ce qui laisse tout juste le temps, à la carte postale du 5 [au matin] d'arriver assez tôt dans l'après-midi pour que RAMUZ fasse et poste le paquet demandé, reçu le soir du 6 à Sierre.

  • f. 31 milieu. CHAVANNES des Prases, un jeudi, écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne pour décliner l'invitation à venir souper le samedi, mais lui propose de venir chez lui ou qu'il pourrait venir tous les soirs de la semaine suivante. Il évoque AUBERJONOIS et conseille à RAMUZ de ne pas trop se plaindre : il a la santé et un travail qui donne de bons résultats : le reste sera « donné par surcroît ». D. JAKUBEC date cette lettre du 13 novembre 1913,

  • f. 31 bas et f. 32. CHAVANNES des Prases, un dimanche, écrit à RAMUZ 24 rue Boissonnade, 14e , pour répondre à ses plaisanteries sur les difficultés de la vie parisienne dans le froid et décrit poétiquement la nature pulliérane sous le givre et la glace. Rappelle à RAMUZ que sa maison s'appelle les Prases et non les Phrases (ni les Frasques, terme employé par la tante de CHAVANNES) et en donne la définition patoise de «récoltes ». Demande des nouvelles du Vieux-Colombier où on va jouer «L'Échange » de CLAUDEL, et dit qu'il redoute d'aller voir à Genève [à la Comédie] « L'Annonce faite à Marie » qu'il craint être mal présentée. A reçu une invitation des Cahiers Vaudois pour un dîner offert à DUMUR. Évoque la maison de Treytorrens qu'il encourage RAMUZ à acheter pour avoir « au pays un beau pied-à-terre où caser femme et enfants ». Salue les AUBERJONOIS qui ont froid à Paris et Alexandre BLANCHET. Amusante moquerie du peintre Félix VALLOTTON. D. JAKUBEC date cette lettre du 26 janvier 1914.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

Paris gèle, Treytorrens est trop cher, mais comment va le travail ?

1 f. de 4 pages et un petit demi-feuillet pour encore 2 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui décrit à CHAVANNES des conditions de vie épouvantables à Paris, à cause des grands froids. Il lui envie sa maison bien chauffée des « phrases (je veux dire les Prases) ». Son projet d'aménager à Treytorrens s'éloigne car la maison a beaucoup de défauts et que le propriétaire en veut trop cher. Il a écrit quelque chose de court pour les Cahiers Vaudois. Il continue d'appeler son épouse Mlle CELLIER et sa fille Marianne, lesquelles ont beaucoup trop mangé du chocolat envoyé par CHAVANNES avec des conséquences physiologiques fâcheuses, dont RAMUZ le remercie pourtant plaisamment.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

GILLIARD Edmond

Cette réponse de CHAVANNES à GILLARD depuis les Prases un mardi peut être située à la suite du dîner animé des « Cahiers Vaudois » après une conférence de DUMUR le jeudi 5 février 1914 (cf Ram. A.T. tome V, p. 190 sq). Photocopie de 2 p. du recto de 1 f. plié en deux. L'original était vers 1970 chez Mme Edmond Gillard. Donne une idée de l'animation des discussions aux « Cahiers Vaudois ».

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

33. 34 et 35 copie de 5 lettres, 4 de mars à juin 1914 et 1 incomplète de 1923

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-31
  • SSDossier
  • 30 mars - 24 juin 1914, 5 avril 1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • f. 33 ht, CHAVANNES écrit à RAMUZ qu'il lui doit 20'000 francs, pour un pari gagné sur l'orthographe d'un mot. Comme la somme est délirante et que ni l'un ni l'autre n'aurait été en mesure de la payer, il s'agit évidemment d'un jeu : ils ont fait la bombe le soir précédent (et beaucoup bu). AUBERJONOIS doit être averti : il compte les points entre les deux qui ne semblent pas en être à leur première dispute de cette sorte. Informe sur le dictionnaire de référence de CHAVANNES (la 10e éd. du Petit Littré et Beaujean, Paris, 1900) et sur son banquier (Morel, Chavannes, Günther et Cie, rue du Lion d'Or, sur Benjamin-Constant, dans l'immeuble de la Société immobilière de Bourg]. Il propose à RAMUZ d'aller pour lui voir à bicyclette chez PASCALIN [antiquaire (brocanteur), Charles PASCALIN est installé en 1914 à la Clergère 15, à Pully] et aussi de passer au Treytorrens (près de Pully) où va emménager RAMUZ effectivement dès juillet. D. JAKUBEC date cette lettre écrite un lundi matin du 30 mars 1914.

  • f. 34 ht. CHAVANNES signale à RAMUZ (alors à Paris, 24 r. Boissonnade, 14e) avoir vu chez le brocanteur PASCALIN six chaises assez jolies pour 14 francs pièce, et demande à RAMUZ s'il doit les réserver pour lui ; il y a vu aussi une bergère qu'il compte lui offrir « en cadeau de noces fortement retardé » (1 an et demi de retard). Ceci en perspective de l'installation des RAMUZ à Treytorrens (Cully) en juillet 1914. CHAVANNES hésite à se rendre à Paris, notamment pas convaincu par le programme du Vieux-Colombier et demande des informations à ce sujet à RAMUZ. Signale la mort du père d'Albert MURET. S'est rendu chez Félix VALLOTTON où il a vu un beau tableau d'Alexandre BLANCHET. D. JAKUBEC date cette lettre écrite des Prases un mercredi soir du 8 mai 1914.

  • f. 33 bas. CHAVANNES écrit à RAMUZ au Treytorrens, près de Pully, pour demander la référence d'un article sur CÉZANNE, et le remercie pour la réception [pendaison de crémaillère de RAMUZ à Treytorrens ?] D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un jeudi, du 18 juin 1914.

  • f. 34 bas et f. 35 ht. CHAVANNES écrit à RAMUZ pour aller voir le « Tell » de René MORAX à Mézières, après quoi il y aura un « dîner vaudois », organisé [le samedi 27 juin 1914] par TARIN, l'éditeur-imprimeur des « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES pense qu'ils vont retrouver à Mézières Ernest ANSERMET et René MORAX. CHAVANNES évoque d'autres projets communs, de barque à rame sur le Léman et de séjour en Valais. D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un mercredi, du 24 juin 1914.

  • f. 35 centre. Début d'une lettre de CHAVANNES, écrite du 5 de la rue Raynouard (16e) à RAMUZ pour le remercier de l'envoi de son volume [sans doute « La Séparation des races »] Annonce qu'il a fini quelque chose [peut-être déjà « Napoléon à l'Ile d'Elbe » l'année d'après « Le Grand Homme » ]. Conseille à RAMUZ de réécrire dans le flux de la fin, les 100 premières pages de ses romans, toujours difficiles à franchir. La fin de la lettre manque. Écrit du 5 rue Raynouard - 16e / le 5 avril, ce début de lettre peut être daté de 1923 [CHAVANNES est à cette adresse dès décembre 1922, puis déménagera vers 1925 rue de Solférino].

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

FLORENTIN Lucienne

  • CH 000225-8 P027-C-1-FLO
  • Dossier
  • 13 décembre 1915 - 11 mars 1916-03-11
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

2 lettres manuscrites (originaux) de CHAVANNES à Lucienne FLORENTIN, proche d'Adrien BOVY et chroniqueuse ou critique d'art du quotidien « La Suisse », à Genève (voir sa notice dans le DHS).

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

« Lettres de France » critique de Constant Polier (C.-F. RAMUZ)

2 copies dactylographiées de l'article de C.-F. RAMUZ, qui le signe « Constant Polier », sur la parution en ouvrage des critiques de son amis CHAVANNES. Ces deux copies ont des annotations manuscrites différentes : l'une a, au crayon, la date du 11 mai 1915, sans doute fournie par la correspondance de RAMUZ ; l'autre le lieu de parution : « Petit Cahier, supplément aux « Cahiers Vaudois », 1915 ».

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

AUBERJONOIS René

  • CH 000225-8 P027-C-2-AUB
  • Dossier
  • 13 - 14 décembre 1915
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

AUBERJONOIS demande de l'aide pour collaborer au « Mystère d'Abraham » :

  • Lettre manuscrite de René AUBERJONOIS datée par le cachet postal de l'enveloppe du 14 décembre 1915 et la lettre de « Granchamps, lundi soir » [donc le lundi 13.12.1915] qui demande à CHAVANNES de ne pas compter que sur lui pour les décors et les costumes de la réalisation du « Mystère d'Abraham » alors qu'il a assumé l'essentiel pour ceux de « Guillaume le Fou » : il doit vivre de la vente de ses toiles et la réalisation théâtrale lui prendrait à nouveau six semaines, donc trop de temps. Il conseille à CHAVANNES de demander à Henry BISCHOFF.
  • Env. jointe : malgré le timbre ôté, ce qui reste du cachet postal permet de lire l'envoi à Prilly et l'arrivée à Lausanne à la même date du 14 décembre 1915.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

Reproductions des dessins de costumes et de décors de René AUBERJONOIS

  • Photographie du dessin du costume de Gertrude (femme de Guillaume), rôle joué par Suzanne Bing (photographie probablement prise à l'occasion de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de Guillaume (photographie probablement prise en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de l'Homme d'Alzelle (photographie probablement prise en 1987).
  • Photocopie du dessin des costumes des « 3 premiers hommes » c'est-à-dire les premiers à apparaître sur le plateau, ceux de la 1ère Vallée, joués selon le dessin par les comédiens Roch, Vincent et Loire ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est au Schweizeriche Institut für Kunstwissenschaft de Zurich (n° 25'139).
  • Photocopie du dessin des costumes de « 3 hommes » c'est-à-dire trois autres, d'une autre Vallée ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est parue dans la revue alémanique « Du » d'octobre 1942.
  • 2 photocopies des deux photographies du décor du 1er acte et de celui du 3e acte reproduits dans « Du » d'octobre 1942, et dont les photographies d'époque sont à la Collection Suisse du Théâtre à Berne.
  • Fantôme pour le prêt de reproductions photographiques des deux décors à M. BLOCH pour le n° Licorne. Jamais restituées.

« Le Mystère d'Abraham » édition originale (1916)

  • 1 exemplaire broché, n° 288 / 500, avec le nom d'Odette Mussard sur la première page, blanche.
  • 1 exemplaire relié, n° 124 / 500.
    Le titre complet est : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes et tel qu'il a été représenté dans l'église de Pully les 2, 4, 6, 8 et 9 mars 1916 ». Il s'agit du « 10e cahier de la 2me série » des Cahiers Vaudois, in 8° de 91 pages (cinq cahiers de 16 puis un de 12), avec 6 vignettes de Jean-Louis Gampert, reliure muette et titre au dos perdu mais couvertures originales conservées.

Critiques du spectacle

  • Copie tout à fait incomplète de la critique de C.-F. RAMUZ parue le mardi 6 juin 1916 dans la « Gazette de Lausanne ».
  • Copie de la critique de Maurice MURET parue le 10 juin 1916 [mais pas dans la « Gazette de Lausanne », peut-être dans « Le Journal des Débats », journal parisien où il écrivait aussi, ce qui expliquerait pourquoi Doris JAKUBEC a pris copie de cet extrait de presse à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
  • Copie de l'article de Jacques COPEAU dans « Pages d'Art » de juin 1916, sur « Guillaume le Fou » et « contre les empiètements affreux du cabotinisme intégral. » autrement dit contre l'essentiel de la troupe de la Comédie de Fournier.

« Guillaume le Fou, drame en 3 actes par F. CHAVANNES » 1ère édition

  • 1 volume où la couverture papier fragile est encore à peu près solidaire, bien qu'ébréchée de « Guillaume le Fou » drame en 3 actes par F. CHAVANNES, à Lausanne, 6 Avenue Juste Olivier, Edition des Cahiers Vaudois. 96 pages ((2)+93+(1 bl)). Exemplaire indiqué au bas « Deuxième mille ».
  • 1 volume tout à fait similaire, mais non coupé.

BLANCHET Alexandre

  • CH 000225-8 P027-C-1-BLA
  • Dossier
  • 1916-01-08 - 1922-12-10
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de 4 lettres manuscrites (originaux conservés chez Mme Blanchet).

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

Iconographie du spectacle

2 grands tirages (21 / 30 cm) réalisés pour l'Exposition Chavannes de 1987 : photographies de scène dont les originaux sont conservés au Musée de l'Élysée (Lausanne). Dans le chœur de l'église de Pully, vue du plateau aménagé à environ 70 cm du sol, de l'escalier reliant ce plateau à la travée centrale de la nef (par où entraient, à travers le public, les personnages bibliques costumés), des places numérotées sur les bancs dans la nef pour le public, de la chaire d'où le Lecteur introduit chaque acte d'extraits bibliques. Les deux moments clés du jeu photographiés sont le sacrifice d'Isaac par Abraham (avec les serviteurs qui se cachent les yeux et l'Ange aux grandes ailes brillantes prêt à interrompre le geste d'Abraham) et juste avant la mort du patriarche la vision qui lui est donnée de sa descendance par l'Ange, jusqu'à l'enfant Jésus présenté par Marie levée au fond avec un rayon de lumière descendant au devant.
La troisième reproduction photographique (7 / 5 cm) – réalisée aussi pour l'exposition de 1987 – montre un dessin de René AUBERJONOIS intitulé « Le Sacrifice d'Abraham - Les Dignitaires » avec les personnages assis au fond du dispositif de part et d'autre de Marie avec l'enfant Jésus sur les genoux.

Critiques de la création

  • Feuillet tapuscrit sur papier pelure reproduisant la critique de J. B. B. (Jean-Bernard BOUVIER) parue dans la Neue Zürcher Zeitung du 18 mai 1916 : copié vers 1971.
  • Pages photocopiées du journal manuscrit de Romain Rolland à l'été 1916, avec sa critique élogieuse du texte de la pièce.

Remerciements pour la chronique sur « Le Mystère d'Abraham »

Original manuscrit de 3 p. sur 1 f. plié en deux. Selon CHAVANNES, les meilleures représentations [du « Mystère d'Abraham »] ont été celles du mercredi et du jeudi. Comme les représentations de cette pièce sont terminées, il va « être tout entier à « Guillaume le Fou ». Il va se rendre à ce sujet à Genève le mardi suivant [14 mars 1916] où « tout va se décider ». Il ne connaît pas le FROMENT, dont sa correspondante lui a parlé (sans doute pour le rôle-titre) [Jean FROMENT, comédien de l'Odéon, joue en représentation de grands rôles à la Comédie, ces années-là]

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

Ouvrages précieux joints par Odette MUSSARD

  • Henry SPIESS, « L'Amour offensé, poème », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 6e cahier de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté [1917].
  • C.F. RAMUZ, « La Guérison des maladies », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 9e, 10e et 11e cahiers de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté (après 8 expl. sur hollande, seul grand papier) [1917].
  • C.F.RAMUZ, « Raison d'être », Lausanne, Le Verseau, juin 1926, réédition à 444 exemplaires, numéro XXII des 33 sur grand hollande signé et dédicacé par RAMUZ en juin 1927 à la Fête de Montbenon.
  • Colette, « Pour un herbier », Lausanne, Mermod, Cercle du bibliophile, [1955].

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

Critiques du spectacle.

  • Critique de Robert DE TRAZ parue dans le «Journal de Genève » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur La Halte au Village ».
  • Critique de P. P. parue dans la «Tribune de Lausanne » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur « La Halte au Village ».

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

COPEAU Jacques

  • CH 000225-8 P027-C-1-COP
  • Dossier
  • mars 1918 - juillet 1922
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copies photographiques par les services de la Bibliothèque Nationale de France à Paris des trois originaux qu'elle conserve dans le fonds Jacques Copeau.

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

BISCHOFF Henry

  • CH 000225-8 P027-C-1-BIS
  • Dossier
  • s.d. [22 mai 1918 - 10 déc. 1922]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de deux lettres manuscrites originales recto-verso (conservées chez Luc BISCHOFF).

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Un conte d'été

« Un conte d'été » se présente sous la forme d'un tapuscrit en 3 actes et dix scènes, comptant 72 ff. de papier semi-transparent pour copies dactylographiée, utilisés avec un papier carbone de couleur bleue. Couverture de papier fort gris beige où les feuilles sont tenues par 4 trombones en laiton à tête rectangulaires. Entre les 10 scènes se glissent des intermèdes musicaux ou dansés ou joués. NB : on est dans l'esprit de l'« Histoire du Soldat » et de « Bourg-Saint-Maurice », ce qui situe ce texte à la fin de la période romande de CHAVANNES.

Vendanges, vendanges (tapuscrit)

Tapuscrit de 45 p. de feuilles copies carbone (encre violette) avec de nombreuses corrections manuscrites et suppressions de l'auteur. Le paquet de feuilles est tenu par 3 trombones de laiton (les pages 44 et 45 sont détachées). Ce système de fixation bricolé est typique de la fin de la période romande de CHAVANNES et date donc d'avant la fin de l'année 1922. Par ailleurs, l'usage de numéroter les rôles et même les figurations se retrouve dans d'autres tapuscrits de CHAVANNES, comme les corrections au crayon plutôt qu'à la plume.

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