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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand Pièce
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Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

La Lettre

Copie dactylographiée.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

Pierre

Photocopie.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

Journal 1902 I Prés-ville [Lausanne]

  • 1er cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 Près-ville I ». Il court de janvier à mars 1902. Cahier B5 de 20 ff. écrits au recto et au verso.

Journal 1902 II

  • 2e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 II ». Cahier B5 de 20 ff. écrits pour la plupart au recto et au verso. Commence en mars 1903 et indique < mi-mars déménagement à Pully, fin mars malade à Paris >. La dernière indication datée est de < janvier 1903 > juste avant le milieu du cahier : on peut admettre qu'il va jusqu'en avril, le cahier suivant commençant en mai 1903.

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

Ascensions d'été

CHAVANNES écrit de l' [Hôtel du] Mont-Collon à Arolla (VS) le 8 août [1929] son plaisir de la marche en montagne, qui lui vaut aussi un lumbago. Concernant « Magie », CHAVANNES insiste sur l'importance d'une fin recentrée sur les deux rôles principaux, de l'homme et de la femme (alors que CHANCEREL voulait faire mourir le personnage féminin central et donner plus de place à un personnage féminin secondaire). CHANCEREL semble avoir communiqué à CHAVANNES sa peur que la réalisation par PITOËFF leur fasse des surprises.

« Magie » doit passer chez Pitoëff entre le 1er octobre et le 1er novembre 1929

CHAVANNES est rentré à Paris et communique à CHANCEREL les nouvelles qu'il a tirées de PITOËFF. Cette lettre datée du 3 septembre annonce que les répétitions de « Magie » vont commencer « dès le 1er septembre. Selon le dossier sur « Magie » et la copie de Journal de CHANCEREL, elles ont commencé le 21 septembre 1929. Et la pièce a sa générale le 16 et la 1ère le 17 octobre 1929, « devant un public chaleureux mais peu nombreux », selon CHANCEREL. La pièce se joue huit fois, puis est retirée de l'affiche.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

1. Copie de 3 lettres de 1902 (?)

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-1
  • Pièce
  • [1902 - décembre 1902]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre adressée au 31, rue Bonaparte, depuis le 15, rue Froidevaux. CHAVANNES évoque sa pièce « La Rougeole » qu'il a « profondément remaniée » et tente de la présenter personnellement à André ANTOINE, sans avoir encore réussi à le voir. D. JAKUBEC, qui l'a copiée, date cette lettre de [décembre 1902].

  • Lettre adressée du 15, rue Froidevaux, un mercredi, peut-être de 1902 (proche de la précédente). CHAVANNES remercie RAMUZ de son envoi [de quoi pourrait-il s'agir ? Si c'est « Le Petit Village » dont CHAVANNES fait la critique très enthousiaste dans la « Gazette de Lausanne » de novembre 1903... il y a problème de date]. Réponse ou lettre antérieure à la précédente (?) CHAVANNES propose à RAMUZ de lui lire, ainsi qu'aux autres (?), son « petit acte » [qui pourrait être « La Rougeole »].

  • Lettre sans lieu ni date [mais dans la chronologie relative des trois lettres copiées sur cette page, celle-ci avec ses questions, pourrait bien être la première]. CHAVANNES donne à RAMUZ des informations sur les deux seules agences de copies qu'il connaît à Paris. Il insiste sur l'usage de fournir les textes de théâtre en écriture manuscrite « ronde » [ce qui renvoie aux toutes premières années du XXe siècle et permet de distinguer comme antérieurs aux autres les trois textes retrouvés de CHAVANNES sous cette forme. D. JAKUBEC estime que cette lettre est de [1902 ?].

4. Copie de 3 lettres d'août et septembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-4
  • Pièce
  • 7 août 1905 - 10 septembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un lundi à RAMUZ alors à Joli-Site, pour parler de la Fête [des Vignerons de Vevey, jouée début août 1905] ; D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1905.

  • CHAVANNES écrit depuis Essertines sur Rolle, à Pré-Gentil chez sa belle-sœur, un jeudi matin à RAMUZ, pour répondre à son invitation à dîner au bord de l'eau par une invitation à le rejoindre en lisière de bois. Il indique horaires et procédure pour dire l'arrivée en téléphonant à l'épicerie du village qui fait la commission. D. JAKUBEC date cette lettre du 8 septembre 1905.

  • CHAVANNES répond par une carte postale à RAMUZ qu'il l'attend lundi s'il fait beau et sinon mardi à Essertines ; D. JAKUBEC date cette lettre du 10 septembre 1905.

8. Copie de 4 lettres de septembre, octobre 1906 et du 14 février 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-8
  • Pièce
  • 7 septembre 1906 - 14 février 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully, CHAVANNES demande à RAMUZ de lui écrire l'adresse en Italie d'un fabricant de papiers [peints], pour en obtenir de plus grandes surfaces d'échantillons, pour mieux juger, recherche qu'il conduit aussi en France, auprès d'une fabrique à Jouy. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 septembre 1906.

  • Depuis le Cercle littéraire de Lausanne, où il lit la chronique des Beaux-Arts de Jules COUGNARD [dans la « Patrie Suisse » sur l'exposition municipale genevoise de peinture ouverte le 25 août 1906 (cf Ramuz, ses amis et son temps, III, p. 22-27)] , CHAVANNES relève pour RAMUZ une expression amusante, venue d'une personne s'exprimant à haute voix devant une toile, et lui dit de fumer les cigarettes du paquet qu'il a oublié chez lui. D. JAKUBEC date la lettre du 27 septembre 1906.

  • De Pully, un lundi, CHAVANNES invite chez lui Ramuz pour le lendemain soir, s'il le peut. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 octobre 1906.

  • De Pully le 14 février 1907, CHAVANNES demande à RAMUZ qui s'est installé à Paris au 17 de la rue Froidevaux, qu'il souhaite passer quelques jours à Paris, à partir du 20 février, s'il peut lui donner des nouvelles des théâtres et si on joue encore « Jules César » [monté par Antoine à l'Odéon cf Ram.A.T III p. 56-60]. Il lui demande aussi s'il peut le loger pour quelques jours et des nouvelles d'Auberjonois.

9. Copie de 4 lettres du 24 février au 6 mars 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-9
  • Pièce
  • 24 février 1907 - 6 mars 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui offrir une chambre, là où il vit à Paris, avec sa femme et lui dit qu'il ne restera qu'une semaine et prévoit de partir samedi soir. Ce qui lui laisse le temps de retravailler « une petite machine inachevée » [il s'agit sans doute, à cette date là, du « Jardin des Roses »]. Il ira aussi entendre RISLER jouer BEETHOVEN. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1907.

  • De Pully le jeudi, CHAVANNES confirme qu'il va prendre un train de nuit et qu'il pense arriver vers les 8h30 du matin au 17 [de la rue Froidevaux, où logent RAMUZ et sa femme]. Il demande s'il y a un métro pour leur adresse. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 février 1907.

  • De Pully, le lendemain, vendredi, CHAVANNES avertit qu'il a la grippe, de la fièvre et qu'il doit reporter son projet parisien. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mars 1907.

  • De Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES présente ses excuses pour le dérangement, annonce qu'il va mieux et demande si c'est encore possible de venir chez les RAMUZ dès le dimanche suivant [le 10 mars, donc]. (suite et fin au f. suivant).

15. Copie de 3 lettres, 2 d'août 1908 et 1 du 24 février 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-15
  • Pièce
  • 18 août 1908 - 24 février 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un lundi à RAMUZ chez Alexandre CINGRIA, à La Belotte [à Genève, sur la rive gauche, au bord du Lac] pour lui demander s'il peut passer le voir, se promettant de venir à bicyclette, le long du Lac, par la Savoie. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 août 1908.

  • CHAVANNES regrette, des Prases le samedi, d'avoir manqué RAMUZ qui venait lui rendre visite le vendredi soir, et lui propose de revenir pour partager son souper le soir même, samedi. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 août 1908 : l'enchaînement de cette lettre avec la précédente en dit beaucoup sur la mobilité et le changement fréquent de résidence de l'écrivain.

  • CHAVANNES écrit une carte postale des Prases un mercredi à RAMUZ retourné à Paris, rue Campagne Première, chez Adrien BOVY pour le féliciter du prix qu'il vient de recevoir [don d'honneur du Prix Schiller, de 1000 francs, cf Ram.A.T. IV, p. 104-107]. CHAVANNES parle de l'hiver rigoureux, lui annonce qu'il va faire une conférence, ce qui l'effraie, et qu'il « met au net » ses « 5 actes » [peut-être ceux de « Jacques & Jean » ]. Il dit aussi ne voir « que des bretteurs, dont est AUBERJONOIS » [car il s'est mis à l'escrime, cf sa lettre publiée du 7 février 1909 Ram.A.T. p. 102-103]. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1909.

16. Copie de 4 lettres de juillet à septembre 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-16
  • Pièce
  • 1er juillet 1909 - 17 septembre 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES invite RAMUZ par carte postale datée des Prases, un jeudi, à venir souper le samedi à 19h ou un autre soir. D. JAKUBEC date ce mot du 1er juillet 1909.

  • CHAVANNES répond d'une carte postale à RAMUZ (alors à l'av. de Beaulieu) qui l'invitait, pour lui dire qu'il part le soir même pour une dizaine de jours au sud de la France, invité par son frère. CHAVANNES veut s'arrêter à Orange [voir sa chronique « Le Théâtre à Orange » parue le 28 août 1909 dans la « Gazette de Lausanne »], Arles et Avignon et ira voir RAMUZ dès son retour. D. JAKUBEC date cette lettre du 23 juillet 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour lui dire qu'il est passé le voir à son retour, sans le trouver. S'il est à Lausanne, il l'invite donc à venir souper chez lui, n'importe quel soir sauf le lendemain, mardi. D. JAKUBEC date cette carte postale du 9 août 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale des Prases à RAMUZ pour regretter d'avoir manqué son passage. Il a été « courir les manœuvres » [la 1ère division de l'Armée suisse était durant cette semaine-là en exercice, notamment autour d'Aubonne et un grand défilé a eu lieu entre Saint-Saphorin-sur-Morges et Echichens]. CHAVANNES y a vu les de Traz. Si RAMUZ est à Lausanne, il l'invite donc. D. JAKUBEC date cette lettre du 17 septembre 1909.

20. Copie de 3 lettres de janvier à avril 1911

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-20
  • Pièce
  • 25 janvier 1911 - 21 avril 1911
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tunis pour remercier RAMUZ de la sienne, et lui dire qu'il a vu Kairouan et Sousse, et pense aller encore plus au Sud. D. JAKUBEC date cette carte du 25 janvier 1911.

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tozeur, Djerid pour dire à RAMUZ qu'il pense être au Jardin d'Eden. Il est saisi d' « une telle unité sur la ville, sur l'oasis, sur les hommes. » D. JAKUBEC date cette carte du 13 mars 1911.

  • CHAVANNES rentré à Lausanne écrit une lettre depuis le 9 de l'av. Davel chez sa tante, à RAMUZ à Paris. Comme sa maison est louée, il est ainsi abrité dans une petite chambre avec calorifère où il écrit ses « impressions de voyage ». Demande à RAMUZ s'il connaîtrait une chambre ou un petit appartement meublé à Paris, où il pourrait arriver avec seulement une malle... il signale ensuite qu'il a appris, par la mère de son correspondant, qu'il était bien logé cette année ! Alors qu'il disait à RAMUZ qu'il ne fallait plus lui envoyer ses œuvres, il s'étonne que son roman ne paraisse pas encore, ou en tout cas de ne pas l'avoir trouvé à son retour. Il demande aussi l'adresse de Henry SPIESS, qui lui a envoyé un volume de vers, dont il veut le remercier. Évoque les « gifles de Genève » qui ont claqué si fort qu'elles ont été entendues jusqu'à Tunis, à savoir la bagarre entre Charles-Albert CINGRIA et Gonzague de REYNOLD, rupture entre les principaux rédacteurs de la revue « La Voile Latine » : dans l'affrontement, CHAVANNES semble clairement se trouver du côté de CINGRIA, qu'il estime le plus drôle. Parle du si timide printemps de la région et des bourgeons menacés par la bise se levant contre eux « comme un article de M. SECRETAN ». D. JAKUBEC date cette lettre du 21 avril 1911.

22. Copie de 3 cartes et 1 lettre de novembre 1911 à juillet 1912

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-22
  • Pièce
  • 14 novembre 1911 - 9 juillet 1912
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES de Lourtier en Valais demande à RAMUZ si son copiste est toujours un M. BARDET, à la Pontaise, et ses prix [NB : seul «secrétaire copiste » retrouvé Pontaise 30 dans l'Indicateur Vaudois 1907 : Mürdter-Forny, Hermann, qui n'est plus qualifié que de « secrétaire » en 1911]. CHAVANNES annonce son retour de la montagne vers le 22, et qu'il restera une dizaine de jours au 9 de l'av. Davel. Il a appris par une lettre de Albert MURET, le cambriolage de Grandchamp [demeure d'été des AUBERJONOIS]. D. JAKUBEC date cette carte postale du 14 novembre 1911.

  • CHAVANNES, qui vient de passer trois semaines à Lausanne, envoie une carte postale à RAMUZ, d'Annecy, en route pour Chambéry et Grenoble. Il dit qu'il n'ira pas jusqu'à la mer et espère revoir RAMUZ avant de repartir pour le Valais. Envoie ses amitiés à « Mlle C. » [Cécile CELLIER, que RAMUZ va épouser en janvier suivant], « aux Bl. » [le peintre Alexandre BLANCHET et Émilie LACROIX, son épouse depuis 1907], , à Sp. [le poète Henry SPIESS] D. JAKUBEC date cette carte postale du 20 mai 1912.

  • CHAVANNES, envoie une carte postale des Charmettes à RAMUZ, et lui décrit une nature chargée de fleurs où il [Jean-Jacques Rousseau] « fut heureux. Et comme on sent que nous tenons de là! ». D. JAKUBEC date cette carte postale du 24 mai 1912.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ des Prases, un mardi, pour lui suggérer de passer le voir un après-midi. Il peut l'appeler par téléphone au n° 24 60 [cette installation est toute récente, et il le fait savoir : son numéro figurera dans l'Annuaire lausannois 1914 (sous Pully), mais n'est évidemment pas encore dans celui de 1912 (il n'y a pas d'annuaire en 1913)]. D. JAKUBEC date cette lettre du 9 juillet 1912.

29. Copie de 2 lettres de début septembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-28
  • Pièce
  • 2 - 6 septembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un mardi pour féliciter RAMUZ de la naissance de sa fille. Évoque l'histoire horrible d'une Ludivine. D. JAKUBEC date cette lettre du 2 septembre 1913

  • CHAVANNES écrit des Prases un samedi à RAMUZ à propos de sa cuisinière, son choix d'une dame de Mézières ne lui convenant guère. Il rencontre à cette occasion des femmes qui lui rappellent l'horrible histoire d'une Ludivine, qui est semble-t-il arrivée aux MURET. CHAVANNES propose à RAMUZ d'emménager dans sa maison des Prases, grande et sous-occupée. Il annonce aussi que Paul BUDRY a réuni 2000 francs [pour les « Cahiers Vaudois »]. D. JAKUBEC date cette lettre du 6 septembre 1913.

428 - Solitude heureuse

  • CHAVANNES décrit à RAMUZ sa plantation du jour d'arbustes décoratifs, contrariée par un vent « à boire le lac.» Il remercie RAMUZ de son accueil à Paris, en collaboration avec Henry SPIESS. C'est la première fois qu'il rapporte un bon souvenir de Paris depuis qu'il n'y habite plus et espère que cet accueil tient aussi à une solidarité entre gens de métier. Son voyage de retour de Paris a été excellent : il a changé de voiture au dernier moment et s'est trouvé seul dans son compartiment. De la pièce en travail qu'il a eu l'occasion de leur lire il a, « d'après leur avis, [...] déjà repris [le] premier acte, et sauf grand changement » pense l'avoir « notablement amélioré. » Et il va faire de même pour le second acte. D. JAKUBEC considère logiquement, qu'il s'agit de sa seule pièce connue en 2 actes : « Le Jardin des Roses » nommée ou évoquées dans d'autres lettres de Ram.A.T. de 1907. Sur conseil d'Adrien BOVY sollicité par CHAVANNES et RAMUZ, elle sera proposée aux Amis de l'Instruction à Genève, qui ne la monteront pas.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

Fernand CHAVANNES à 20 ans, étudiant à Bonn

Dès 1888, Fernand CHAVANNES entame des études de philologie et d'archéologie à Bonn, qu'il poursuit à Berlin où il passe sa thèse en 1891 (cf D. JAKUBEC « Connaître Chavannes »). Ce portrait réalisé par P. Overheydt à Bonn, Remigiustrasse n°5, peut donc être ainsi daté de l'année de ses 20 ans.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, jeunes adultes

Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.

Fernand CHAVANNES au printemps 1904 - dans sa 36e année

Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».

« À la source de Fernand CHAVANNES »

En pages 1 et 2 de la « Gazette de Lausanne » des samedi 24 et dimanche 25 octobre 1987, considérations de Jean-Michel PITTIER et René ZAHND sur Fernand CHAVANNES à l'occasion de la réalisation par la Compagnie Fernand CHAVANNES de « Bourg-Saint-Maurice » du 5 au 15 novembre 1987 au Théâtre des Bergières à Lausanne, mise en scène Joël AGUET.

Parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU avec la famille MUSSART

Copie manuscrite par André ou Odette MUSSART, de la parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU, parue dans « Nos Centenaires », Genève, Atar, 1912 où, en remontant au mariage en 1574 de Simon MUSSART avec Anne de GRAND, il y a très lointain cousinage d'André MUSSART mari d'Odette MUSSART-CHAVANNES avec Jean-Jacques ROUSSEAU.

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

Critiques du spectacle

Henri DEBLUË répond dans la « Gazette de Lausanne » du 24 décembre 1965 pour atténuer les dures critiques de Claude VALLON (« Feuille d'Avis de Lausanne » du 8 novembre 1965) contre la mise en scène de LIPP.

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

« Musique de Tambour, parade comique » 1956

Cette deuxième édition de « Musique de Tambour » a paru aux Editions de la Gazette de Lausanne, à l'occasion de la création de la pièce par la Compagnie des Faux-Nez lors de leur festival estival d'Aubonne en 1956, dans une mise en scène de Charles APOTHÉLOZ. La couverture montre un homme en uniforme militaire, composition au pochoir de Pierre ESTOPPEY. À l'origine du projet, Franck JOTTERAND signe la préface (p. 5-8). Exemplaire non coupé et broché.

Programme du spectacle

Programme de la création du 28 avril 1937 au Casino de Saint-Pierre à Genève, où cet intermède en 1 acte fut joué avec « Bourg-Saint-Maurice » (voir aussi sous ce titre, pour la réalisation de 1937).

La Grande Guerre du Sondrebond

Copie dactylographiée de la critique fournie par Fernand CHAVANNES en faveur du texte de C.–F. RAMUZ « La Grande Guerre du Sondrebond », éclairage qui tente de prévenir les préventions contre la forme.

Villes vaudoises. Morges

Copie dactylographiée. Dans ce nouveau « portrait » de ville vaudoise, CHAVANNES insiste davantage à Morges sur l'organisation architecturale et le caractère raisonnable de la ville pourtant en proie à des moments de folie (Protestation de 1782, Brûle-papiers). Il est aussi très historique pour parler de cette ville à la fois latine, sérieuse et tranquille, de boutiquiers et de «Messieurs» qui deviennent parfois de simples et grands « représentants » du pays, comme au tournant du XVIIIe au XIXe siècles, Jean-Jacques Cart, Monod et Muret.

Le Marché (Vevey)

Copie dactylographiée de cette nouvelle titrée « Le Marché » qu'on pourrait aussi titrer « Roméo et Juliette dans l'Est vaudois ». Elle a pour cadre un vaste marché aux fruits et légumes, qui ressemble à celui de Vevey, sur la place du même nom et les rues adjacentes, dont les habitants ont été surnommés, en raison de leur proverbiale aisance à dire leurs sentiments : « les Pâtés-froids ». Ce récit de la communication sentimentale minimale, mise sur le même plan qu'une tractation de produit (« le Marché ») entre ainsi, aussi, dans la série des Villes vaudoises.

Le Soir au village (Rougemont)

Copie dactylographiée de cette brève nouvelle de CHAVANNES située dans un village où la fontaine de la place fait assez de bruit pour couvrir les conversations des pères de familles fumant leur cigare en bras de chemise d'un côté, des femmes parlant de leurs soucis de l'autre et des filles qui se racontent leurs histoires encore plus bas. Les jeunes hommes sont pour leur part au bistrot-cabaret de l'endroit. À la sortie du village se trouve la maison de la famille la plus distinguée du village, en voie d'extinction à force de « distinction » volontaire et de taire tout ce qui devrait être dit plutôt qu'interdit. [À rapprocher de ce que CHAVANNES a déjà dit de Nyon. NB : la famille Bertholet évoquée nommément ici (comme les «de Changins» pour Nyon) est originaire de Rougemont depuis avant 1436. De plus, le centre de Rougemont se nomme « Place de la Fontaine », avec à l'est l'Hôtel de Commune et au Sud le Café du Cerf. Le village non nommé par CHAVANNES est donc Rougemont au Pays d'En-Haut, et ce texte entre aussi dans la série des Villes vaudoises].

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

Nocturne

Copie dactylographiée.

Avenches

Copie dactylographiée.

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

Altitude

« Altitude » est une nouvelle de 25 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier, où les agrafes sont couvertes par la couverture qui a été bricolée, comporte de nombreux ajouts à l'encre, de la main de CHAVANNES.

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

CHAVANNES propose à COPEAU « une pièce sur Napoléon [« Le Grand Homme »]

2 copies photographiques de la BN de Paris de 1 f de lettre manuscrite, recto et verso, daté des Prases à Pully, le 26 juin 1922. CHAVANNES propose à COPEAU pour sa saison suivante « une pièce sur Napoléon », qui ne peut être que « Le Grand Homme ». Il achève de l'écrire pour la scène du Vieux-Colombier et se propose de passer deux semaines plus tard la lui apporter à Paris.

6. Copie de 3 lettres d'avril et mai 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-6
  • Pièce
  • 20 avril 1906 - 7 mai 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully le 20 avril [1906] à RAMUZ, au 268 du bvd Raspail, pour lui demander s'il peut retenir pour lui une petite chambre au logis qu'il lui avait trouvé l'année précédente aux « Belles-Cousines ». Il veut absolument passer deux semaines à Paris pour se changer de la vie lausannoise qu'il ne supporte plus. AUBERJONOIS lui avait offert son appartement parisien, mais il craint d'être mal reçu par la concierge avec laquelle celui-ce se dispute.

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour le remercier de ses démarches, qui ont été semble-t-il infructueuses puisque CHAVANNES se résout à profiter de l'offre de l'appartement d'AUBERJONOIS, au boulevard Berthier et avertit RAMUZ qu'il ira le voir dès qu'il sera à Paris. D. JAKUBEC date la carte du 30 avril 1906.

  • Du 15 boulevard Berthier, CHAVANNES envoie une invitation à dîner (le soir) à RAMUZ. D. JAKUBEC date la carte du 7 mai 1906.

14. Copie de 4 lettres de juin à juillet 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-14
  • Pièce
  • 26 juin 1908 - 22 juillet 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, qui a manqué RAMUZ, passé à l'improviste, l'invite un vendredi pour le lundi suivant à souper à Pully, aux Prases, à 7 h. D. JAKUBEC date la carte du 26 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un jeudi RAMUZ a passer voir les petits chiens [peut-être une portée due à l'animal qui apparaît à son côté dans sa photographie en chasseur ; voir ses portrait en P27 /D-1-6 ], par exemple pour souper à Pully, aux Prases, le samedi. D. JAKUBEC date la carte du 16 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le vendredi à RAMUZ pour annuler sa proposition de souper du samedi, souhaitant aller ce soir là à Tivoli voir [René ] MORAX [Il se tint là à Lausanne un meeting de 1200 personnes pour protester contre la décision du Tribunal fédéral d'extrader en Russie le révolutionnaire russe WASSILIEFF, qui laisse en Suisse femme et enfant, et MORAX était un des orateurs; de semblables protestations ont eut lieu à Genève, au Palais Électoral]. CHAVANNES souhaite lui parler de sa propre pièce « Jephté » [avec l'espoir de la faire jouer au Jorat ?]. Il regrette de manquer, en plus de RAMUZ, [Adrien] BOVY qui aurait pu venir avec lui, et propose en remplacement la date du lundi suivant [le 22]. D. JAKUBEC date la carte du 17 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le mercredi à RAMUZ pour rappeler l'invitation à souper du soir même, à 7 h. L'invitation du lundi a dû se transformer en une invitation pour le mercredi. D. JAKUBEC date la carte du 22 juillet 1908.

18. Copie de 3 cartes et d'un mot d'août et septembre 1910

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-18
  • Pièce
  • 15 août 1910 - 29 septembre 1910
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES par carte postale invite un lundi RAMUZ à venir souper le mercredi à 7h ou un autre jour. D. JAKUBEC date la carte du 15 août 1910.

  • CHAVANNES par carte postale un lundi donne à RAMUZ citation et référence tirée de Saint-Simon sur le duc de Lauzun, mais ne peut l'inviter à souper que le samedi, avant il est « un peu en route ». D. JAKUBEC date la carte du 5 septembre 1910.

  • CHAVANNES par carte postale propose à RAMUZ de venir souper un jour plus tôt, le vendredi, en compagnie du Dr Reinbold. D. JAKUBEC date la carte du 6 septembre 1910.

  • CHAVANNES remercie un jeudi RAMUZ de lui avoir fait penser au «changement d'horaire » et de l'invitation pour le lundi soir. D. JAKUBEC date la lettre du 29 septembre 1910.

28. Copie de 2 lettres de la mi-août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-27
  • Pièce
  • 11 - 23 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Begnins le dimanche qu'il a changé ses plans et va aller voir son frère l'avocat avant d'aller chez BUDRY, dont il donne l'adresse à RAMUZ qui devra s'y rendre seul. Il répond à RAMUZ qui envisage de s'arrêter à Begnins, qu'il lui avait pourtant vantée quelques lettres plus tôt : « je vous avertis que Begnins, et surtout la pension sont un séjour bien peu attrayant - Vous verrez la petitesse, la mesquinerie effroyable de cette vie - Mais il y a de jolies promenades » et il conseille à RAMUZ de téléphoner pour s'assurer une chambre. D. JAKUBEC date la lettre du 11 août 1913.

  • CHAVANNES écrit des Prases à RAMUZ pour lui souhaiter que tout se passe bien pour lui et sa femme [la fille du couple naît en septembre]. Il a pour sa part des problèmes de recrutement de cuisinière, ayant fait passer un avis dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » et reçu « une douche de lettres et de cuisinières sur ma tête, toutes d'ailleurs ou à peu près, folles, reprises de justice et assassines de leur mari – en sorte que j'aimerais mieux la vôtre -». D. JAKUBEC date la lettre du 23 août 1913.

30. Copie de 3 lettres de septembre et novembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-29
  • Pièce
  • 14 septembre - 5 novembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Des Prases un mercredi, CHAVANNES écrit à RAMUZ qui ne semble pas encore revenu de ses émotions [naissance de sa fille Marianne, qu'il va surnommer Gadon], pour savoir quand il pense venir s'installer aux Prases [pour y travailler tranquillement ?] et demande l'adresse d'étoffes de Jouy. D. Jakubec date cette lettre du 14 septembre 1913.

  • Des Prases un jeudi CHAVANNES écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne, pour lui dire qu'il est à son service dans ces circonstances difficiles et qu'il a discuté avec la mère de RAMUZ. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 septembre 1913.

  • De Sierre, à l'Hôtel, CHAVANNES écrit une carte postale à RAMUZ qui s'est installé chez lui, aux Prases en annonçant que s'il continue de faire beau, il va rester encore un peu en Valais, mais qu'il aurait alors besoin de quelques vêtements supplémentaires de chez lui. D. Jakubec date cette lettre du 5 novembre 1913.

RAMUZ double son rythme de travail

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur 1 f. pliée en deux. L' adresse « 24, rue Boissonade (XIVe) » est imprimée en conséquence, à mi-page. Juste avant Noël et Nouvel An, RAMUZ donne de ses nouvelles à CHAVANNES. Il dit en cette période ruminer des souvenirs et, pour s'en débarrasser, travailler encore plus, écrivant non plus seulement la journée mais encore les soirs après le repas. Ce rythme lui a permis de terminer un roman en un mois et demi, cinq ou six nouvelles et « Samuel Belet » qui paraît en feuilleton dans la « Bibliothèque Universelle » qui expurge son texte, qu'il rétablit ensuite pour l'impression en volume [« Vie de Samuel Belet » paraitra en 1913]. Il confie à CHAVANNES de plus en plus se faire confiance et se laisser aller, comme écrivain, à son intuition et laissant de moins en moins de place à « la raison pure » [...] ce qui vient du dehors ce ne sont que des recettes. » Dit à CHAVANNES qu'il n'a pu encore lire ses nouvelles parues dans des journaux suisses qu'il ne reçoit pas, mais qu'il les attend des AUBERJONOIS, et que s'il veut passer à Paris, il peut toujours loger chez lui. En post-scriptum avise qu'Alexandre BLANCHET a perdu sa mère.

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

Fernand CHAVANNES en chasseur avec fusil et chien, avant la quarantaine

Toujours élégant, même en coureur des bois, Fernand CHAVANNES pose en pied et avec son chien (voir la lettre à RAMUZ, datée du 16 juillet 1908), fusil de chasse à double canon sur l'épaule. Son visage est assez proche de celui de son portrait en 1904 et il semble à peine avoir atteint les 40 ans, d'où la date proposée de 1907.

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

« Mort de C. » extrait du Journal de C.-F. RAMUZ

Photocopie de deux pages extraites de l'édition du « Journal » de C.-F. RAMUZ, publiées en bonnes feuilles dans le « Bulletin de la Guilde du Livre » n°5 de mai 1948. Elles y sont datée du 15 mars 1936, ce qui est évidement une erreur, CHAVANNES étant mort deux jours plus tard et que son enterrement à Féchy, ici évoqué. a eut lieu le 24 mars 1936. Voir a ce sujet C.-F. RAMUZ « Journal », tome 3, 1921-1947, publié sous la direction de Roger FRANCILLON et Daniel MAGGETTI, Genève, Slatkine, 2005.

« A la mémoire de Fernand CHAVANNES »

Il s'agit de la reprise par l'hebdomadaire le « Curieux » des 30 dernières lignes de C.-F. RAMUZ parue dans « Vie » en novembre. Le « Curieux » s'empare ainsi de la fin de la nouvelle version de l'article dont il avait publié la version précédente : preuve aussi de l'intérêt de ce qu'énonce RAMUZ sur l'absence de conscience d'eux-mêmes qu'ont les Suisses romands qui les rend incapables de reconnaître la grandeur du travail de CHAVANNES, et le récit poignant de la mort de l'auteur. Coupure de presse d'Argus.

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