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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand Pièce
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« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

« Le Mystère d'Abraham » 2e édition (modifiée), Strasbourg, 1928

Le titre complet est le suivant : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes. Nouvelle édition revue à l'occasion des représentations au Théâtre Religieux de Strasbourg ». Il s'agit d'une nouvelle édition avec modifications du texte par l'auteur : les expressions romandes sont francisées. Paru à « Strasbourg, Librairie des Arts, 5, rue des Francs-Bourgeois, 1928 » avec les mêmes bois de Gampert, mais disposés dans un autre ordre (Marie et l'Enfant prédominant). Exemplaire n° 2 / 50 sur papier japon, seul grand papier, avant 950 exemplaires numérotés 51 à 1000 sur vergé anglais. Exemplaire d'Odette MUSSART - CHAVANNES.

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

Critiques du spectacle

Henri DEBLUË répond dans la « Gazette de Lausanne » du 24 décembre 1965 pour atténuer les dures critiques de Claude VALLON (« Feuille d'Avis de Lausanne » du 8 novembre 1965) contre la mise en scène de LIPP.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

Reprise par le Grenier de Toulouse (1949)

  • feuillets A5 de l'écriture de Doris JAKUBEC qui a extrait ce qui l'intéressait de la presse parisienne sur cette réalisation montrée à Paris par le Grenier de Toulouse.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

« Musique de Tambour, parade comique » 1956

Cette deuxième édition de « Musique de Tambour » a paru aux Editions de la Gazette de Lausanne, à l'occasion de la création de la pièce par la Compagnie des Faux-Nez lors de leur festival estival d'Aubonne en 1956, dans une mise en scène de Charles APOTHÉLOZ. La couverture montre un homme en uniforme militaire, composition au pochoir de Pierre ESTOPPEY. À l'origine du projet, Franck JOTTERAND signe la préface (p. 5-8). Exemplaire non coupé et broché.

Critique du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-7-2-2
  • Pièce
  • décembre 1928-février 1929
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Critique bellettrienne de la réalisation parue dans la « Revue de Belles-lettres » 1928/29, n° 4 (fév. 1929).

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

Programme du spectacle

Programme de la création du 28 avril 1937 au Casino de Saint-Pierre à Genève, où cet intermède en 1 acte fut joué avec « Bourg-Saint-Maurice » (voir aussi sous ce titre, pour la réalisation de 1937).

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

La Grande Guerre du Sondrebond

Copie dactylographiée de la critique fournie par Fernand CHAVANNES en faveur du texte de C.–F. RAMUZ « La Grande Guerre du Sondrebond », éclairage qui tente de prévenir les préventions contre la forme.

Le théâtre à Orange

Copie dactylographiée. Sous l'aspect d'une simple chronique de voyage, CHAVANNES livre quelques observations fortes sur le théâtre de son temps. Parti voir le grand théâtre d'Orange, majestueuse construction antique aux dimensions impressionnantes, il y trouve l'activité vivante de la Comédie-Française. Il constate surtout que le peuple ne va plus là, mais au cinéma et cherche à comprendre pourquoi. Cet article est essentiel pour comprendre la démarche de recherche d'écriture dramatique de Fernand CHAVANNES.

Villes vaudoises. La ville de Davel ( Cully )

Copie dactylographiée du premier « portrait » de ville vaudoise par CHAVANNES. Il est à Cully, qui « n'est pas une ville qui se développe », mais celle où vécut le Major Davel, dont l'auteur traque les traces, croyant même le voir dans un de ses descendants. Il décrit les maisons, leurs formes et affichage d'ancienneté, et des gens, cherchant à cerner types, caractères, tempéraments vaudois.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

Villes vaudoises. Morges

Copie dactylographiée. Dans ce nouveau « portrait » de ville vaudoise, CHAVANNES insiste davantage à Morges sur l'organisation architecturale et le caractère raisonnable de la ville pourtant en proie à des moments de folie (Protestation de 1782, Brûle-papiers). Il est aussi très historique pour parler de cette ville à la fois latine, sérieuse et tranquille, de boutiquiers et de «Messieurs» qui deviennent parfois de simples et grands « représentants » du pays, comme au tournant du XVIIIe au XIXe siècles, Jean-Jacques Cart, Monod et Muret.

Le Marché (Vevey)

Copie dactylographiée de cette nouvelle titrée « Le Marché » qu'on pourrait aussi titrer « Roméo et Juliette dans l'Est vaudois ». Elle a pour cadre un vaste marché aux fruits et légumes, qui ressemble à celui de Vevey, sur la place du même nom et les rues adjacentes, dont les habitants ont été surnommés, en raison de leur proverbiale aisance à dire leurs sentiments : « les Pâtés-froids ». Ce récit de la communication sentimentale minimale, mise sur le même plan qu'une tractation de produit (« le Marché ») entre ainsi, aussi, dans la série des Villes vaudoises.

Le Soir au village (Rougemont)

Copie dactylographiée de cette brève nouvelle de CHAVANNES située dans un village où la fontaine de la place fait assez de bruit pour couvrir les conversations des pères de familles fumant leur cigare en bras de chemise d'un côté, des femmes parlant de leurs soucis de l'autre et des filles qui se racontent leurs histoires encore plus bas. Les jeunes hommes sont pour leur part au bistrot-cabaret de l'endroit. À la sortie du village se trouve la maison de la famille la plus distinguée du village, en voie d'extinction à force de « distinction » volontaire et de taire tout ce qui devrait être dit plutôt qu'interdit. [À rapprocher de ce que CHAVANNES a déjà dit de Nyon. NB : la famille Bertholet évoquée nommément ici (comme les «de Changins» pour Nyon) est originaire de Rougemont depuis avant 1436. De plus, le centre de Rougemont se nomme « Place de la Fontaine », avec à l'est l'Hôtel de Commune et au Sud le Café du Cerf. Le village non nommé par CHAVANNES est donc Rougemont au Pays d'En-Haut, et ce texte entre aussi dans la série des Villes vaudoises].

La Suisse italienne

Copie dactylographiée. Comme il le fait pour certains villages vaudois, CHAVANNES décrit ici le Tessin avec des considérations mêlant histoire et géographie physique : « ainsi ce serait le paysage qui décide tout. » Il rapporte des particularités éclairant une forme d'esprit et une forme de bien vivre seulement gâtée par « trois plaies de ce pays » : « les procès, la politique et les Allemands. » Ce qui dans sa perspective inclut « Suisses et autres ». Selon une note de D. JAKUBEC, ce texte est à comparer avec l'ouvrage d'Alexandre Cingria « Itinéraires autour de Locarno » (qui paraîtra vingt ans plus tard).

Les dieux immortels

Copie dactylographiés à partir de la parution dans la « Gazette de Lausanne » de cette description d'un jour et soir de vendange dans la région de Sierre, en Valais et que l'auteur achève, ayant reconnu les rythmes et les folies anciennes de Bacchus faisant fuir Apollon : « Dieu merci nous sommes encore païens ! »

Villes vaudoises. Yverdon

Copie dactylographiée. Description claire, historique et gentiment moqueuse des Yverdonois qui depuis des siècles « tâchent de faire mieux » et sont en cela très emblématique de tout le pays.

Villes vaudoises. Rolle et les deux Laharpe

Copie dactylographiée. CHAVANNES évoque la ville de Rolle et ses illustres représentants que furent Amédée et Frédéric César de la Harpe, Révolutionnaires et réfugiés en France. L'auteur parle ainsi de l'exil nécessaire aux artistes pour grandir hors de ce pays trop étroit et étouffant.

Villes vaudoises. La très vieille petite ville (Nyon)

Copie dactylographiée. Description de Nyon comme une ville divisée entre milieux qui se veulent aristocratiques, restent arqués sur leurs singularités et privilèges, mais se meurent sans descendance. Vision assez cruelle et contrastée avec de nouveaux habitants et beaucoup de jeunesse qui monte.

Villes vaudoises. Renens-Gare

Copie dactylographiée par D. JAKUBEC de cette courte nouvelle de CHAVANNES décrivant un couple de hasard, qui « s'amuse » des loisirs que peuvent se payer les ouvriers à Renens. La part sociologique est aussi forte que la description de cet espace pré-urbain encore peu construit.

Villes vaudoises. Moudon

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur Moudon, et surtout son histoire et la part que ce lieu prit dans le vieux fonds démocratique des Vaudois.

Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

Nocturne

Copie dactylographiée.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

La Lettre

Copie dactylographiée.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

Avenches

Copie dactylographiée.

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

Théâtre, cinémas

Photocopie. Encore plus abruptement que dans sa chronique du Théâtre à Orange (1909), CHAVANNES oppose le théâtre savant de François DE CUREL, présenté au Théâtre de Lausanne avec la grande comédienne Greta PROZOR, aux petits films de CHARLOT, auxquels le public se presse au Théâtre Lumen, de l'autre côté du Grand Pont.

Pierre

Photocopie.

Types historiques

Photocopie. A la note amusée de CHAVANNES qui s'étonne de la conservation des attitudes à travers les âges, répond Charles-Albert CINGRIA qui pense qu'il s'agit de mimétisme.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

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