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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand Pièce
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9. Copie de 4 lettres du 24 février au 6 mars 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-9
  • Pièce
  • 24 février 1907 - 6 mars 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui offrir une chambre, là où il vit à Paris, avec sa femme et lui dit qu'il ne restera qu'une semaine et prévoit de partir samedi soir. Ce qui lui laisse le temps de retravailler « une petite machine inachevée » [il s'agit sans doute, à cette date là, du « Jardin des Roses »]. Il ira aussi entendre RISLER jouer BEETHOVEN. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1907.

  • De Pully le jeudi, CHAVANNES confirme qu'il va prendre un train de nuit et qu'il pense arriver vers les 8h30 du matin au 17 [de la rue Froidevaux, où logent RAMUZ et sa femme]. Il demande s'il y a un métro pour leur adresse. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 février 1907.

  • De Pully, le lendemain, vendredi, CHAVANNES avertit qu'il a la grippe, de la fièvre et qu'il doit reporter son projet parisien. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mars 1907.

  • De Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES présente ses excuses pour le dérangement, annonce qu'il va mieux et demande si c'est encore possible de venir chez les RAMUZ dès le dimanche suivant [le 10 mars, donc]. (suite et fin au f. suivant).

« À la source de Fernand CHAVANNES »

En pages 1 et 2 de la « Gazette de Lausanne » des samedi 24 et dimanche 25 octobre 1987, considérations de Jean-Michel PITTIER et René ZAHND sur Fernand CHAVANNES à l'occasion de la réalisation par la Compagnie Fernand CHAVANNES de « Bourg-Saint-Maurice » du 5 au 15 novembre 1987 au Théâtre des Bergières à Lausanne, mise en scène Joël AGUET.

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

« Souvenir du vieux Maroc » par Robert MUSSARD

Souvenir de ce MUSSART qui a vécu en propriétaire terrien au Maroc où il émigre en 1911. Ses souvenirs de colon, en édition à compte d'auteur, récit qu'il date d'octobre 1972.

Villes vaudoises. Rolle et les deux Laharpe

Copie dactylographiée. CHAVANNES évoque la ville de Rolle et ses illustres représentants que furent Amédée et Frédéric César de la Harpe, Révolutionnaires et réfugiés en France. L'auteur parle ainsi de l'exil nécessaire aux artistes pour grandir hors de ce pays trop étroit et étouffant.

8. Copie de 4 lettres de septembre, octobre 1906 et du 14 février 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-8
  • Pièce
  • 7 septembre 1906 - 14 février 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully, CHAVANNES demande à RAMUZ de lui écrire l'adresse en Italie d'un fabricant de papiers [peints], pour en obtenir de plus grandes surfaces d'échantillons, pour mieux juger, recherche qu'il conduit aussi en France, auprès d'une fabrique à Jouy. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 septembre 1906.

  • Depuis le Cercle littéraire de Lausanne, où il lit la chronique des Beaux-Arts de Jules COUGNARD [dans la « Patrie Suisse » sur l'exposition municipale genevoise de peinture ouverte le 25 août 1906 (cf Ramuz, ses amis et son temps, III, p. 22-27)] , CHAVANNES relève pour RAMUZ une expression amusante, venue d'une personne s'exprimant à haute voix devant une toile, et lui dit de fumer les cigarettes du paquet qu'il a oublié chez lui. D. JAKUBEC date la lettre du 27 septembre 1906.

  • De Pully, un lundi, CHAVANNES invite chez lui Ramuz pour le lendemain soir, s'il le peut. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 octobre 1906.

  • De Pully le 14 février 1907, CHAVANNES demande à RAMUZ qui s'est installé à Paris au 17 de la rue Froidevaux, qu'il souhaite passer quelques jours à Paris, à partir du 20 février, s'il peut lui donner des nouvelles des théâtres et si on joue encore « Jules César » [monté par Antoine à l'Odéon cf Ram.A.T III p. 56-60]. Il lui demande aussi s'il peut le loger pour quelques jours et des nouvelles d'Auberjonois.

Parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU avec la famille MUSSART

Copie manuscrite par André ou Odette MUSSART, de la parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU, parue dans « Nos Centenaires », Genève, Atar, 1912 où, en remontant au mariage en 1574 de Simon MUSSART avec Anne de GRAND, il y a très lointain cousinage d'André MUSSART mari d'Odette MUSSART-CHAVANNES avec Jean-Jacques ROUSSEAU.

Villes vaudoises. Yverdon

Copie dactylographiée. Description claire, historique et gentiment moqueuse des Yverdonois qui depuis des siècles « tâchent de faire mieux » et sont en cela très emblématique de tout le pays.

Pierre

Photocopie.

7. Copie de 4 lettres de Pully en juillet et août 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-7
  • Pièce
  • 31 juillet 1906 - 29 août 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • En réponse à RAMUZ alors à Joli-Site à Lausanne, CHAVANNES l'invite à souper chez lui le jeudi à Pully. Lettre datée par D. JAKUBEC du mardi 31 juillet 1906.

  • CHAVANNES propose à RAMUZ de souper à [l'Abbaye] de l'Arc, [c'est-à-dire à Montbenon, à Lausanne] le jeudi, avec LAVERRIÈRE [l'architecte Alphonse LAVERRIÈRE aux Terreaux 10] et le Dr REINBOLD [Paul REINBOLD-DE FELICE, médecin rue Saint-Pierre 9]. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 6 août 1906.

  • CHAVANNES communique à RAMUZ « un mot d'AUBERJONOIS » qui les incite à « monter » [où passe-t-il cet été là ?] un peu plus tard qu'ils l'avaient prévu : les samedi et dimanche [1er et 2 septembre, donc]. Comme CHAVANNES ajoute qu'il a un sac à prêter à RAMUZ, il ne peut s'agir que d'une course en montagne. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 27 août 1906.

  • CHAVANNES invite le mercred RAMUZ à souper le jeudi, donc avant la course prévue en montagne [peut-être parce que RAMUZ en a finalement décliné l'invitation]. Il lui montrera « des échantillons de tapisseries » : autrement dit il est en plein préparatifs pour tapisser les murs de sa maison des Prases. Carte postale datée par D. JAKUBEC du 29 août 1906.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

6. Copie de 3 lettres d'avril et mai 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-6
  • Pièce
  • 20 avril 1906 - 7 mai 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully le 20 avril [1906] à RAMUZ, au 268 du bvd Raspail, pour lui demander s'il peut retenir pour lui une petite chambre au logis qu'il lui avait trouvé l'année précédente aux « Belles-Cousines ». Il veut absolument passer deux semaines à Paris pour se changer de la vie lausannoise qu'il ne supporte plus. AUBERJONOIS lui avait offert son appartement parisien, mais il craint d'être mal reçu par la concierge avec laquelle celui-ce se dispute.

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour le remercier de ses démarches, qui ont été semble-t-il infructueuses puisque CHAVANNES se résout à profiter de l'offre de l'appartement d'AUBERJONOIS, au boulevard Berthier et avertit RAMUZ qu'il ira le voir dès qu'il sera à Paris. D. JAKUBEC date la carte du 30 avril 1906.

  • Du 15 boulevard Berthier, CHAVANNES envoie une invitation à dîner (le soir) à RAMUZ. D. JAKUBEC date la carte du 7 mai 1906.

Fernand CHAVANNES en chasseur avec fusil et chien, avant la quarantaine

Toujours élégant, même en coureur des bois, Fernand CHAVANNES pose en pied et avec son chien (voir la lettre à RAMUZ, datée du 16 juillet 1908), fusil de chasse à double canon sur l'épaule. Son visage est assez proche de celui de son portrait en 1904 et il semble à peine avoir atteint les 40 ans, d'où la date proposée de 1907.

Cahier d'Ernest CHAVANNES adressé à ses filles

Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.

La Suisse italienne

Copie dactylographiée. Comme il le fait pour certains villages vaudois, CHAVANNES décrit ici le Tessin avec des considérations mêlant histoire et géographie physique : « ainsi ce serait le paysage qui décide tout. » Il rapporte des particularités éclairant une forme d'esprit et une forme de bien vivre seulement gâtée par « trois plaies de ce pays » : « les procès, la politique et les Allemands. » Ce qui dans sa perspective inclut « Suisses et autres ». Selon une note de D. JAKUBEC, ce texte est à comparer avec l'ouvrage d'Alexandre Cingria « Itinéraires autour de Locarno » (qui paraîtra vingt ans plus tard).

La Ville Sainte

Photocopie. Récit sur l'histoire de Kairouan, où CHAVANNES a voyagé l'année précédente (voir sa correspondance avec C.-F. RAMUZ).

« Magie » doit passer chez Pitoëff entre le 1er octobre et le 1er novembre 1929

CHAVANNES est rentré à Paris et communique à CHANCEREL les nouvelles qu'il a tirées de PITOËFF. Cette lettre datée du 3 septembre annonce que les répétitions de « Magie » vont commencer « dès le 1er septembre. Selon le dossier sur « Magie » et la copie de Journal de CHANCEREL, elles ont commencé le 21 septembre 1929. Et la pièce a sa générale le 16 et la 1ère le 17 octobre 1929, « devant un public chaleureux mais peu nombreux », selon CHANCEREL. La pièce se joue huit fois, puis est retirée de l'affiche.

Fernand CHAVANNES au printemps 1904 - dans sa 36e année

Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».

Villes vaudoises. Morges

Copie dactylographiée. Dans ce nouveau « portrait » de ville vaudoise, CHAVANNES insiste davantage à Morges sur l'organisation architecturale et le caractère raisonnable de la ville pourtant en proie à des moments de folie (Protestation de 1782, Brûle-papiers). Il est aussi très historique pour parler de cette ville à la fois latine, sérieuse et tranquille, de boutiquiers et de «Messieurs» qui deviennent parfois de simples et grands « représentants » du pays, comme au tournant du XVIIIe au XIXe siècles, Jean-Jacques Cart, Monod et Muret.

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

« A la mémoire de Fernand CHAVANNES »

Il s'agit de la reprise par l'hebdomadaire le « Curieux » des 30 dernières lignes de C.-F. RAMUZ parue dans « Vie » en novembre. Le « Curieux » s'empare ainsi de la fin de la nouvelle version de l'article dont il avait publié la version précédente : preuve aussi de l'intérêt de ce qu'énonce RAMUZ sur l'absence de conscience d'eux-mêmes qu'ont les Suisses romands qui les rend incapables de reconnaître la grandeur du travail de CHAVANNES, et le récit poignant de la mort de l'auteur. Coupure de presse d'Argus.

5. Copie de 4 lettres d'octobre et novembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-5
  • Pièce
  • 6 octobre 1905 - 18 novembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un vendredi pour inviter RAMUZ à un thé, ayant semble-t-il prêté sa cuisinière. D. JAKUBEC date la lettre du 6 octobre 1905.

  • RAMUZ est passé à l'improviste et CHAVANNES n'était pas là. Il lui propose de souper chez lui à Pully en fin de semaine, ou lundi. D. JAKUBEC date la lettre du 19 octobre 1905.

  • CHAVANNES remercie RAMUZ pour une adresse de résidence à Paris, où déjà on prononce abusivement le « z » final du nom du romancier. D. JAKUBEC date la lettre du 10 novembre 1905.

  • CHAVANNES écrit de Paris, un jeudi, à RAMUZ qui y est aussi (au 5 rue Sainte-Beuve) pour lui proposer un rendez-vous pour dîner le lendemain soir. D. JAKUBEC date la lettre du 18 novembre 1905.

Le Loustic

Copie dactylographiée.

4. Copie de 3 lettres d'août et septembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-4
  • Pièce
  • 7 août 1905 - 10 septembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un lundi à RAMUZ alors à Joli-Site, pour parler de la Fête [des Vignerons de Vevey, jouée début août 1905] ; D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1905.

  • CHAVANNES écrit depuis Essertines sur Rolle, à Pré-Gentil chez sa belle-sœur, un jeudi matin à RAMUZ, pour répondre à son invitation à dîner au bord de l'eau par une invitation à le rejoindre en lisière de bois. Il indique horaires et procédure pour dire l'arrivée en téléphonant à l'épicerie du village qui fait la commission. D. JAKUBEC date cette lettre du 8 septembre 1905.

  • CHAVANNES répond par une carte postale à RAMUZ qu'il l'attend lundi s'il fait beau et sinon mardi à Essertines ; D. JAKUBEC date cette lettre du 10 septembre 1905.

Reprise par le Grenier de Toulouse (1949)

  • feuillets A5 de l'écriture de Doris JAKUBEC qui a extrait ce qui l'intéressait de la presse parisienne sur cette réalisation montrée à Paris par le Grenier de Toulouse.

Les Vivants et les Morts

« Les Vivants et les Morts » est une nouvelle de 23 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier comporte de nombreux ajouts à l'encre de la main de CHAVANNES et un feuillet avec une phrase au crayon, aussi de l'auteur.

Paris gèle, Treytorrens est trop cher, mais comment va le travail ?

1 f. de 4 pages et un petit demi-feuillet pour encore 2 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui décrit à CHAVANNES des conditions de vie épouvantables à Paris, à cause des grands froids. Il lui envie sa maison bien chauffée des « phrases (je veux dire les Prases) ». Son projet d'aménager à Treytorrens s'éloigne car la maison a beaucoup de défauts et que le propriétaire en veut trop cher. Il a écrit quelque chose de court pour les Cahiers Vaudois. Il continue d'appeler son épouse Mlle CELLIER et sa fille Marianne, lesquelles ont beaucoup trop mangé du chocolat envoyé par CHAVANNES avec des conséquences physiologiques fâcheuses, dont RAMUZ le remercie pourtant plaisamment.

« Le Mystère d'Abraham » 2e édition (modifiée), Strasbourg, 1928

Le titre complet est le suivant : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes. Nouvelle édition revue à l'occasion des représentations au Théâtre Religieux de Strasbourg ». Il s'agit d'une nouvelle édition avec modifications du texte par l'auteur : les expressions romandes sont francisées. Paru à « Strasbourg, Librairie des Arts, 5, rue des Francs-Bourgeois, 1928 » avec les mêmes bois de Gampert, mais disposés dans un autre ordre (Marie et l'Enfant prédominant). Exemplaire n° 2 / 50 sur papier japon, seul grand papier, avant 950 exemplaires numérotés 51 à 1000 sur vergé anglais. Exemplaire d'Odette MUSSART - CHAVANNES.

Villes vaudoises. La ville de Davel ( Cully )

Copie dactylographiée du premier « portrait » de ville vaudoise par CHAVANNES. Il est à Cully, qui « n'est pas une ville qui se développe », mais celle où vécut le Major Davel, dont l'auteur traque les traces, croyant même le voir dans un de ses descendants. Il décrit les maisons, leurs formes et affichage d'ancienneté, et des gens, cherchant à cerner types, caractères, tempéraments vaudois.

La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

Nouvelle adresse parisienne, 5 rue Raynouard

Comme à Henry BISCHOFF, CHAVANNES écrit sa nouvelle adresse à Alexandre BLANCHET. Le contenu est très semblable pour ces 2 lettres datée du même 10 décembre [1922]. L'original de 2 pages (le recto et le verso) est agrandi en A4 à la photocopie.

De La Fouly (Val Ferret) en attendant la rentrée théâtrale de l'automne

2 feuillets manuscrits photocopiés. Document incomplet. CHANCEREL est parti à son tour en vacances, à Tréboul, au Bar de l'Océan. CHAVANNES lui écrit du Valais (Hôtel du Val Ferret, tenu par la famille RAUSIS-MORAND à La Fouly) qu'il songe rentrer chez lui, rue de Solférino le 1er septembre.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

Ascensions d'été

CHAVANNES écrit de l' [Hôtel du] Mont-Collon à Arolla (VS) le 8 août [1929] son plaisir de la marche en montagne, qui lui vaut aussi un lumbago. Concernant « Magie », CHAVANNES insiste sur l'importance d'une fin recentrée sur les deux rôles principaux, de l'homme et de la femme (alors que CHANCEREL voulait faire mourir le personnage féminin central et donner plus de place à un personnage féminin secondaire). CHANCEREL semble avoir communiqué à CHAVANNES sa peur que la réalisation par PITOËFF leur fasse des surprises.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, jeunes adultes

Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.

Avenches

Copie dactylographiée.

« Mort de C. » extrait du Journal de C.-F. RAMUZ

Photocopie de deux pages extraites de l'édition du « Journal » de C.-F. RAMUZ, publiées en bonnes feuilles dans le « Bulletin de la Guilde du Livre » n°5 de mai 1948. Elles y sont datée du 15 mars 1936, ce qui est évidement une erreur, CHAVANNES étant mort deux jours plus tard et que son enterrement à Féchy, ici évoqué. a eut lieu le 24 mars 1936. Voir a ce sujet C.-F. RAMUZ « Journal », tome 3, 1921-1947, publié sous la direction de Roger FRANCILLON et Daniel MAGGETTI, Genève, Slatkine, 2005.

CHAVANNES quitte la Suisse (il vend sa bicyclette à Alexandre BLANCHET)

CHAVANNES fait ses recommandations à BLANCHET concernant la bicyclette Peugeot avec changement de vitesse, qu'il lui a vendue et vient de lui expédier par le train. S'il la vend, on le comprend, c'est parce qu'il quitte définitivement la Suisse, bien qu'il n'ait pas encore d'adresse à Paris. D. JAKUBEC a daté cette lettre de la mi-octobre 1922. Les 2 ff. sont le recto et le verso d'un demi feuillet, ici en photocopies agrandies en A4.

Le théâtre à Orange

Copie dactylographiée. Sous l'aspect d'une simple chronique de voyage, CHAVANNES livre quelques observations fortes sur le théâtre de son temps. Parti voir le grand théâtre d'Orange, majestueuse construction antique aux dimensions impressionnantes, il y trouve l'activité vivante de la Comédie-Française. Il constate surtout que le peuple ne va plus là, mais au cinéma et cherche à comprendre pourquoi. Cet article est essentiel pour comprendre la démarche de recherche d'écriture dramatique de Fernand CHAVANNES.

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme »

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.

3. Copie de 4 lettres écrites de Bourg-la-Reine

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-3
  • Pièce
  • 11 mars 1905 - 12 mai 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES logé pour son stage d'arboriculture à Bourg-la-Reine, au 65 de la Grand'Rue, écrit un vendredi à RAMUZ à Paris au 5 rue Sainte-Beuve. Lettre datée par D. JAKUBEC du 11 mars 1905.

  • CHAVANNES va retrouver RAMUZ et AUBERJONOIS chez JOUVEN. Lettre datée par D. JAKUBEC du 14 mars 1905.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ après un rendez-vous où il ne s'est pas rendu en raison du mauvais temps. Lettre datée par D. JAKUBEC du 9 mai 1905.

  • CHAVANNES envoie à RAMUZ à 5h du matin un billet pour le Concert auquel il ne peut se rendre le soir même, façon de le remercier de l'envoi de son nouveau livre [« Aline » ?] Lettre datée par D. JAKUBEC du 12 mai 1905.

« Postface » par Jérôme MEIZOZ

Photocopie d'une étude manuscrite de Jérôme MEIZOZ sur « Guillaume le Fou » paginée de 1 à 2 puis de a) à n), en l'état incomplète.

30. Copie de 3 lettres de septembre et novembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-29
  • Pièce
  • 14 septembre - 5 novembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Des Prases un mercredi, CHAVANNES écrit à RAMUZ qui ne semble pas encore revenu de ses émotions [naissance de sa fille Marianne, qu'il va surnommer Gadon], pour savoir quand il pense venir s'installer aux Prases [pour y travailler tranquillement ?] et demande l'adresse d'étoffes de Jouy. D. Jakubec date cette lettre du 14 septembre 1913.

  • Des Prases un jeudi CHAVANNES écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne, pour lui dire qu'il est à son service dans ces circonstances difficiles et qu'il a discuté avec la mère de RAMUZ. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 septembre 1913.

  • De Sierre, à l'Hôtel, CHAVANNES écrit une carte postale à RAMUZ qui s'est installé chez lui, aux Prases en annonçant que s'il continue de faire beau, il va rester encore un peu en Valais, mais qu'il aurait alors besoin de quelques vêtements supplémentaires de chez lui. D. Jakubec date cette lettre du 5 novembre 1913.

29. Copie de 2 lettres de début septembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-28
  • Pièce
  • 2 - 6 septembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un mardi pour féliciter RAMUZ de la naissance de sa fille. Évoque l'histoire horrible d'une Ludivine. D. JAKUBEC date cette lettre du 2 septembre 1913

  • CHAVANNES écrit des Prases un samedi à RAMUZ à propos de sa cuisinière, son choix d'une dame de Mézières ne lui convenant guère. Il rencontre à cette occasion des femmes qui lui rappellent l'horrible histoire d'une Ludivine, qui est semble-t-il arrivée aux MURET. CHAVANNES propose à RAMUZ d'emménager dans sa maison des Prases, grande et sous-occupée. Il annonce aussi que Paul BUDRY a réuni 2000 francs [pour les « Cahiers Vaudois »]. D. JAKUBEC date cette lettre du 6 septembre 1913.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

28. Copie de 2 lettres de la mi-août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-27
  • Pièce
  • 11 - 23 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Begnins le dimanche qu'il a changé ses plans et va aller voir son frère l'avocat avant d'aller chez BUDRY, dont il donne l'adresse à RAMUZ qui devra s'y rendre seul. Il répond à RAMUZ qui envisage de s'arrêter à Begnins, qu'il lui avait pourtant vantée quelques lettres plus tôt : « je vous avertis que Begnins, et surtout la pension sont un séjour bien peu attrayant - Vous verrez la petitesse, la mesquinerie effroyable de cette vie - Mais il y a de jolies promenades » et il conseille à RAMUZ de téléphoner pour s'assurer une chambre. D. JAKUBEC date la lettre du 11 août 1913.

  • CHAVANNES écrit des Prases à RAMUZ pour lui souhaiter que tout se passe bien pour lui et sa femme [la fille du couple naît en septembre]. Il a pour sa part des problèmes de recrutement de cuisinière, ayant fait passer un avis dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » et reçu « une douche de lettres et de cuisinières sur ma tête, toutes d'ailleurs ou à peu près, folles, reprises de justice et assassines de leur mari – en sorte que j'aimerais mieux la vôtre -». D. JAKUBEC date la lettre du 23 août 1913.

27. Copie de 2 lettres de Begnins début d'août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-26
  • Pièce
  • 1er - 7 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, toujours au Château de Begnins, écrit un vendredi à RAMUZ pour rendre compte de la démarche d'AUBERJONOIS qui a vu Félix VALLOTTON « mais ne s'est pas senti le droit de le pousser dans une affaire qui n'est pas la sienne. » Donc l'idée de collaboration avec lui est manquée. CHAVANNES relance l'idée d'une réunion avec BUDRY [alors au service militaire, dans les forts] et peut-être AUBERJONOIS. Il reproche à RAMUZ de n'être pas venu occuper la chambre voisine de la sienne : une femme l'occupe, qui fait beaucoup de bruit. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er août 1913.

  • CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un jeudi à RAMUZ pour lui communiquer le retour de BUDRY du service militaire qui propose de les réunir chez lui le mardi après-midi suivant [Fleurettes 43 à Lausanne]. CHAVANNES propose à RAMUZ de prendre le train de 14 h10 à Genève, que lui viendrait prendre à Gland, puis de souper ensemble après la réunion et de rentrer de même le soir. Il communique à RAMUZ l'adresse provisoire de BUDRY jusqu'au dimanche aux Diablerets (chalet La Retraite). Il envoie ses amitiés à Alexandre CINGRIA et à BOVY [donc RAMUZ est encore à La Belotte]. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1913.

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

26. Copie de 2 lettres de fin juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-25
  • Pièce
  • 25 - 29 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

– CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un 25 juillet à RAMUZ pour tenter de le convaincre d'écrire à AUBERJONOIS afin de le persuader de collaborer à l'entreprise [les « Cahiers Vaudois »]. Il n'est pas bien sûr de parvenir seul à le convaincre, connaissant les préventions qui retiennent AUBERJONOIS comme BLANCHET, deux peintres que CHAVANNES aimerait beaucoup voir à leurs côtés. Il ajoute que l'idée de RAMUZ de tenter d'y inclure aussi Félix VALLOTTON serait tout à fait rédhibitoire en ce sens. De plus Paul BUDRY lui a envoyé un mot pour que CHAVANNES « convoque » RAMUZ à un dîner à Lausanne, ce qu'il suggère possible bien que de délai trop court et pas indispensable encore. D. JAKUBEC date cette lettre de 1913.

– CHAVANNES, toujours à Begnins, écrit à RAMUZ pour lui raconter son entrevue avec AUBERJONOIS qu'il pense avoir réussi, tout de même, à convaincre de voir Félix VALLOTTON et de lui dire un mot en faveur d'une collaboration avec les « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES propose à RAMUZ de venir lui rendre visite et même d'occuper la chambre voisine, vide et qui menace d'être louée. Sous ses fenêtres, dans les vignes, une effeuilleuse savoyarde chante du matin au soir des complaintes aux mélodies sauvages et lui rappelle les voix arabes, mais le lasse aussi tout de même. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 juillet 1913.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

25. Copie de 2 lettres de mai et juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-24
  • Pièce
  • 13 mai 1913, 19 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit un lundi de Grandchamp à Jouxtens [c'est-à-dire des chez les AUBERJONOIS alors résidents parisiens] à RAMUZ [à Paris] qu'il va aller le voir, ayant accepté une place dans une loge réservée par leur groupe pour une représentation de « Boris Goudonnof » [« Boris Godounov » de MOUSSORGSKI fut présenté par Serge DIAGHILEV avec les Ballets Russes au Théâtre des Champs Élysées à Paris le 22 mai 1913]. Il pense partir pour Paris dans huit jours, juste après une réunion avec Adrien BOVY, Alexandre CINGRIA et Paul BUDRY à Rolle pour avancer sur le projet des « Cahiers Vaudois ». Il donne des nouvelles du congrès olympique qui a été l'événement de toutes les conversations lausannoises qu'il considère plutôt sous l'angle sociologique que sportif. Décrit la nature printanière et va écrire « à l'hôtel des États-Unis ». D. JAKUBEC date cette lettre du 13 mai 1913.

  • CHAVANNES écrit un samedi de la Pension du Château à Begnins à RAMUZ qui réside chez les CINGRIA à La Belotte, sur la rive gauche à Genève pour annoncer son arrivée le jeudi. D. JAKUBEC date ce mot du 19 juillet 1913.

22. Copie de 3 cartes et 1 lettre de novembre 1911 à juillet 1912

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-22
  • Pièce
  • 14 novembre 1911 - 9 juillet 1912
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES de Lourtier en Valais demande à RAMUZ si son copiste est toujours un M. BARDET, à la Pontaise, et ses prix [NB : seul «secrétaire copiste » retrouvé Pontaise 30 dans l'Indicateur Vaudois 1907 : Mürdter-Forny, Hermann, qui n'est plus qualifié que de « secrétaire » en 1911]. CHAVANNES annonce son retour de la montagne vers le 22, et qu'il restera une dizaine de jours au 9 de l'av. Davel. Il a appris par une lettre de Albert MURET, le cambriolage de Grandchamp [demeure d'été des AUBERJONOIS]. D. JAKUBEC date cette carte postale du 14 novembre 1911.

  • CHAVANNES, qui vient de passer trois semaines à Lausanne, envoie une carte postale à RAMUZ, d'Annecy, en route pour Chambéry et Grenoble. Il dit qu'il n'ira pas jusqu'à la mer et espère revoir RAMUZ avant de repartir pour le Valais. Envoie ses amitiés à « Mlle C. » [Cécile CELLIER, que RAMUZ va épouser en janvier suivant], « aux Bl. » [le peintre Alexandre BLANCHET et Émilie LACROIX, son épouse depuis 1907], , à Sp. [le poète Henry SPIESS] D. JAKUBEC date cette carte postale du 20 mai 1912.

  • CHAVANNES, envoie une carte postale des Charmettes à RAMUZ, et lui décrit une nature chargée de fleurs où il [Jean-Jacques Rousseau] « fut heureux. Et comme on sent que nous tenons de là! ». D. JAKUBEC date cette carte postale du 24 mai 1912.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ des Prases, un mardi, pour lui suggérer de passer le voir un après-midi. Il peut l'appeler par téléphone au n° 24 60 [cette installation est toute récente, et il le fait savoir : son numéro figurera dans l'Annuaire lausannois 1914 (sous Pully), mais n'est évidemment pas encore dans celui de 1912 (il n'y a pas d'annuaire en 1913)]. D. JAKUBEC date cette lettre du 9 juillet 1912.

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

21. Copie de 2 lettres de mai 1911

  • CHAVANNES, au 9 de l'avenue Davel, remercie RAMUZ de lui avoir envoyé son livre, qu'il complimente et trouve plein de belles choses tout en disant que lui ne se satisfait plus de rien de ce qu'il fait. Il aspire plutôt au vide après son voyage dans le Sud. Il souhaite se rendre à Paris, où il pense pouvoir travailler mieux, et demande à RAMUZ de lui donner des pistes pour se loger un ou deux mois. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mai 1911.

  • CHAVANNES au 9 de l'avenue Davel un lundi, remercie RAMUZ d'une carte postale pour les informations qu'il lui donne pour se loger, dit qu'il partira le lendemain et passera le trouver le surlendemain, mercredi dans la matinée. D. JAKUBEC date cette carte du 8 mai 1911.

20. Copie de 3 lettres de janvier à avril 1911

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-20
  • Pièce
  • 25 janvier 1911 - 21 avril 1911
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tunis pour remercier RAMUZ de la sienne, et lui dire qu'il a vu Kairouan et Sousse, et pense aller encore plus au Sud. D. JAKUBEC date cette carte du 25 janvier 1911.

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tozeur, Djerid pour dire à RAMUZ qu'il pense être au Jardin d'Eden. Il est saisi d' « une telle unité sur la ville, sur l'oasis, sur les hommes. » D. JAKUBEC date cette carte du 13 mars 1911.

  • CHAVANNES rentré à Lausanne écrit une lettre depuis le 9 de l'av. Davel chez sa tante, à RAMUZ à Paris. Comme sa maison est louée, il est ainsi abrité dans une petite chambre avec calorifère où il écrit ses « impressions de voyage ». Demande à RAMUZ s'il connaîtrait une chambre ou un petit appartement meublé à Paris, où il pourrait arriver avec seulement une malle... il signale ensuite qu'il a appris, par la mère de son correspondant, qu'il était bien logé cette année ! Alors qu'il disait à RAMUZ qu'il ne fallait plus lui envoyer ses œuvres, il s'étonne que son roman ne paraisse pas encore, ou en tout cas de ne pas l'avoir trouvé à son retour. Il demande aussi l'adresse de Henry SPIESS, qui lui a envoyé un volume de vers, dont il veut le remercier. Évoque les « gifles de Genève » qui ont claqué si fort qu'elles ont été entendues jusqu'à Tunis, à savoir la bagarre entre Charles-Albert CINGRIA et Gonzague de REYNOLD, rupture entre les principaux rédacteurs de la revue « La Voile Latine » : dans l'affrontement, CHAVANNES semble clairement se trouver du côté de CINGRIA, qu'il estime le plus drôle. Parle du si timide printemps de la région et des bourgeons menacés par la bise se levant contre eux « comme un article de M. SECRETAN ». D. JAKUBEC date cette lettre du 21 avril 1911.

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

Journal 1902 II

  • 2e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 II ». Cahier B5 de 20 ff. écrits pour la plupart au recto et au verso. Commence en mars 1903 et indique < mi-mars déménagement à Pully, fin mars malade à Paris >. La dernière indication datée est de < janvier 1903 > juste avant le milieu du cahier : on peut admettre qu'il va jusqu'en avril, le cahier suivant commençant en mai 1903.

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

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