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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand Pièce
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« À la source de Fernand CHAVANNES »

En pages 1 et 2 de la « Gazette de Lausanne » des samedi 24 et dimanche 25 octobre 1987, considérations de Jean-Michel PITTIER et René ZAHND sur Fernand CHAVANNES à l'occasion de la réalisation par la Compagnie Fernand CHAVANNES de « Bourg-Saint-Maurice » du 5 au 15 novembre 1987 au Théâtre des Bergières à Lausanne, mise en scène Joël AGUET.

« Postface » par Jérôme MEIZOZ

Photocopie d'une étude manuscrite de Jérôme MEIZOZ sur « Guillaume le Fou » paginée de 1 à 2 puis de a) à n), en l'état incomplète.

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

« Souvenir du vieux Maroc » par Robert MUSSARD

Souvenir de ce MUSSART qui a vécu en propriétaire terrien au Maroc où il émigre en 1911. Ses souvenirs de colon, en édition à compte d'auteur, récit qu'il date d'octobre 1972.

28. Copie de 2 lettres de la mi-août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-27
  • Pièce
  • 11 - 23 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Begnins le dimanche qu'il a changé ses plans et va aller voir son frère l'avocat avant d'aller chez BUDRY, dont il donne l'adresse à RAMUZ qui devra s'y rendre seul. Il répond à RAMUZ qui envisage de s'arrêter à Begnins, qu'il lui avait pourtant vantée quelques lettres plus tôt : « je vous avertis que Begnins, et surtout la pension sont un séjour bien peu attrayant - Vous verrez la petitesse, la mesquinerie effroyable de cette vie - Mais il y a de jolies promenades » et il conseille à RAMUZ de téléphoner pour s'assurer une chambre. D. JAKUBEC date la lettre du 11 août 1913.

  • CHAVANNES écrit des Prases à RAMUZ pour lui souhaiter que tout se passe bien pour lui et sa femme [la fille du couple naît en septembre]. Il a pour sa part des problèmes de recrutement de cuisinière, ayant fait passer un avis dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » et reçu « une douche de lettres et de cuisinières sur ma tête, toutes d'ailleurs ou à peu près, folles, reprises de justice et assassines de leur mari – en sorte que j'aimerais mieux la vôtre -». D. JAKUBEC date la lettre du 23 août 1913.

Critiques du spectacle

Henri DEBLUË répond dans la « Gazette de Lausanne » du 24 décembre 1965 pour atténuer les dures critiques de Claude VALLON (« Feuille d'Avis de Lausanne » du 8 novembre 1965) contre la mise en scène de LIPP.

« Musique de Tambour, parade comique » 1956

Cette deuxième édition de « Musique de Tambour » a paru aux Editions de la Gazette de Lausanne, à l'occasion de la création de la pièce par la Compagnie des Faux-Nez lors de leur festival estival d'Aubonne en 1956, dans une mise en scène de Charles APOTHÉLOZ. La couverture montre un homme en uniforme militaire, composition au pochoir de Pierre ESTOPPEY. À l'origine du projet, Franck JOTTERAND signe la préface (p. 5-8). Exemplaire non coupé et broché.

Reprise par le Grenier de Toulouse (1949)

  • feuillets A5 de l'écriture de Doris JAKUBEC qui a extrait ce qui l'intéressait de la presse parisienne sur cette réalisation montrée à Paris par le Grenier de Toulouse.

Programme du spectacle

Programme de la création du 28 avril 1937 au Casino de Saint-Pierre à Genève, où cet intermède en 1 acte fut joué avec « Bourg-Saint-Maurice » (voir aussi sous ce titre, pour la réalisation de 1937).

Lettre de C.-F. RAMUZ à Odette MUSSART-CHAVANNES

Feuillet B5 avec le timbre sec de La Muette, dactylographié avec date à l'encre rouge et signature manuscrite de C.-F. RAMUZ, qui renvoie à Odette MUSSART qui le lui demande le tapuscrit des « Filles sur le mur », tout en indiquant que sa sœur lui a remis, il y a peu, « toute une valise de manuscrits ».

« A la mémoire de Fernand CHAVANNES »

Il s'agit de la reprise par l'hebdomadaire le « Curieux » des 30 dernières lignes de C.-F. RAMUZ parue dans « Vie » en novembre. Le « Curieux » s'empare ainsi de la fin de la nouvelle version de l'article dont il avait publié la version précédente : preuve aussi de l'intérêt de ce qu'énonce RAMUZ sur l'absence de conscience d'eux-mêmes qu'ont les Suisses romands qui les rend incapables de reconnaître la grandeur du travail de CHAVANNES, et le récit poignant de la mort de l'auteur. Coupure de presse d'Argus.

« Mort de C. » extrait du Journal de C.-F. RAMUZ

Photocopie de deux pages extraites de l'édition du « Journal » de C.-F. RAMUZ, publiées en bonnes feuilles dans le « Bulletin de la Guilde du Livre » n°5 de mai 1948. Elles y sont datée du 15 mars 1936, ce qui est évidement une erreur, CHAVANNES étant mort deux jours plus tard et que son enterrement à Féchy, ici évoqué. a eut lieu le 24 mars 1936. Voir a ce sujet C.-F. RAMUZ « Journal », tome 3, 1921-1947, publié sous la direction de Roger FRANCILLON et Daniel MAGGETTI, Genève, Slatkine, 2005.

Types historiques

Photocopie. A la note amusée de CHAVANNES qui s'étonne de la conservation des attitudes à travers les âges, répond Charles-Albert CINGRIA qui pense qu'il s'agit de mimétisme.

Pierre

Photocopie.

« Magie » doit passer chez Pitoëff entre le 1er octobre et le 1er novembre 1929

CHAVANNES est rentré à Paris et communique à CHANCEREL les nouvelles qu'il a tirées de PITOËFF. Cette lettre datée du 3 septembre annonce que les répétitions de « Magie » vont commencer « dès le 1er septembre. Selon le dossier sur « Magie » et la copie de Journal de CHANCEREL, elles ont commencé le 21 septembre 1929. Et la pièce a sa générale le 16 et la 1ère le 17 octobre 1929, « devant un public chaleureux mais peu nombreux », selon CHANCEREL. La pièce se joue huit fois, puis est retirée de l'affiche.

De La Fouly (Val Ferret) en attendant la rentrée théâtrale de l'automne

2 feuillets manuscrits photocopiés. Document incomplet. CHANCEREL est parti à son tour en vacances, à Tréboul, au Bar de l'Océan. CHAVANNES lui écrit du Valais (Hôtel du Val Ferret, tenu par la famille RAUSIS-MORAND à La Fouly) qu'il songe rentrer chez lui, rue de Solférino le 1er septembre.

Ascensions d'été

CHAVANNES écrit de l' [Hôtel du] Mont-Collon à Arolla (VS) le 8 août [1929] son plaisir de la marche en montagne, qui lui vaut aussi un lumbago. Concernant « Magie », CHAVANNES insiste sur l'importance d'une fin recentrée sur les deux rôles principaux, de l'homme et de la femme (alors que CHANCEREL voulait faire mourir le personnage féminin central et donner plus de place à un personnage féminin secondaire). CHANCEREL semble avoir communiqué à CHAVANNES sa peur que la réalisation par PITOËFF leur fasse des surprises.

Tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie »

De Féchy dans le Canton de Vaud, préoccupé surtout de vacances et d'alpinisme CHAVANNES donne des instructions à Léon CHANCEREL resté à Paris, concernant les tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie ». CHAVANNES remercie CHANCEREL de son accord sur le texte définitif, ayant semble-t-il réécrit lui-même en bonne partie le travail commun, pour que la pièce soit « dans le mouvement ». Une copie de ce texte est alors déposé rue Ballu [c'est-à-dire à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques qui n'avaient plus de textes de Chavannes en 1986.] À noter quatre noms de personnages : Jolson, Valençay, Saignac, Raunier. Pour le décor, PITOËFF veut donner un air vieille France aux premières scènes de chaque acte et très moderne ensuite pour les autres.

Remaniements du texte de « Magie » par CHAVANNES seul, qui l'explique à CHANCEREL

Lettre seulement datée de « lundi », mais qui précède toutes les autres à ce destinataire et par son contenu peut être considérée comme du 1er juillet 1929. On y comprend que la collaboration de CHAVANNES avec CHANCEREL le mystique n'a pas toujours été des plus heureuses : la pièce a été tournée vers des considérations de morale religieuse et CHAVANNES a dû refaire une partie du travail pour que PITOËFF retrouve de l'intérêt au projet.

Critique du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-7-2-2
  • Pièce
  • décembre 1928-février 1929
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Critique bellettrienne de la réalisation parue dans la « Revue de Belles-lettres » 1928/29, n° 4 (fév. 1929).

« Le Mystère d'Abraham » 2e édition (modifiée), Strasbourg, 1928

Le titre complet est le suivant : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes. Nouvelle édition revue à l'occasion des représentations au Théâtre Religieux de Strasbourg ». Il s'agit d'une nouvelle édition avec modifications du texte par l'auteur : les expressions romandes sont francisées. Paru à « Strasbourg, Librairie des Arts, 5, rue des Francs-Bourgeois, 1928 » avec les mêmes bois de Gampert, mais disposés dans un autre ordre (Marie et l'Enfant prédominant). Exemplaire n° 2 / 50 sur papier japon, seul grand papier, avant 950 exemplaires numérotés 51 à 1000 sur vergé anglais. Exemplaire d'Odette MUSSART - CHAVANNES.

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

Altitude

« Altitude » est une nouvelle de 25 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier, où les agrafes sont couvertes par la couverture qui a été bricolée, comporte de nombreux ajouts à l'encre, de la main de CHAVANNES.

Les Vivants et les Morts

« Les Vivants et les Morts » est une nouvelle de 23 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier comporte de nombreux ajouts à l'encre de la main de CHAVANNES et un feuillet avec une phrase au crayon, aussi de l'auteur.

Cahier d'Ernest CHAVANNES adressé à ses filles

Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Nouvelle adresse parisienne, 5 rue Raynouard

Comme à Henry BISCHOFF, CHAVANNES écrit sa nouvelle adresse à Alexandre BLANCHET. Le contenu est très semblable pour ces 2 lettres datée du même 10 décembre [1922]. L'original de 2 pages (le recto et le verso) est agrandi en A4 à la photocopie.

CHAVANNES quitte la Suisse (il vend sa bicyclette à Alexandre BLANCHET)

CHAVANNES fait ses recommandations à BLANCHET concernant la bicyclette Peugeot avec changement de vitesse, qu'il lui a vendue et vient de lui expédier par le train. S'il la vend, on le comprend, c'est parce qu'il quitte définitivement la Suisse, bien qu'il n'ait pas encore d'adresse à Paris. D. JAKUBEC a daté cette lettre de la mi-octobre 1922. Les 2 ff. sont le recto et le verso d'un demi feuillet, ici en photocopies agrandies en A4.

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme »

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.

CHAVANNES propose à COPEAU « une pièce sur Napoléon [« Le Grand Homme »]

2 copies photographiques de la BN de Paris de 1 f de lettre manuscrite, recto et verso, daté des Prases à Pully, le 26 juin 1922. CHAVANNES propose à COPEAU pour sa saison suivante « une pièce sur Napoléon », qui ne peut être que « Le Grand Homme ». Il achève de l'écrire pour la scène du Vieux-Colombier et se propose de passer deux semaines plus tard la lui apporter à Paris.

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

Théâtre, cinémas

Photocopie. Encore plus abruptement que dans sa chronique du Théâtre à Orange (1909), CHAVANNES oppose le théâtre savant de François DE CUREL, présenté au Théâtre de Lausanne avec la grande comédienne Greta PROZOR, aux petits films de CHARLOT, auxquels le public se presse au Théâtre Lumen, de l'autre côté du Grand Pont.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

Remerciements pour la chronique sur « Le Mystère d'Abraham »

Original manuscrit de 3 p. sur 1 f. plié en deux. Selon CHAVANNES, les meilleures représentations [du « Mystère d'Abraham »] ont été celles du mercredi et du jeudi. Comme les représentations de cette pièce sont terminées, il va « être tout entier à « Guillaume le Fou ». Il va se rendre à ce sujet à Genève le mardi suivant [14 mars 1916] où « tout va se décider ». Il ne connaît pas le FROMENT, dont sa correspondante lui a parlé (sans doute pour le rôle-titre) [Jean FROMENT, comédien de l'Odéon, joue en représentation de grands rôles à la Comédie, ces années-là]

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

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