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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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« Souvenir du vieux Maroc » par Robert MUSSARD

Souvenir de ce MUSSART qui a vécu en propriétaire terrien au Maroc où il émigre en 1911. Ses souvenirs de colon, en édition à compte d'auteur, récit qu'il date d'octobre 1972.

Sur Roger VUATAZ

Notices extraites du « Dictionnaire des Musiciens Suisses » de W. SCHUH et allii (Zurich, Atlantis, 1964) et de « Compositeurs Suisses de notre temps » (édité par Amadeus ca 1980).

Iconographie diverse

  • 4 photographies rappelant les Ballets Russes.
  • 2 reproductions, en couleur et en noir-blanc, de la peinture de René Auberjonois intitulée « Hommage à Madame Pitoëff » avec portraits d'Ernest ANSERMET, Igor STRAWINSKI, C.-F. RAMUZ et René AUBERJONOIS autour de Ludmilla PITOËFF.
    -Reproduction du dessin de Théodore STRAWINSKY enfant qui a croqué le Théâtre de Lausanne le soir de la création de l'« Histoire du Soldat ».
  • Reproduction de la page titre de la « NRF » du 1er juillet 1914, où les notes sur le théâtre concernent Le Vieux-Colombier de Copeau.
  • Reproduction d'une scène de « L'Amour médecin » de Molière au Vieux-Colombier en octobre 1913.

Vénus, comédie-féerie en 4 actes et six tableaux (anonyme)

Photocopies d'un tapuscrit anonyme ramené par Joël AGUET du grenier de Jacques COPEAU parce que le titre évoque celui de « La Vénus du Lac ». Hélas, cette histoire ne correspond pas du tout avec ce que la critique a évoqué de « La Vénus du Lac » qui était le nom d'un bateau sur le Léman ; le texte de CHAVANNES n'a toujours pas été retrouvé. Quant à cette « Vénus » d'auteur anonyme, elle ne rappelle en rien les thématiques ni la manière de CHAVANNES. Fait partie du contexte général.

Liste des créations et des reprises

Fernand Chavannes : créations et reprises de ses pièces de théâtre. Liste établie par Doris JAKUBEC vers 1983. Liste complétée au stylo bleu par Joël AGUET, vers 1993.

« Le Mystère d'Abraham » 2e édition (modifiée), Strasbourg, 1928

Le titre complet est le suivant : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes. Nouvelle édition revue à l'occasion des représentations au Théâtre Religieux de Strasbourg ». Il s'agit d'une nouvelle édition avec modifications du texte par l'auteur : les expressions romandes sont francisées. Paru à « Strasbourg, Librairie des Arts, 5, rue des Francs-Bourgeois, 1928 » avec les mêmes bois de Gampert, mais disposés dans un autre ordre (Marie et l'Enfant prédominant). Exemplaire n° 2 / 50 sur papier japon, seul grand papier, avant 950 exemplaires numérotés 51 à 1000 sur vergé anglais. Exemplaire d'Odette MUSSART - CHAVANNES.

Préparation et programme du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-1-2-3-1
  • SSSDossier
  • juin-juillet 1936
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Manuscrit original de C.-F. RAMUZ qui présente « Le Mystère d'Abraham » dans le programme de cette réalisation (2 feuillets écrits au recto, conservés sous chemise A5). Ils portent au crayon, sur le premier la date du < 26 octobre 1936 > [qui ne peut être qu'une date de réexpédition du texte à quelqu'un, après son édition dans le programme imprimé pour la représentation du 26 juillet 1936] et le 2e < Becs / R.> écriture et formule qui ne sont pas de C.-F. RAMUZ.
  • 3 photocopies (1987) de dessins [de Jean-Louis GAMPERT] pour les costumes de la représentation.
  • « Un poète protestant : Fernand CHAVANNES » par Jean-Bernard BOUVIER, article sur « Le Mystère d'Abraham » à l'occasion de sa réalisation le dimanche 26 juillet 1936 au Camp de Vaumarcus, paru p. 237-243 de la revue « Les Cahiers protestants » 20e année, n° 4, juin 1936. Exemplaire dédicacé par Jean-[Bernard BOUVIER] à Odette et André MUSSART.
  • Programme en trois volets (6 p.) avec illustration de [François] Barraud (†) représentant un Ange devant un homme à genoux (1), le texte de présentation original de RAMUZ (2-3), le « cortège des acteurs » tiré du texte (moins les 2 filles de Lot) (4), « La Compagnie de la Saint-Grégoire, de Neuchâtel jouera « Le Mystère d'Abraham », tiré de la Bible par Fernand CHAVANNES, le dimanche 26 juillet [1936] à Vaumarcus et les 24 et 25 octobre à Lausanne » ; « Costumes exécutés d'après les maquettes de J.-L. GAMPERT, avec la collaboration de Méta Budry » (5), 1 bl (6).

Iconographie du spectacle

2 photographies (9 / 14 cm et 14 / 9 cm) du Mystère d'Abraham de CHAVANNES mis en scène par Bertrand LIPP avec le Théâtre à l'Église : les deux images concernent l'épisode du sacrifice d'Isaac par Abraham.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

Iconographie

Grand tirage (20 / 31 cm) probablement en 1987 d'une photographie prise en 1920 par François Simon (le futur comédien Michel Simon) à Genève au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais. On reconnait entre les deux gendarmes Farinet, joué par Georges Pitoëff, et presque au centre, en noir avec un col en V blanc, Ludmilla Pitoëff, qui jouait la Belle Gabrielle.

Magie

Arguments de la pièce, Journal de Léon CHANCEREL :

  • 11 feuilles A5 manuscrites recto-verso de l'écriture de Doris JAKUBEC avec beaucoup d'abréviations, sorte de notes difficilement lisibles. NB sur la pièce voir aussi les lettres de CHAVANNES à CHANCEREL (1929).
  • 36 feuilles A4 de photocopies recto du Journal de Léon CHANCEREL, coauteur et misanthrope.

Documentation, correspondance et iconographie

  • CH 000225-8 P027-A-2-10-2
  • SDossier
  • 18 février-6 août 1983
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Correspondance de Doris JAKUBEC avec Alex MÜLLER, avec informations tout public sur l'auteur et le projet du traducteur.
  • 2 tirages photographiques avec chacun trois bandes de 4 costumes dessinés par Lilo MERLO pour cette réalisation schaffhousoise.
  • 1 article de presse de Doris JAKUBEC paru dans le « Samedi littéraire » du « Journal de Genève-Gazette de Lausanne » du 6 août 1983, p. IV pour annoncer cette réalisation sur une traduction de CHAVANNES par Alex MÜLLER.

Jacques & Jean

« Jacques / & / Jean. / Pièce en cinq actes » se présente sous la forme de 4 tapuscrits, 1 par acte, sauf le dernier qui contient le court 4e acte et le 5e acte à la suite. Ensemble 91 ff. (2 titre et rôles, puis 89 ff. numérotés en continu) sur papier vergé semi transparent des papeteries Sihl Mills Pure Linen (filigrane). Les couvertures muettes sont de papier fort à la texture de papyrus bleu-vert recouvrant 3 agrafes de côté. Cet aspect matériel indique une réalisation en Suisse romande, probablement à Lausanne. Par ailleurs, le texte encore proche du naturalisme comme l'étude psychologique de la rivalité entre deux frères suggère le début de la période de retour en Suisse romande de CHAVANNES.

Le Déguisement champêtre

« Le Déguisement champêtre / Pièce en un acte, en vers » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 31 ff (1 de titre et 30 numérotés) sur papier vergé semi-transparent beige sans filigrane ; la couverture est de papier fort brun orangé portant le litre tapuscrit souligné de « ==== », avec 3 agrafes nues à 1,5 cm du bord. Le texte est datable du début de la période romande, pour sa forme, sa référence au XVIIIe siècle que CHAVANNES abandonne selon son Journal dès le printemps 1908 et parce qu'il se réfère aux « tableaux de Drouais reproduits dans le n° du 1er novembre 1905 de la Gazette des Beaux-Arts » (1ère didascalie, p 1). Il s'agit probablement de cette pièce dont parle CHAVANNES à RAMUZ dans sa lettre du 6 juin 1907. Texte écrit en vers de 7, de 5, de 10 ou de 6 pieds. Cohérence du projet formel à préciser.

Le Soir de la Saint-Sylvestre

« Le Soir de la Saint-Sylvestre / Intermède » se présente sous la forme d'un tapuscrit bricolé de l'époque romande, sous couverture de carte chamois muette. Les pages sont tenues ensemble par trois trombones de laiton doré à tête ronde. 28 ff. de papier sans qualité particulière (1 titre, 1 rôles, 26 paginés). Corrections de l'auteur sur ce texte joueur et inspiré de la foire.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Ombre de la nuit

« Ombres de la nuit / Un acte burlesque » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 18 pages (1 p titre + 17 p) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique. Il a été copié par l'Agence COMPÈRE (Trinité 10'33), c'est-à-dire en 1929 et sans doute pas au-delà, vu sa proximité avec « Dans la nuit », dont il s'agit, en 4 scènes, d'une version recentrée. Le nom du personnage du fou inventeur spolié n'est plus Fool, mais a été francisé en Jacques.

Moi Moi

« Moi Moi / Bouffonnerie » est un texte en sept scènes. Tapuscrit de 40 ff. (1 titre, 37 , 2 bl), de papier semi transparent sans caractéristique, tenus par deux agrafes de côté recouvertes par la couverture de carte orange avec tampon de l'Agence COMPÈRE, avec le numéro de téléphone « Trinité 10'33 » et donc date de l'année 1929 ou suivantes. En bas à droite de la page titre, l'auteur donne comme adresse : « André SAVENAC / p.a - M. le Docteur Monod / 2 rue Rosa Bonheur / Paris XVe ». Outre que ce nom est à peu près l'anagramme de CHAVANNES, tout le texte rappelle très fortement la façon de CHAVANNES, ses jeux d'allitérations et de dialogues, les noms des personnages comiques, etc.

Le théâtre à Orange

Copie dactylographiée. Sous l'aspect d'une simple chronique de voyage, CHAVANNES livre quelques observations fortes sur le théâtre de son temps. Parti voir le grand théâtre d'Orange, majestueuse construction antique aux dimensions impressionnantes, il y trouve l'activité vivante de la Comédie-Française. Il constate surtout que le peuple ne va plus là, mais au cinéma et cherche à comprendre pourquoi. Cet article est essentiel pour comprendre la démarche de recherche d'écriture dramatique de Fernand CHAVANNES.

Villes vaudoises. La ville de Davel ( Cully )

Copie dactylographiée du premier « portrait » de ville vaudoise par CHAVANNES. Il est à Cully, qui « n'est pas une ville qui se développe », mais celle où vécut le Major Davel, dont l'auteur traque les traces, croyant même le voir dans un de ses descendants. Il décrit les maisons, leurs formes et affichage d'ancienneté, et des gens, cherchant à cerner types, caractères, tempéraments vaudois.

Villes vaudoises. Yverdon

Copie dactylographiée. Description claire, historique et gentiment moqueuse des Yverdonois qui depuis des siècles « tâchent de faire mieux » et sont en cela très emblématique de tout le pays.

Villes vaudoises. Rolle et les deux Laharpe

Copie dactylographiée. CHAVANNES évoque la ville de Rolle et ses illustres représentants que furent Amédée et Frédéric César de la Harpe, Révolutionnaires et réfugiés en France. L'auteur parle ainsi de l'exil nécessaire aux artistes pour grandir hors de ce pays trop étroit et étouffant.

Villes vaudoises. La très vieille petite ville (Nyon)

Copie dactylographiée. Description de Nyon comme une ville divisée entre milieux qui se veulent aristocratiques, restent arqués sur leurs singularités et privilèges, mais se meurent sans descendance. Vision assez cruelle et contrastée avec de nouveaux habitants et beaucoup de jeunesse qui monte.

Villes vaudoises. Renens-Gare

Copie dactylographiée par D. JAKUBEC de cette courte nouvelle de CHAVANNES décrivant un couple de hasard, qui « s'amuse » des loisirs que peuvent se payer les ouvriers à Renens. La part sociologique est aussi forte que la description de cet espace pré-urbain encore peu construit.

Villes vaudoises. Moudon

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur Moudon, et surtout son histoire et la part que ce lieu prit dans le vieux fonds démocratique des Vaudois.

Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

« Lettres de France » critique de Constant Polier (C.-F. RAMUZ)

2 copies dactylographiées de l'article de C.-F. RAMUZ, qui le signe « Constant Polier », sur la parution en ouvrage des critiques de son amis CHAVANNES. Ces deux copies ont des annotations manuscrites différentes : l'une a, au crayon, la date du 11 mai 1915, sans doute fournie par la correspondance de RAMUZ ; l'autre le lieu de parution : « Petit Cahier, supplément aux « Cahiers Vaudois », 1915 ».

La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

De Palladii raptu

Article de presse incomplet [paru dans « L'Estafette » du 20 juin 1891] qui signale la parution de la dissertation latine de Fernand CHAVANNES « De Palladii raptu » comme mémoire de fin d'étude de l'Université de Berlin et qui y a été publiée (Berlin, Heinrich et Kemke, 1891). Le prix d'origine de cette brochure (à retrouver !) était de 1 mark 50. Le Palladium, statue de Pallas, fille de Jupiter et protectrice de Troie, qu'Ulysse aurait réussi à dérober : CHAVANNES montre qu'il s'agit d'un mythe argien.

Journal 1908 / 2 : du 7 avril au 20 juin

  • 7e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « II 1908, 7 avril au 20 juin ». Cahier de 20 ff. écrits au recto et au verso qui s'achève sur un fragment de phrase qui se poursuit au 8e cahier.
  • Copie à la machine à écrire (carbone noir jusqu'à la p. 128, puis bleu ensuite), paginée de 116 à 151.

BISCHOFF Henry

  • CH 000225-8 P027-C-1-BIS
  • Dossier
  • s.d. [22 mai 1918 - 10 déc. 1922]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de deux lettres manuscrites originales recto-verso (conservées chez Luc BISCHOFF).

Chavannes s'installe au 5 de la rue Raynouard, dans le 16e arrondissement

  • 2 photocopies d'une même lettre originale manuscrite de CHAVANNES au peintre Henry BISCHOFF. L'une a été faite par celui qui en était alors le détenteur, Luc BISCHOFF, pour la recherche de Doris JAKUBEC et avant sa parution dans « Études de Lettres » (le papier lisse caractéristique des premières feuilles de photocopie [ca 1967]) ; l'autre photocopie peut avoir été prise en 1987, pour de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny. Dans cette lettre qu'il date du 5 de la rue Raynouard, 16e, le 10 décembre [1922], CHAVANNES relate sa réinstallation durable à Paris (ville qu'il avait quittée près de 20 ans auparavant) et sa difficulté de retrouver un logement, mais il est dans un quartier qu'il aime et il a revu du théâtre, ce qui lui donne de l'élan. Il critique la peinture française du temps, compare le Salon d'automne au Comptoir Suisse de Lausanne (ce n'est pas un compliment). Il dit aussi son isolement et le vide qu'il sent autour de lui. Complimente son correspondant et sa famille.

BLANCHET Alexandre

  • CH 000225-8 P027-C-1-BLA
  • Dossier
  • 1916-01-08 - 1922-12-10
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de 4 lettres manuscrites (originaux conservés chez Mme Blanchet).

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

Nouvelle adresse parisienne, 5 rue Raynouard

Comme à Henry BISCHOFF, CHAVANNES écrit sa nouvelle adresse à Alexandre BLANCHET. Le contenu est très semblable pour ces 2 lettres datée du même 10 décembre [1922]. L'original de 2 pages (le recto et le verso) est agrandi en A4 à la photocopie.

COPEAU Jacques

  • CH 000225-8 P027-C-1-COP
  • Dossier
  • mars 1918 - juillet 1922
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copies photographiques par les services de la Bibliothèque Nationale de France à Paris des trois originaux qu'elle conserve dans le fonds Jacques Copeau.

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme »

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.

Tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie »

De Féchy dans le Canton de Vaud, préoccupé surtout de vacances et d'alpinisme CHAVANNES donne des instructions à Léon CHANCEREL resté à Paris, concernant les tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie ». CHAVANNES remercie CHANCEREL de son accord sur le texte définitif, ayant semble-t-il réécrit lui-même en bonne partie le travail commun, pour que la pièce soit « dans le mouvement ». Une copie de ce texte est alors déposé rue Ballu [c'est-à-dire à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques qui n'avaient plus de textes de Chavannes en 1986.] À noter quatre noms de personnages : Jolson, Valençay, Saignac, Raunier. Pour le décor, PITOËFF veut donner un air vieille France aux premières scènes de chaque acte et très moderne ensuite pour les autres.

De La Fouly (Val Ferret) en attendant la rentrée théâtrale de l'automne

2 feuillets manuscrits photocopiés. Document incomplet. CHANCEREL est parti à son tour en vacances, à Tréboul, au Bar de l'Océan. CHAVANNES lui écrit du Valais (Hôtel du Val Ferret, tenu par la famille RAUSIS-MORAND à La Fouly) qu'il songe rentrer chez lui, rue de Solférino le 1er septembre.

2. Copie de 3 lettres de 1903 et 1904

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-2
  • Pièce
  • 14 mai 1903, puis 16 et 25 juin 1904
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully à RAMUZ alors à Paris au 109, r. Notre-dame-de-Champs. S'y trouve la seule mention conservée dans la correspondance de CHAVANNES de son amante, femme mariée de la bonne société lausannoise. Il dit aussi qu'il ne pourra pas aller à Aubonne et le regrettera [pour un spectacle joué là-bas ? ou des gens à voir ?] Lettre datée par D. JAKUBEC du 14 mai 1903.

  • CHAVANNES écrit de Pully, un jeudi, à RAMUZ (rentré à Lausanne, à Joli-Site) qui est passé le voir alors qu'il était absent et propose un rendez-vous au début de la semaine suivante, par exemple le lundi. Lettre datée par D. JAKUBEC du 16 juin 1904.

  • De Pully, le samedi 25 juin 1904, CHAVANNES écrit à nouveau à RAMUZ pour proposer une nouvelle date, le mardi.

3. Copie de 4 lettres écrites de Bourg-la-Reine

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-3
  • Pièce
  • 11 mars 1905 - 12 mai 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES logé pour son stage d'arboriculture à Bourg-la-Reine, au 65 de la Grand'Rue, écrit un vendredi à RAMUZ à Paris au 5 rue Sainte-Beuve. Lettre datée par D. JAKUBEC du 11 mars 1905.

  • CHAVANNES va retrouver RAMUZ et AUBERJONOIS chez JOUVEN. Lettre datée par D. JAKUBEC du 14 mars 1905.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ après un rendez-vous où il ne s'est pas rendu en raison du mauvais temps. Lettre datée par D. JAKUBEC du 9 mai 1905.

  • CHAVANNES envoie à RAMUZ à 5h du matin un billet pour le Concert auquel il ne peut se rendre le soir même, façon de le remercier de l'envoi de son nouveau livre [« Aline » ?] Lettre datée par D. JAKUBEC du 12 mai 1905.

7. Copie de 4 lettres de Pully en juillet et août 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-7
  • Pièce
  • 31 juillet 1906 - 29 août 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • En réponse à RAMUZ alors à Joli-Site à Lausanne, CHAVANNES l'invite à souper chez lui le jeudi à Pully. Lettre datée par D. JAKUBEC du mardi 31 juillet 1906.

  • CHAVANNES propose à RAMUZ de souper à [l'Abbaye] de l'Arc, [c'est-à-dire à Montbenon, à Lausanne] le jeudi, avec LAVERRIÈRE [l'architecte Alphonse LAVERRIÈRE aux Terreaux 10] et le Dr REINBOLD [Paul REINBOLD-DE FELICE, médecin rue Saint-Pierre 9]. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 6 août 1906.

  • CHAVANNES communique à RAMUZ « un mot d'AUBERJONOIS » qui les incite à « monter » [où passe-t-il cet été là ?] un peu plus tard qu'ils l'avaient prévu : les samedi et dimanche [1er et 2 septembre, donc]. Comme CHAVANNES ajoute qu'il a un sac à prêter à RAMUZ, il ne peut s'agir que d'une course en montagne. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 27 août 1906.

  • CHAVANNES invite le mercred RAMUZ à souper le jeudi, donc avant la course prévue en montagne [peut-être parce que RAMUZ en a finalement décliné l'invitation]. Il lui montrera « des échantillons de tapisseries » : autrement dit il est en plein préparatifs pour tapisser les murs de sa maison des Prases. Carte postale datée par D. JAKUBEC du 29 août 1906.

10. Copie de 4 lettres de mars à octobre 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-10
  • Pièce
  • 8 mars 1907 - 28 octobre 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Suite et fin de la lettre commencée au f. précédent) de Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES ajoute que si ce n'est plus possible d'aller loger chez eux (chez les RAMUZ), il ira à l'hôtel, mais que si c'était toujours possible, il expédierait une carte juste avant de partir pour confirmer son arrivée, le dimanche [le 10 mars, donc].

  • CHAVANNES envoie de Pully une carte postale, le vendredi 8 mars [selon D. JAKUBEC, qui donne une date estimée (le cachet postal n'était peut-être pas lisible), pour dire qu'il partira de Lausanne dimanche soir [Il sera donc à Paris dès le lundi 11 mars 1907].

  • CHAVANNES envoie de Pully le samedi une carte postale à RAMUZ résidant à l'av. de Beaulieu, qui a passé chez lui avec A. [sans doute AUBERJONOIS], alors qu'il était absent. Il les invite les deux pour le jour même ou le lendemain. Carte datée par D. JAKUBEC du 13 juillet 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi une carte postale à RAMUZ pour l'inviter chez lui le mercredi à 7 h. « avec NICATI » [Jules NICATI, directeur du Conservatoire de musique de Lausanne de 1908 à 1921 (cf Ram.A.T. IV, p. 160)]. Carte datée par D. JAKUBEC du 19 août 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi, une lettre à RAMUZ qui est alors à Lens pour l'avertir qu'il va monter le voir, lui demande s'il peut le loger dans une chambre qui n'a pas besoin d'être chauffée, mais où il puisse travailler au chaud. Lettre datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907 qui se termine au f. suivant.

11. Copie de 2 lettres de janvier 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-11
  • Pièce
  • 3 et 17 janvier 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • suite et fin de la lettre de CHAVANNES à RAMUZ, alors à Lens, datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907. À la fin CHAVANNES salue [Albert] MURET, peintre et écrivain vaudois, habitué du lieu, qui a arrangé le séjour de RAMUZ.

  • CHAVANNES de Pully le 3 [janvier 1908] remercie d'une carte postale RAMUZ retourné (?) au 17 rue Froidevaux (14e ) pour ses bons vœux, envoie les siens, parle du froid et de la vie arrêtée, aussi en lui.

  • CHAVANNES de Pully un jeudi, fait une lettre à RAMUZ qui écrit son roman valaisan [« Le Village dans la montagne » sera publié à l'été 1908]. CHAVANNES évoque sa difficulté à travailler, et ce qu'il doit chercher avant de pouvoir avancer. Il évoque sa pièce « Jephté », sur laquelle il dit « s'appesantir »... Cette lettre, datée par D. JAKUBEC du 17 janvier 1908, se termine au feuillet suivant.

13. Copie de 4 cartes postales de juin 1908

  • CHAVANNES invite un mercredi RAMUZ à souper le jeudi à 7 h. avec le couple GRIVEL à Pully, aux Prases. Carte datée par D. JAKUBEC du 3 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un vendredi RAMUZ à venir lui donner un coup de main au jardin – dès 4 h s'il fait beau – et en tous les cas à souper le lendemain samedi à Pully, aux Prases. Il a cherché à voir AUBERJONOIS, sans succès. Carte datée par D. JAKUBEC du 12 juin 1908.

  • CHAVANNES répond un mardi à RAMUZ pour un rendez-vous le vendredi à souper à 7 h. à Pully, aux Prases. Ils doivent discuter de quelque chose et CHAVANNES souhaite lui « dire ce qu'[il] en pense [...] à présent qu'un peu de recul [lui] fait mieux voir la chose » [Ce pourrait être à propos du Théâtre du Jorat qui joue en alternance « Henriette » et la reprise de « La Dîme » de René MORAX, cf Ram.A.T. IV p. 24]. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un mardi RAMUZ à venir à Pully, aux Prases le vendredi, mais après le souper, sa cuisinière et bonne qui se prénomme Aline (!) fait la lessive et ne peut préparer de repas. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

17. Copie de 4 lettres de février à juillet 1910

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-17
  • Pièce
  • 17 février 1910 - 13 juillet 1910
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre de condoléance de CHAVANNES à RAMUZ [qui vient de perdre son père, le 15 février 1910]. D. JAKUBEC date cette lettre du 17 février 1910.

  • Lettre de sympathie de CHAVANNES à RAMUZ pour l'engager à venir le trouver un après-midi de beau sur sa terrasse et lui propose même d'amener sa mère et sa petite sœur pour leur changer les idées. D. JAKUBEC date cette lettre du 4 mars 1910.

  • Carte postale de CHAVANNES à Lausanne, à RAMUZ retourné à Paris (au 12, rue Liancourt, dans le 14e). Souhaitant écrire un article sur le théâtre de Jules RENARD, et le proposer à la « Semaine littéraire », CHAVANNES demande à RAMUZ s'il a lu quelque chose sur le sujet, et s'il connait un ouvrage de H. Bachelin [Henri Bachelin, « Jules Renard et son œuvre », Paris, Mercure de France, 1909] ; [Alexandre] CINGRIA lui a dit avoir vu RAMUZ bien portant. D. JAKUBEC date cette lettre du 3 juin 1910.

  • CHAVANNES, des Prases, répond un mercredi à RAMUZ rentré à l'avenue de Beaulieu et qui souhaite passer le voir, qu'il est pris les soirs suivants, mais qu'il peut passer vendredi après-midi. D. JAKUBEC date cette lettre du 13 juillet 1910.

21. Copie de 2 lettres de mai 1911

  • CHAVANNES, au 9 de l'avenue Davel, remercie RAMUZ de lui avoir envoyé son livre, qu'il complimente et trouve plein de belles choses tout en disant que lui ne se satisfait plus de rien de ce qu'il fait. Il aspire plutôt au vide après son voyage dans le Sud. Il souhaite se rendre à Paris, où il pense pouvoir travailler mieux, et demande à RAMUZ de lui donner des pistes pour se loger un ou deux mois. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mai 1911.

  • CHAVANNES au 9 de l'avenue Davel un lundi, remercie RAMUZ d'une carte postale pour les informations qu'il lui donne pour se loger, dit qu'il partira le lendemain et passera le trouver le surlendemain, mercredi dans la matinée. D. JAKUBEC date cette carte du 8 mai 1911.

23 et 24. Copie de 3 lettres de Toulon, de novembre 1912 à février 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-23
  • SSDossier
  • 18 novembre 1912 - 3 février 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Longue lettre de CHAVANNES, installé à Toulon depuis trois jours, à RAMUZ. Description de sa résidence et de la ville avec beaucoup de couleurs enthousiastes et de comparaisons amusantes. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 novembre 1912.

  • Carte postale de CHAVANNES, qui l'a rédigée à Toulon pour remercier RAMUZ de sa lettre et lui dit qu'il vit et travaille bien, ressent toutes les senteurs et couleurs et laisse supposer qu'il était descendu bien bas, pour être remonté si haut. Il ne peut encore parler de résultat. D. JAKUBEC date cette carte du 22 janvier 1913.

  • CHAVANNES, donne un mercredi à RAMUZ les adresses de 3 membres de sa famille et lui demande si la « cérémonie » est faite [RAMUZ vient de se marier fin janvier]. Il regrette de n'avoir pu assister RAMUZ dans ce « moment solennel ». Le père de CHAVANNES est venu le trouver, il passe des journées charmantes, mais son travail est à l'eau et le temps s'écoule. Dit qu'il ne veut plus voyager. CHAVANNES dit à la fin qu'il ajoute un mot pour l'épouse de Ramuz [texte perdu]. D. JAKUBEC date cette lettre de Toulon le 3 février 1913.

27. Copie de 2 lettres de Begnins début d'août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-26
  • Pièce
  • 1er - 7 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, toujours au Château de Begnins, écrit un vendredi à RAMUZ pour rendre compte de la démarche d'AUBERJONOIS qui a vu Félix VALLOTTON « mais ne s'est pas senti le droit de le pousser dans une affaire qui n'est pas la sienne. » Donc l'idée de collaboration avec lui est manquée. CHAVANNES relance l'idée d'une réunion avec BUDRY [alors au service militaire, dans les forts] et peut-être AUBERJONOIS. Il reproche à RAMUZ de n'être pas venu occuper la chambre voisine de la sienne : une femme l'occupe, qui fait beaucoup de bruit. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er août 1913.

  • CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un jeudi à RAMUZ pour lui communiquer le retour de BUDRY du service militaire qui propose de les réunir chez lui le mardi après-midi suivant [Fleurettes 43 à Lausanne]. CHAVANNES propose à RAMUZ de prendre le train de 14 h10 à Genève, que lui viendrait prendre à Gland, puis de souper ensemble après la réunion et de rentrer de même le soir. Il communique à RAMUZ l'adresse provisoire de BUDRY jusqu'au dimanche aux Diablerets (chalet La Retraite). Il envoie ses amitiés à Alexandre CINGRIA et à BOVY [donc RAMUZ est encore à La Belotte]. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1913.

873 - Pas de critique, mais des œuvres

2 ff sont la photocopie de la 873e lettre éditée dans « Ramuz, ses amis et son temps » (tome V., p. 138), 1 f de carte jaune (C6) reproduit en photocopie la première page de l'original manuscrit, 6 ff (A4) pour la photocopie des 8 p. du manuscrit original [qui a donc 2 ff. pliés en deux]. Datée de Grandchamp à Jouxtens, sans autre indication, D. JAKUBEC la date du 6 avril 1913. CHAVANNES définit une attitude pour les « Cahiers Vaudois », visant à produire des œuvres plutôt que le « bavardage inutile des Feuillets », principe qui va imprégner plusieurs générations suivantes d'auteurs romands. Il évoque aussi dans cette lettre « la Convention du Gothard » qui amène sous contrôle public et fédéral – pour un coût fort élevé – la propriété des principales lignes de chemins de fer privées et principalement en mains allemandes.

« Il n'y a de vérité que dans les extrêmes »

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-2-7
  • SSDossier
  • [17 juillet 1913]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

CHAVANNES communique à RAMUZ son lieu de villégiature estival en se réjouissant de pouvoir bientôt rentrer dans sa maison des Prases (probablement encore louée). Il projette d'aller voir RAMUZ installé à La Belotte, chez les CINGRIA, pour voir un ami car il est dans une de ses période de forte misanthropie et dit son immense « horreur des hommes » et « des femmes plus grande encore ». Il se sent entouré de médiocrité alors qu'il réclame des extrêmes, que ce soit dans la souffrance ou dans la joie.
1 f. pour la photocopie parue dans « Études de Lettres » (n° 3-4, juillet-décembre 1970, p. 318) avec la première publication, partielle, du « Journal » de CHAVANNES ; 1 f. de carte jaune (C6) reproduisant la 3e page de l'original manuscrit et 3 ff. photocopiées aussi de tout l'original de 4 pages sur 1 feuillet plié en deux.

RAMUZ C.F.

  • CH 000225-8 P027-C-2-RAM
  • Dossier
  • 22 décembre 1912 - [1921]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 lettres autographes de C.F. RAMUZ à CHAVANNES sur les travaux d'édition ou de réalisations théâtrales de celui-ci en cours.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

Photocopies et reproduction tramée

Deux [mauvaises) photocopies rappellent l'existence dans le fonds Luc BISCHOFF de deux photographies de Fernand CHAVANNES au temps des « Cahiers Vaudois », l'une où il est assis sur un talus entre Alexandre CINGRIA et C.-F. RAMUZ, l'autre où il figure tout à droite et hors de la photocopie, après Paul CLAUDEL, Eve FRANCIS, Henry BISCHOFF, René MORAX, Edmond GILLIARD, Charles-Albert CINGRIA. La coupure de presse jaunie sans référence reproduit un portrait de Fernand CHAVANNES de face trinquant la main droite levée, les yeux et le visage souriant sous un chapeau clair et semble-t-il malgré la très mauvaise qualité du tramage grossier, la petite moustache blanche qu'il avait seulement dans les dernières années de sa vie (RAMUZ, « Vie », nov. 1936). [ Cette image a paru dans la « Tribune de Genève » du 28 avril 1937 pour illustrer l'article d'hommage signé Jean MARTEAU. ]

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

« Postface » par Jérôme MEIZOZ

Photocopie d'une étude manuscrite de Jérôme MEIZOZ sur « Guillaume le Fou » paginée de 1 à 2 puis de a) à n), en l'état incomplète.

Feuilles de prêt

dont 2 cartes A6, un récépissé et une carte de visite (Vuataz).

Arbre généalogique de la famille CHAVANNES

  • Arbre généalogique de la famille CHAVANNES : la 1ère édition [détachée de l'ouvrage d'Ernest CHAVANNES, qui suit] et seconde édition datée de décembre 1892. Tout à droite en bas de l'arbre apparaissent Fernand (1868), ses deux frères Ernest (1869) et Louis (1871) et demi-frères C.-E.-André (1882) et M.-E.-Étienne (1890). Sont ajoutés manuscrits les 4 enfants d'Ernest et de Marie DUFOUR : Marcelle, Marc, Odette et Noëlle.
  • Ernest CHAVANNES, « Notes sur la famille CHAVANNES », Lausanne, Impr. G. Bridel, 1882.

Articles de presse relatifs à Marc CHAVANNES

  • CH 000225-8 P027-E-1-4
  • SDossier
  • 14 avril 1994-21 mars 1995
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Marc CHAVANNES, neveu de Fernand et banquier, est décédé le 6 avril 1994 à Sarasota (ville de 50'000 habitants en Floride). Aux Etats-Unis où il avait émigré en 1939, après le crash de 1929 qui l'avait ruiné, il avait refait fortune dans les plastiques et le latex.

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