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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

Nocturne

Copie dactylographiée.

De Palladii raptu

Article de presse incomplet [paru dans « L'Estafette » du 20 juin 1891] qui signale la parution de la dissertation latine de Fernand CHAVANNES « De Palladii raptu » comme mémoire de fin d'étude de l'Université de Berlin et qui y a été publiée (Berlin, Heinrich et Kemke, 1891). Le prix d'origine de cette brochure (à retrouver !) était de 1 mark 50. Le Palladium, statue de Pallas, fille de Jupiter et protectrice de Troie, qu'Ulysse aurait réussi à dérober : CHAVANNES montre qu'il s'agit d'un mythe argien.

Mémorial d'une âme simple

Évocation familiale, en manuscrit et encore à l'état de brouillon. Texte titré « Mémorial d'une âme simple » avec sur la couverture bleue du cahier « Grand'mère » indiqué à la plume de la main de Fernand Chavanne, puis au stylo bille « CARRARD ». Ce cahier est semblable à ceux utilisés par CHAVANNES pour son « Journal » et peut donc être situé comme eux entre 1902 et 1910. Seuls les 8 premiers feuillets sont écrits à l'encre de chine et notablement raturés. Ce brouillon s'interrompt sur l'évocation successive d'autres figures familiales. Les 3 dernières pages accumulent des notes au crayon gris autour du même sujet. Il s'agit de sa grand-mère maternelle (donc la mère de Gertrude CARRARD, sa mère et celle de ses deux frères Ernest et Louis CHAVANNES). Cette aïeule – Elisabeth CARRARD – est née « Louise Adèle Charlotte Marie Elisa, fille de Charles Louis Timothée BUGNION de Lausanne et de Charlotte, née GAULIS, sa femme, le 7 avril 1820 à Lausanne. Et a été baptisée dans le temple de la Cité [Cathédrale de Lausanne] le vendredi 26 mai 1820 ; parrain Louis Fevot de Lausanne et marraine Adèle Fevot, sa femme, née Du Basson, ainsi que Charles Dapples, ministre du St-Evangile, et Marianne Dapples de Lausanne (cf Registre de la paroisse réformée de Lausanne Eb 71/12/p. 186) ; contrairement à ce que dit F. C. son prénom officiel a toujours été Elisa : c'est une sœur, née 3 ans avant elle, le 5 août 1817 qui se prénommait « Françoise Robertine Charlotte Louise Elisabeth» et qui est sans doute morte entre son baptême le 12 septembre 1817 et la naissance de la nouvelle Elisa (cf même registre, p. 40)]. Elle a grandi dans la maison de la Cité où se trouve actuellement le Petit Théâtre de Lausanne.

Les Vivants et les Morts

« Les Vivants et les Morts » est une nouvelle de 23 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier comporte de nombreux ajouts à l'encre de la main de CHAVANNES et un feuillet avec une phrase au crayon, aussi de l'auteur.

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

Altitude

« Altitude » est une nouvelle de 25 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier, où les agrafes sont couvertes par la couverture qui a été bricolée, comporte de nombreux ajouts à l'encre, de la main de CHAVANNES.

Pierre

Photocopie.

Types historiques

Photocopie. A la note amusée de CHAVANNES qui s'étonne de la conservation des attitudes à travers les âges, répond Charles-Albert CINGRIA qui pense qu'il s'agit de mimétisme.

Villes vaudoises. Rolle et les deux Laharpe

Copie dactylographiée. CHAVANNES évoque la ville de Rolle et ses illustres représentants que furent Amédée et Frédéric César de la Harpe, Révolutionnaires et réfugiés en France. L'auteur parle ainsi de l'exil nécessaire aux artistes pour grandir hors de ce pays trop étroit et étouffant.

Villes vaudoises. Yverdon

Copie dactylographiée. Description claire, historique et gentiment moqueuse des Yverdonois qui depuis des siècles « tâchent de faire mieux » et sont en cela très emblématique de tout le pays.

La Suisse italienne

Copie dactylographiée. Comme il le fait pour certains villages vaudois, CHAVANNES décrit ici le Tessin avec des considérations mêlant histoire et géographie physique : « ainsi ce serait le paysage qui décide tout. » Il rapporte des particularités éclairant une forme d'esprit et une forme de bien vivre seulement gâtée par « trois plaies de ce pays » : « les procès, la politique et les Allemands. » Ce qui dans sa perspective inclut « Suisses et autres ». Selon une note de D. JAKUBEC, ce texte est à comparer avec l'ouvrage d'Alexandre Cingria « Itinéraires autour de Locarno » (qui paraîtra vingt ans plus tard).

Villes vaudoises. Morges

Copie dactylographiée. Dans ce nouveau « portrait » de ville vaudoise, CHAVANNES insiste davantage à Morges sur l'organisation architecturale et le caractère raisonnable de la ville pourtant en proie à des moments de folie (Protestation de 1782, Brûle-papiers). Il est aussi très historique pour parler de cette ville à la fois latine, sérieuse et tranquille, de boutiquiers et de «Messieurs» qui deviennent parfois de simples et grands « représentants » du pays, comme au tournant du XVIIIe au XIXe siècles, Jean-Jacques Cart, Monod et Muret.

Villes vaudoises. La ville de Davel ( Cully )

Copie dactylographiée du premier « portrait » de ville vaudoise par CHAVANNES. Il est à Cully, qui « n'est pas une ville qui se développe », mais celle où vécut le Major Davel, dont l'auteur traque les traces, croyant même le voir dans un de ses descendants. Il décrit les maisons, leurs formes et affichage d'ancienneté, et des gens, cherchant à cerner types, caractères, tempéraments vaudois.

Le théâtre à Orange

Copie dactylographiée. Sous l'aspect d'une simple chronique de voyage, CHAVANNES livre quelques observations fortes sur le théâtre de son temps. Parti voir le grand théâtre d'Orange, majestueuse construction antique aux dimensions impressionnantes, il y trouve l'activité vivante de la Comédie-Française. Il constate surtout que le peuple ne va plus là, mais au cinéma et cherche à comprendre pourquoi. Cet article est essentiel pour comprendre la démarche de recherche d'écriture dramatique de Fernand CHAVANNES.

« Lettres de France » critique de Constant Polier (C.-F. RAMUZ)

2 copies dactylographiées de l'article de C.-F. RAMUZ, qui le signe « Constant Polier », sur la parution en ouvrage des critiques de son amis CHAVANNES. Ces deux copies ont des annotations manuscrites différentes : l'une a, au crayon, la date du 11 mai 1915, sans doute fournie par la correspondance de RAMUZ ; l'autre le lieu de parution : « Petit Cahier, supplément aux « Cahiers Vaudois », 1915 ».

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

La Grande Guerre du Sondrebond

Copie dactylographiée de la critique fournie par Fernand CHAVANNES en faveur du texte de C.–F. RAMUZ « La Grande Guerre du Sondrebond », éclairage qui tente de prévenir les préventions contre la forme.

Le Journal d'un Lausannois

Copie dactylographiée de cette longue chronique où CHAVANNES rend compte du Journal quotidien d'un habitant de la ville, cent ans plus tôt, en 1812 et 1813. C'était l'un de ses ancêtres : le grand-père maternel de sa grand-mère maternelle Elisabeth Carrard, née Bugnion (Voir « Une âme simple »). Il se nommait Gaulis et était ancien lieutenant baillival. Son Journal parle du quotidien d'un représentant de la bonne société d'alors, vie oisive et déjà ressentie parfois douloureusement comme telle. Pendant ce temps s'écrit la légende napoléonienne et CHAVANNES fait sentir la part de vie par procuration qu'il y avait alors à se passionner pour celui que CHAVANNES appelle déjà « le grand homme » (titre de sa première pièce sur Napoléon, dix ans plus tard), mais aussi « la bête fauve ». Texte à republier sans doute avec ses deux pièces sur Napoléon.

Les dieux immortels

Copie dactylographiés à partir de la parution dans la « Gazette de Lausanne » de cette description d'un jour et soir de vendange dans la région de Sierre, en Valais et que l'auteur achève, ayant reconnu les rythmes et les folies anciennes de Bacchus faisant fuir Apollon : « Dieu merci nous sommes encore païens ! »

Le Soir au village (Rougemont)

Copie dactylographiée de cette brève nouvelle de CHAVANNES située dans un village où la fontaine de la place fait assez de bruit pour couvrir les conversations des pères de familles fumant leur cigare en bras de chemise d'un côté, des femmes parlant de leurs soucis de l'autre et des filles qui se racontent leurs histoires encore plus bas. Les jeunes hommes sont pour leur part au bistrot-cabaret de l'endroit. À la sortie du village se trouve la maison de la famille la plus distinguée du village, en voie d'extinction à force de « distinction » volontaire et de taire tout ce qui devrait être dit plutôt qu'interdit. [À rapprocher de ce que CHAVANNES a déjà dit de Nyon. NB : la famille Bertholet évoquée nommément ici (comme les «de Changins» pour Nyon) est originaire de Rougemont depuis avant 1436. De plus, le centre de Rougemont se nomme « Place de la Fontaine », avec à l'est l'Hôtel de Commune et au Sud le Café du Cerf. Le village non nommé par CHAVANNES est donc Rougemont au Pays d'En-Haut, et ce texte entre aussi dans la série des Villes vaudoises].

Le Marché (Vevey)

Copie dactylographiée de cette nouvelle titrée « Le Marché » qu'on pourrait aussi titrer « Roméo et Juliette dans l'Est vaudois ». Elle a pour cadre un vaste marché aux fruits et légumes, qui ressemble à celui de Vevey, sur la place du même nom et les rues adjacentes, dont les habitants ont été surnommés, en raison de leur proverbiale aisance à dire leurs sentiments : « les Pâtés-froids ». Ce récit de la communication sentimentale minimale, mise sur le même plan qu'une tractation de produit (« le Marché ») entre ainsi, aussi, dans la série des Villes vaudoises.

Les Charmettes

3 ff. dactylographiées par D. JAKUBEK. CHAVANNES dans cet article accomplit une sorte de pèlerinage dans la maison où Jean-Jacques ROUSSEAU a vécu et été heureux avec Mme de WARENS. Il décrit sa visite des lieux et le côté bien préservé et malgré tout toujours vivant de ces lieux qui ne sont pas (pas encore) devenu un musée. CHAVANNES insiste sur l'importance de cet amour et de la transmission par Mme de WARENS à ROUSSEAU de son idéal de sincérité et de vérité, que le grand auteur du XVIIIe siècle fera sien et pour CHAVANNES seule attitude capable de mener à l'art, la grandeur et la beauté.

Les casseurs de pierres (port d'Ouchy)

Copie dactylographiée par Doris JAKUBEC, avec une dernière ligne manuscrite de sa main en bord de page. Cet article de CHAVANNES ne donne pas de référence de lieu, sinon que l'activité se passe au bord du Léman, dans un coin de port où un tramway vient charger les mètres cubes de pierres, amenés là par barque, et que des ouvriers cassent une à une pour constituer le matériel du macadam des routes. Au vu de l'activité de construction de l'époque, ce doit donc être au port d'Ouchy. À la description de la dureté du travail et aux rêves de changements de ceux qui le pratiquent s'ajoutent des éléments de paysage périurbain qui font entrer cet article dans la série des Villes vaudoises.

Villes vaudoises. Moudon

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur Moudon, et surtout son histoire et la part que ce lieu prit dans le vieux fonds démocratique des Vaudois.

Villes vaudoises. Renens-Gare

Copie dactylographiée par D. JAKUBEC de cette courte nouvelle de CHAVANNES décrivant un couple de hasard, qui « s'amuse » des loisirs que peuvent se payer les ouvriers à Renens. La part sociologique est aussi forte que la description de cet espace pré-urbain encore peu construit.

Le Théâtre de Mézières. Les préparatifs

1 f. de copie à la machine, se terminant exceptionnellement au verso. La chronique de CHAVANNES rend compte d'une visite faite au Théâtre du Jorat durant une répétition d'« Aliénor » de René MORAX. Le titre n'en n'est jamais donné et il ne s'agit pas de publicité pour le futur spectacle qui va se jouer devant le public dès le 16 mai 1910. Selon une de ses lettres à RAMUZ du 19 mai [R.A.T. n°726], CHAVANNES est allé assister au spectacle le lundi [précédent, donc le 16 mai, jour de la première]. Annoncé pour dix représentations dans cette salle de près de mille places, la réalisation en aura 18 en mai, juin et juillet obtenant un important succès public et financier. La critique des journaux ne tarit pas d'éloges mais CHAVANNES et les autres auteurs des « Cahiers Vaudois » resteront en revanche plutôt déçus du point de vue artistique. Pourtant, la chronique de CHAVANNES présente ici encore de façon très attractive l'entreprise de création théâtrale qui mêle acteurs populaire aux professionnels du théâtre et reprend « les phrases pour les bourrer de vie. »

Villes vaudoises. La très vieille petite ville (Nyon)

Copie dactylographiée. Description de Nyon comme une ville divisée entre milieux qui se veulent aristocratiques, restent arqués sur leurs singularités et privilèges, mais se meurent sans descendance. Vision assez cruelle et contrastée avec de nouveaux habitants et beaucoup de jeunesse qui monte.

Le Petit Village

  • CH 000225-8 P027-A-4-1-1
  • Pièce
  • Paru le jeudi 19 novembre 1903
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copie dactylographiée de cette première critique, précise, ouverte, annonçant la nouveauté du projet et citant quelques passages parmi les plus émouvants du premier ouvrage de C.-F: RAMUZ, paru chez Georg, à Genève.

Moi Moi

« Moi Moi / Bouffonnerie » est un texte en sept scènes. Tapuscrit de 40 ff. (1 titre, 37 , 2 bl), de papier semi transparent sans caractéristique, tenus par deux agrafes de côté recouvertes par la couverture de carte orange avec tampon de l'Agence COMPÈRE, avec le numéro de téléphone « Trinité 10'33 » et donc date de l'année 1929 ou suivantes. En bas à droite de la page titre, l'auteur donne comme adresse : « André SAVENAC / p.a - M. le Docteur Monod / 2 rue Rosa Bonheur / Paris XVe ». Outre que ce nom est à peu près l'anagramme de CHAVANNES, tout le texte rappelle très fortement la façon de CHAVANNES, ses jeux d'allitérations et de dialogues, les noms des personnages comiques, etc.

Ombre de la nuit

« Ombres de la nuit / Un acte burlesque » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 18 pages (1 p titre + 17 p) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique. Il a été copié par l'Agence COMPÈRE (Trinité 10'33), c'est-à-dire en 1929 et sans doute pas au-delà, vu sa proximité avec « Dans la nuit », dont il s'agit, en 4 scènes, d'une version recentrée. Le nom du personnage du fou inventeur spolié n'est plus Fool, mais a été francisé en Jacques.

Dans la nuit

« Dans la nuit / (drame grotesque) » compte cinq scènes et une ou deux retouches manuscrites de l'auteur (p 13, 16). Le tapuscrit a 19 ff. (1 titre + 17 + 1 bl) de papier semi-transparent sans caractéristique, tenus par 2 agrafes encollées sous la couverture de papier fort chamois, avec le tampon de l'Agence générale de copies dramatiques et littéraires H. COMPÈRE, 14 rue Henner Paris 9e, tél. Trudaine [878] 10'33. Ce tampon, qui est aussi en p. titre date le tapuscrit entre 1926 et 1929. On peut même le situer à la toute fin de cette période, puisque ce titre devenu « Ombres de la nuit », raccourci en 4 scènes, porte le tampon COMPÈRE de la période suivante (indicatif Trinité).

L'Île d'Elbe ; enregistrement RSR Espace 2

  • 2 cassettes audio de l'enregistrement diffusé le dimanche 14 octobre 1990 sur RSR - Espace 2. Réalisation Pierre RUEGG, avec les voix de Michel CASSAGNE, Gérard CARRAT, Jean BRUNO, Jean NATTO, André NEURY, Jean TURLIER, Leyla AUBERT, Harriett KRAATZ, Elisabeth JASINSKA, F. GARFUNKEL, Georges MILHAUD, Jacques MICHEL, Claire DOMINIQUE.

Correspondance, information, programme pour la réalisation radiophonique de L'Île d'Elbe

  • CH 000225-8 P027-A-3-3-6-3
  • SSDossier
  • fin septembre-début octobre 1990
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Feuille d'annonce du programme du service Création-fiction d'Espace 2 pour octobre 1990 - datable de fin septembre 1990 – avec une liste des comédiens ayant participé à l'enregistrement (liste qui sera adaptée pour la réalisation, selon la distribution indiquée sur les jaquettes intérieures des cassettes) et 10 lignes de présentation de la pièce.
  • Feuille d'annonce du CRLR datée du 2 octobre 1990 dirigé par Doris JAKUBEC qui diffuse l'information de cette création radiophonique auprès des amateurs de F. CHAVANNES.

Adaptation du texte de la 3e version pour une réalisation en 1989-1990

Adaptation de la 3e version de l'« Ile d'Elbe » par la Compagnie Fernand CHAVANNES, à 16 rôles masculins et 6 féminins, qui n'eut pas de soutien financier suffisant. Le texte fut repris par Pierre RUEGG pour une réalisation radiophonique sur les ondes de RSR2.

L'Île d'Elbe

  • Cette 3e version connue de « L'Île d'Elbe » compte à nouveau 4 actes, mais est amplifiée à 20 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe / pièce en 4 actes » est dactylographié sur la première page (non paginée), au 2e f. suit une page de distribution (1ère page), puis 23 ff. num. (1er acte), 24 ff (21 -1+4 bis et ter) (2e acte), 27 ff. (3e acte), 30 ff (25+4 bis et ter+1 bl) (4e acte), soit au total 105 ff. dactylographiés au recto, avec une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes. La copie dactylographiée porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trinité [874] 10-33), ce qui date la copie au plus tôt de 1929, et peut-être du début des années 30.
  • Photocopie de cette version (non reliée).

L'Île d'Elbe

Cette 2e version connue de « L'Île d'Elbe » est en 4 actes, avec 15 rôles masculins pour 5 féminins. Ce tapuscrit corrigé de la main de CHAVANNES a été retrouvé dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986. Le titre « L'Île d'Elbe » est manuscrit sur la première page, au 2e f. suit une page de distribution, puis 75 ff dactylographiées au recto et suivie d'une f. bl. à la fin de chacun des 4 actes (soit au total 81 ff.) La copie dactylographié porte le tampon de l'agence H. COMPÈRE (tél. Trudaine [878] 10-33), ce qui date la copie entre 1926 et 1929.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Texte

  • Photocopie reliée press-pan de la 1ère version, intitulée « Napoléon à l'Île d'Elbe » à l'intention de Mme JAKUBEC.
  • 2 tapuscrits originaux de « L'Île d'Elbe », sous couverture de carte souple rouge-orange muette avec le tampon de l'Agence COMPÈRE. Le premier a le tampon avec le tél. Trudaine 10 33, et compte 81 ff. : il s'agit d'une version antérieure qui porte le titre manuscrit au 1er feuillet, et dont les retouches se retrouvent en partie dactylographiées dans l'autre. Le second est une version amplifiée, de 112 ff., avec cinq personnages masculins de plus autour de Napoléon. Le titre est écrit à la machine au 1er feuillet, et comporte encore des retouches, effacements ou recouvrement. Le tampon donne le tél. Trinité 10'33.
  • Photocopie non reliée de cette dernière version, à l'intention de Mme JAKUBEC.

Hall du Départ

Le titre « Hall du départ » est manuscrit, par dessus le titre précédent « À la Gare », qui n'est pas biffé mais mis entre deux parenthèses au gros crayon rouge. Il est aussi indiqué que le genre de ce texte en huit scènes est « comique ». Tapuscrit de 16 ff. reproduit par COMPÈRE tél Trudaine 10 33, ce qui situe donc ce texte au milieu de la seconde période parisienne de CHAVANNES.

Sur le bord

« Sur le bord / (tragique) » en quatre scènes. Tapuscrit copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine 10'33) de 18 pages (1p titre + 16 +1bl) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique.

Projet pour la Fête des Vignerons

  • CH 000225-8 P027-A-3-3-3
  • SDossier
  • s.d. [été 1924-juillet 1925]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Scénario de fête. Tapuscrit non retouché de 35 ff., ce « Projet pour la Fête des Vignerons » a la forme des copies d'Henri Mas à Paris, mais sans son tampon. Sans doute CHAVANNES a-t-il demandé de ne pas l'apposer : il destinait la chose à la Confrérie des Vignerons de Vevey et n'a pas voulu “faire le Parisien”. Ce projet peut être daté entre le bruit d'une prochaine Fête à Vevey qui apparaît dans les journaux au cours de l'été 1924 et juillet 1925 où DORET est désigné par le Conseil et le Rière-Conseil de la Confrérie (le 1er juillet), qui approuve en même temps la proposition de DORET de prendre le poète genevois Pierre GIRARD comme librettiste. L'information sur cette nomination filtre dans la presse deux jours plus tard (3 juillet) et l'annonce officielle en est faite le 2 août et parait dans les journaux dès le 3 août 1925.

La Tragédie de Napoléon

  • « La Tragédie de Napoléon / Pièce en 3 actes » se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte, chaque acte étant indiqué à la machine à écrire sur la couverture. Pour le 1er Acte, la couverture porte toujours le titre « Le Grand Homme » à la machine, corrigé à la main en « La Tragédie de Napoléon ». Version notablement amplifiée du « Grand Homme » envoyé à COPEAU en 1922, cette pièce sous son nouveau titre – a été envoyé le 20 mai 1926 par CHAVANNES à Albert FOURTIER, administrateur et second de Firmin GÉMIER au Théâtre National Populaire (cf Correspondance). Ces 3 tapuscrits qui comportent de très nombreuses modifications manuscrites comptent respectivement : « 1er Acte » 65 ff. ; « Acte II » 54 ff. ; « Acte 3e » 59 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies au papier carbone. Les couvertures sont similaires de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à dte des couvertures (sans mention de téléphone). Cette copie très corrigée a dû être envoyée à COPEAU après avoir été recopiée au propre pour FOURTIER et le TNP.
  • Photocopie du document précédent réalisé à l'intention de Doris JAKUBEC (1987), reliée press-pan.

Guérison

« Guérison / Pièce en 3 actes et 5 tableaux » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit dactylographié par l'Agence COMPÈRE à Paris, au tél. Trinité 10'33. Paginé par tableaux avec 1 f. titre, 33 ff. , 19 ff., 19 ff., 33 ff. et 32 ff, soit 137 ff. Cette pièce est inspirée de la dernière lutte de Mary Baker Eddy (1821-1910), qui à la toute fin renonce. Comme les premières publications en français des textes de cette fondatrice de la Science chrétienne ne sont pas antérieures à 1928, et que les premières informations biographiques en français la concernant enregistrées à la BNF ont paru dans la « Revue de France » du 15 août 1932, cette pièce peut être considérée comme la dernière de Fernand CHAVANNES.

Le Hérissé

« Le Hérissé / Pièce en / 3 parties et 7 tableaux / d'après un roman d'Edgar Wallace » selon le titre complet dactylographié en 1ère page est un tapuscrit copié par H. COMPÈRE, tél. Trinité 10'33, donc de la dernière période parisienne de CHAVANNES. Il compte 1 f. titre, 1 f. rôles et 1ère partie – 1er tableau 27 ff., 2e tableau 22 ff., ; 2e partie – 3e tableau 29 ff., 4e tableau 25 ff. ; 3e partie – 5e tableau 35 ff., 6e tableau 9 ff., 7e tableau 11 ff. Soit 160 ff. Il s'agit d'une adaptation de roman américain, où se retrouvent les indignations de Fernand CHAVANNES contre une société qui écrase les imaginatifs, fussent-ils industriels. L'ennemi, ici, est banquier.

Change

  • « Change / Comédie burlesque / en 3 actes ». La plus ancienne des deux versions connues de cette pièce porte sur la première page, non numérotée, celle du titre, de la main de CHAVANNES, son nom et sa dernière adresse < F. CHAVANNES / 7. rue de Solférino / Paris VIIe >. Elle est composée de 2 ff. pour le titre et la liste des rôles, de 27 ff. pour l'acte 1, de 32 ff. pour l'acte II, de 30 ff. pour l'acte III et d'un f. blanc, soit 92 ff. Elle comporte quelques retouches manuscrites, qui n'ont pas été enregistrées (ou pas de cette manière) dans l'autre tapuscrit. Acte I f. 9, f. 12, f. 26 (ajout au crayon), Acte II f. 7 (toute la proposition disparaît dans la version ci-dessous), f. 13, Acte III, f. 14, f. 17. A l'acte III f. 4 une inversion a été enregistrée et même adaptée plus heureusement dans la version ci-dessous, f. 7 un mot ajouté est à sa place dans la version suivante. A l'acte III f. 5 une didascalie au crayon, n'apparaît pas dans la version ci-dessous, sans doute parce qu'elle est devenue inutile (le personnage double assume d'appeler celui qui entre de deux noms différents).
  • La seconde versions connue de ce même texte comporte de notables différences, semble heureusement resserrée, recentrée sur le dédoublement de personnalité du personnage féminin central. Elle compte 2 + 25 + 32 + 31 (30 + bis) ff. et ne comporte pas de retouches manuscrites, mais il y a une importante modification en pages 7 et 7 bis de l'acte V avec suppression d'une page remplacée par un double feuillet, élimination d'un texte de délire d'un des personnages féminin remplacé par celui du double personnage féminin des Nelly I et II.

Le Grand Homme

« Le Grand Homme » est une pièce en 3 actes qui se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES à Jacques COPEAU (lettre du 26 juin 1922). Ces 3 tapuscrits portent sur la couverture : < Acte 1er > 51 ff., < Acte 2e > 46 ff., < Acte 3e > 44 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies carbone à la machine à écrire. Les couvertures sont similaires, de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à droite des couvertures (NB. ce tampon ne mentionne pas de téléphone). On peut supposer que CHAVANNES a fait expressément faire ses copies (voir aussi « La Tragédie de Napoléon ») par l'agence parisienne lors d'un séjour parisien à l'été 1922, dans la perspective de les transmettre à COPEAU (à qui il destinait la création de la pièce en priorité), pour pouvoir lui transmettre un texte présenté de façon plus professionnelle qu'il ne pouvait l'obtenir à Lausanne.

Un conte d'été

« Un conte d'été » se présente sous la forme d'un tapuscrit en 3 actes et dix scènes, comptant 72 ff. de papier semi-transparent pour copies dactylographiée, utilisés avec un papier carbone de couleur bleue. Couverture de papier fort gris beige où les feuilles sont tenues par 4 trombones en laiton à tête rectangulaires. Entre les 10 scènes se glissent des intermèdes musicaux ou dansés ou joués. NB : on est dans l'esprit de l'« Histoire du Soldat » et de « Bourg-Saint-Maurice », ce qui situe ce texte à la fin de la période romande de CHAVANNES.

Le Soir de la Saint-Sylvestre

« Le Soir de la Saint-Sylvestre / Intermède » se présente sous la forme d'un tapuscrit bricolé de l'époque romande, sous couverture de carte chamois muette. Les pages sont tenues ensemble par trois trombones de laiton doré à tête ronde. 28 ff. de papier sans qualité particulière (1 titre, 1 rôles, 26 paginés). Corrections de l'auteur sur ce texte joueur et inspiré de la foire.

Celui qui guérit

« Celui qui guérit / Comédie-bouffe en 4 actes et 6 tableaux » à 2 personnages. Tapuscrit de 16 pages copié en Suisse romande, plus précisément à Lausanne, par « Paul CURCHOD, reliures en tout genre, 1 Place du Pont 1, Lausanne » selon l'étiquette collée en haut de la p. 2. => adresse où il exerce de 1898 à 1917 selon les annuaires lausannois (puis il passe rue du Pré 1). Reliure très particulière avec une grande marge à la gauche de chaque page recto et un recouvrement alterné : le bord gauche recto de la dernière page est posée par-dessus la marge verso (bord droit du côté non dactylographié) de la page titre qui est elle-même couverte par le bord recto (à gauche) de la p. 15, couverte par le verso (droite) de la p1 et ainsi de suite jusqu'à l'agrafage central entre la 8e et la 9e page (pages numérotées 7 et 8). La couverture est en carton rigide gris, avec étiquette sur le 1er plat à coins coupés et bordure imprimée à effet de relief ; le dos est toilé noir.

L'Après-midi à la campagne

« L'Après-midi / à la / campagne / Comédie en un acte » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit de 29 ff. (1 titre, puis paginés 1-28) sur papier vergé au filigrane Typewriting Bank Extra Strong, sous couverture de carte souple jaune orange avec 3 agrafes à 1 cm du bord. Timbre à froid au verso de « Jules KERN, travaux dactylographiques, 14 rue Saint-François - Lausanne » qui est à cette adresse dans les annuaires lausannois dès 1903 puis est au n° 18 dès 1914, ce qui permet avec la présence plus constante de CHAVANNES à Lausanne à partir de 1905 de situer un peu la date de cette pièce mettant déjà en jeu des éléments qui se retrouvent dans « La Halte au Village » réalisée en 1918.

Le Déguisement champêtre

« Le Déguisement champêtre / Pièce en un acte, en vers » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 31 ff (1 de titre et 30 numérotés) sur papier vergé semi-transparent beige sans filigrane ; la couverture est de papier fort brun orangé portant le litre tapuscrit souligné de « ==== », avec 3 agrafes nues à 1,5 cm du bord. Le texte est datable du début de la période romande, pour sa forme, sa référence au XVIIIe siècle que CHAVANNES abandonne selon son Journal dès le printemps 1908 et parce qu'il se réfère aux « tableaux de Drouais reproduits dans le n° du 1er novembre 1905 de la Gazette des Beaux-Arts » (1ère didascalie, p 1). Il s'agit probablement de cette pièce dont parle CHAVANNES à RAMUZ dans sa lettre du 6 juin 1907. Texte écrit en vers de 7, de 5, de 10 ou de 6 pieds. Cohérence du projet formel à préciser.

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