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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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30. Copie de 3 lettres de septembre et novembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-29
  • Pièce
  • 14 septembre - 5 novembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Des Prases un mercredi, CHAVANNES écrit à RAMUZ qui ne semble pas encore revenu de ses émotions [naissance de sa fille Marianne, qu'il va surnommer Gadon], pour savoir quand il pense venir s'installer aux Prases [pour y travailler tranquillement ?] et demande l'adresse d'étoffes de Jouy. D. Jakubec date cette lettre du 14 septembre 1913.

  • Des Prases un jeudi CHAVANNES écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne, pour lui dire qu'il est à son service dans ces circonstances difficiles et qu'il a discuté avec la mère de RAMUZ. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 septembre 1913.

  • De Sierre, à l'Hôtel, CHAVANNES écrit une carte postale à RAMUZ qui s'est installé chez lui, aux Prases en annonçant que s'il continue de faire beau, il va rester encore un peu en Valais, mais qu'il aurait alors besoin de quelques vêtements supplémentaires de chez lui. D. Jakubec date cette lettre du 5 novembre 1913.

Fernand CHAVANNES vers 45 ans (portrait inversé)

Deux tirages photographiques similaires (l'un avec encadrement noir, l'autre sans) du même original (sans doute sur plaque de verre) conservé au Musée de l'Elysée. Ce portrait est malheureusement inversé : le nom F. CHAVANNES est lisible dans un miroir où apparaît alors aussi un visage plus ressemblant aux autres photographies de l'auteur. L'une des deux copies indique <Musée de l'Elysée> et «F. Chavannes au début du siècle>, indication floue qui ne correspond pas à l'âge apparent sur l'image, plutôt proche de la 1ère Guerre Mondiale.

L'Après-midi à la campagne

« L'Après-midi / à la / campagne / Comédie en un acte » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit de 29 ff. (1 titre, puis paginés 1-28) sur papier vergé au filigrane Typewriting Bank Extra Strong, sous couverture de carte souple jaune orange avec 3 agrafes à 1 cm du bord. Timbre à froid au verso de « Jules KERN, travaux dactylographiques, 14 rue Saint-François - Lausanne » qui est à cette adresse dans les annuaires lausannois dès 1903 puis est au n° 18 dès 1914, ce qui permet avec la présence plus constante de CHAVANNES à Lausanne à partir de 1905 de situer un peu la date de cette pièce mettant déjà en jeu des éléments qui se retrouvent dans « La Halte au Village » réalisée en 1918.

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

Paris gèle, Treytorrens est trop cher, mais comment va le travail ?

1 f. de 4 pages et un petit demi-feuillet pour encore 2 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui décrit à CHAVANNES des conditions de vie épouvantables à Paris, à cause des grands froids. Il lui envie sa maison bien chauffée des « phrases (je veux dire les Prases) ». Son projet d'aménager à Treytorrens s'éloigne car la maison a beaucoup de défauts et que le propriétaire en veut trop cher. Il a écrit quelque chose de court pour les Cahiers Vaudois. Il continue d'appeler son épouse Mlle CELLIER et sa fille Marianne, lesquelles ont beaucoup trop mangé du chocolat envoyé par CHAVANNES avec des conséquences physiologiques fâcheuses, dont RAMUZ le remercie pourtant plaisamment.

31 et 32. Copie de 3 lettres de novembre 1913 et janvier 1914

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-30
  • SSDossier
  • 6 novembre 1913 - 26 janvier 1914
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • f. 31 ht. De l'Hôtel Central à Sierre un jeudi soir, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui avoir expédié aussitôt ce qu'il lui avait demandé par une carte postale le jour d'avant afin de rester quelques jours de plus à Sierre, mais il a changé d'avis et avise RAMUZ qui s'y trouve, qu'il va rentrer aux Prases le samedi soir. La neige lui semble aigre et ses soirées vides. Il a vu Albert MURET, avec son épouse, et transmet ses salutations. D. JAKUBEC date cette lettre du 5 novembre 1913, mais comme elle est notée « jeudi soir », elle doit être du 6, ce qui laisse tout juste le temps, à la carte postale du 5 [au matin] d'arriver assez tôt dans l'après-midi pour que RAMUZ fasse et poste le paquet demandé, reçu le soir du 6 à Sierre.

  • f. 31 milieu. CHAVANNES des Prases, un jeudi, écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne pour décliner l'invitation à venir souper le samedi, mais lui propose de venir chez lui ou qu'il pourrait venir tous les soirs de la semaine suivante. Il évoque AUBERJONOIS et conseille à RAMUZ de ne pas trop se plaindre : il a la santé et un travail qui donne de bons résultats : le reste sera « donné par surcroît ». D. JAKUBEC date cette lettre du 13 novembre 1913,

  • f. 31 bas et f. 32. CHAVANNES des Prases, un dimanche, écrit à RAMUZ 24 rue Boissonnade, 14e , pour répondre à ses plaisanteries sur les difficultés de la vie parisienne dans le froid et décrit poétiquement la nature pulliérane sous le givre et la glace. Rappelle à RAMUZ que sa maison s'appelle les Prases et non les Phrases (ni les Frasques, terme employé par la tante de CHAVANNES) et en donne la définition patoise de «récoltes ». Demande des nouvelles du Vieux-Colombier où on va jouer «L'Échange » de CLAUDEL, et dit qu'il redoute d'aller voir à Genève [à la Comédie] « L'Annonce faite à Marie » qu'il craint être mal présentée. A reçu une invitation des Cahiers Vaudois pour un dîner offert à DUMUR. Évoque la maison de Treytorrens qu'il encourage RAMUZ à acheter pour avoir « au pays un beau pied-à-terre où caser femme et enfants ». Salue les AUBERJONOIS qui ont froid à Paris et Alexandre BLANCHET. Amusante moquerie du peintre Félix VALLOTTON. D. JAKUBEC date cette lettre du 26 janvier 1914.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Le Désespéré

Copie dactylographiée de ce récit-nouvelle où CHAVANNES évoque un homme qui, au moment de se jeter dans le vide pour se suicider, se lance fort et retombe sur la cime d'un arbre qui amortit sa chute. Il se sent à nouveau vivant et célèbre les dieux de la vie ; il en vient, on est bien chez CHAVANNES, à l'extrême inverse, se croit désormais immortel et affirme : « A toi pour l'éternité, ô vie! ».

GILLIARD Edmond

Cette réponse de CHAVANNES à GILLARD depuis les Prases un mardi peut être située à la suite du dîner animé des « Cahiers Vaudois » après une conférence de DUMUR le jeudi 5 février 1914 (cf Ram. A.T. tome V, p. 190 sq). Photocopie de 2 p. du recto de 1 f. plié en deux. L'original était vers 1970 chez Mme Edmond Gillard. Donne une idée de l'animation des discussions aux « Cahiers Vaudois ».

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

« Lettres de France » critique de Constant Polier (C.-F. RAMUZ)

2 copies dactylographiées de l'article de C.-F. RAMUZ, qui le signe « Constant Polier », sur la parution en ouvrage des critiques de son amis CHAVANNES. Ces deux copies ont des annotations manuscrites différentes : l'une a, au crayon, la date du 11 mai 1915, sans doute fournie par la correspondance de RAMUZ ; l'autre le lieu de parution : « Petit Cahier, supplément aux « Cahiers Vaudois », 1915 ».

La Révolution littéraire. À propos de l' « Apologie des Jeunes » de Jean-B. Bouvier

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur la parution de cette critique littéraire Jean-Bernard BOUVIER, sympathique envers la jeune génération de « la Voile latine », dont fait partie RAMUZ. Cet ouvrage paraît chez Tarin (l'éditeur des « Cahiers Vaudois »), avec des vignettes d'Alexandre CINGRIA.

Lettres de France (version éditée)

1 exemplaire dédicacé par F. CHAVANNES à sa tante Sophie. Volume imprimé de (8) + 171 pages, broché in 8° avec couverture de papier jaune paru à Lausanne chez Constant Tarin et à Paris chez Georges Crès, sans achevé d'imprimer mais avec une brève préface datée d'avril 1915. Rassemble 17 articles parus dans la « Gazette de Lausanne » d'octobre à décembre 1914.

AUBERJONOIS René

  • CH 000225-8 P027-C-2-AUB
  • Dossier
  • 13 - 14 décembre 1915
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

AUBERJONOIS demande de l'aide pour collaborer au « Mystère d'Abraham » :

  • Lettre manuscrite de René AUBERJONOIS datée par le cachet postal de l'enveloppe du 14 décembre 1915 et la lettre de « Granchamps, lundi soir » [donc le lundi 13.12.1915] qui demande à CHAVANNES de ne pas compter que sur lui pour les décors et les costumes de la réalisation du « Mystère d'Abraham » alors qu'il a assumé l'essentiel pour ceux de « Guillaume le Fou » : il doit vivre de la vente de ses toiles et la réalisation théâtrale lui prendrait à nouveau six semaines, donc trop de temps. Il conseille à CHAVANNES de demander à Henry BISCHOFF.
  • Env. jointe : malgré le timbre ôté, ce qui reste du cachet postal permet de lire l'envoi à Prilly et l'arrivée à Lausanne à la même date du 14 décembre 1915.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

FLORENTIN Lucienne

  • CH 000225-8 P027-C-1-FLO
  • Dossier
  • 13 décembre 1915 - 11 mars 1916-03-11
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

2 lettres manuscrites (originaux) de CHAVANNES à Lucienne FLORENTIN, proche d'Adrien BOVY et chroniqueuse ou critique d'art du quotidien « La Suisse », à Genève (voir sa notice dans le DHS).

Remerciements pour la chronique sur « Le Mystère d'Abraham »

Original manuscrit de 3 p. sur 1 f. plié en deux. Selon CHAVANNES, les meilleures représentations [du « Mystère d'Abraham »] ont été celles du mercredi et du jeudi. Comme les représentations de cette pièce sont terminées, il va « être tout entier à « Guillaume le Fou ». Il va se rendre à ce sujet à Genève le mardi suivant [14 mars 1916] où « tout va se décider ». Il ne connaît pas le FROMENT, dont sa correspondante lui a parlé (sans doute pour le rôle-titre) [Jean FROMENT, comédien de l'Odéon, joue en représentation de grands rôles à la Comédie, ces années-là]

Iconographie du spectacle

2 grands tirages (21 / 30 cm) réalisés pour l'Exposition Chavannes de 1987 : photographies de scène dont les originaux sont conservés au Musée de l'Élysée (Lausanne). Dans le chœur de l'église de Pully, vue du plateau aménagé à environ 70 cm du sol, de l'escalier reliant ce plateau à la travée centrale de la nef (par où entraient, à travers le public, les personnages bibliques costumés), des places numérotées sur les bancs dans la nef pour le public, de la chaire d'où le Lecteur introduit chaque acte d'extraits bibliques. Les deux moments clés du jeu photographiés sont le sacrifice d'Isaac par Abraham (avec les serviteurs qui se cachent les yeux et l'Ange aux grandes ailes brillantes prêt à interrompre le geste d'Abraham) et juste avant la mort du patriarche la vision qui lui est donnée de sa descendance par l'Ange, jusqu'à l'enfant Jésus présenté par Marie levée au fond avec un rayon de lumière descendant au devant.
La troisième reproduction photographique (7 / 5 cm) – réalisée aussi pour l'exposition de 1987 – montre un dessin de René AUBERJONOIS intitulé « Le Sacrifice d'Abraham - Les Dignitaires » avec les personnages assis au fond du dispositif de part et d'autre de Marie avec l'enfant Jésus sur les genoux.

Critiques de la création

  • Feuillet tapuscrit sur papier pelure reproduisant la critique de J. B. B. (Jean-Bernard BOUVIER) parue dans la Neue Zürcher Zeitung du 18 mai 1916 : copié vers 1971.
  • Pages photocopiées du journal manuscrit de Romain Rolland à l'été 1916, avec sa critique élogieuse du texte de la pièce.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

Reproductions des dessins de costumes et de décors de René AUBERJONOIS

  • Photographie du dessin du costume de Gertrude (femme de Guillaume), rôle joué par Suzanne Bing (photographie probablement prise à l'occasion de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de Guillaume (photographie probablement prise en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de l'Homme d'Alzelle (photographie probablement prise en 1987).
  • Photocopie du dessin des costumes des « 3 premiers hommes » c'est-à-dire les premiers à apparaître sur le plateau, ceux de la 1ère Vallée, joués selon le dessin par les comédiens Roch, Vincent et Loire ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est au Schweizeriche Institut für Kunstwissenschaft de Zurich (n° 25'139).
  • Photocopie du dessin des costumes de « 3 hommes » c'est-à-dire trois autres, d'une autre Vallée ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est parue dans la revue alémanique « Du » d'octobre 1942.
  • 2 photocopies des deux photographies du décor du 1er acte et de celui du 3e acte reproduits dans « Du » d'octobre 1942, et dont les photographies d'époque sont à la Collection Suisse du Théâtre à Berne.
  • Fantôme pour le prêt de reproductions photographiques des deux décors à M. BLOCH pour le n° Licorne. Jamais restituées.

« Le Mystère d'Abraham » édition originale (1916)

  • 1 exemplaire broché, n° 288 / 500, avec le nom d'Odette Mussard sur la première page, blanche.
  • 1 exemplaire relié, n° 124 / 500.
    Le titre complet est : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes et tel qu'il a été représenté dans l'église de Pully les 2, 4, 6, 8 et 9 mars 1916 ». Il s'agit du « 10e cahier de la 2me série » des Cahiers Vaudois, in 8° de 91 pages (cinq cahiers de 16 puis un de 12), avec 6 vignettes de Jean-Louis Gampert, reliure muette et titre au dos perdu mais couvertures originales conservées.

Critiques du spectacle

  • Copie tout à fait incomplète de la critique de C.-F. RAMUZ parue le mardi 6 juin 1916 dans la « Gazette de Lausanne ».
  • Copie de la critique de Maurice MURET parue le 10 juin 1916 [mais pas dans la « Gazette de Lausanne », peut-être dans « Le Journal des Débats », journal parisien où il écrivait aussi, ce qui expliquerait pourquoi Doris JAKUBEC a pris copie de cet extrait de presse à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
  • Copie de l'article de Jacques COPEAU dans « Pages d'Art » de juin 1916, sur « Guillaume le Fou » et « contre les empiètements affreux du cabotinisme intégral. » autrement dit contre l'essentiel de la troupe de la Comédie de Fournier.

« Guillaume le Fou, drame en 3 actes par F. CHAVANNES » 1ère édition

  • 1 volume où la couverture papier fragile est encore à peu près solidaire, bien qu'ébréchée de « Guillaume le Fou » drame en 3 actes par F. CHAVANNES, à Lausanne, 6 Avenue Juste Olivier, Edition des Cahiers Vaudois. 96 pages ((2)+93+(1 bl)). Exemplaire indiqué au bas « Deuxième mille ».
  • 1 volume tout à fait similaire, mais non coupé.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

Critiques du spectacle.

  • Critique de Robert DE TRAZ parue dans le «Journal de Genève » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur La Halte au Village ».
  • Critique de P. P. parue dans la «Tribune de Lausanne » du 18 mars 1918. Cette critique porte aussi aussi sur « La Halte au Village ».

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

La Vénus du Lac

Bien que jouée à Lausanne et à Genève en mars 1918 par les PITOËFF, cette pièce décrite par les critiques de l'époque n'a pas été retrouvée à ce jour.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

RAMUZ C.F.

  • CH 000225-8 P027-C-2-RAM
  • Dossier
  • 22 décembre 1912 - [1921]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 lettres autographes de C.F. RAMUZ à CHAVANNES sur les travaux d'édition ou de réalisations théâtrales de celui-ci en cours.

Théâtre, cinémas

Photocopie. Encore plus abruptement que dans sa chronique du Théâtre à Orange (1909), CHAVANNES oppose le théâtre savant de François DE CUREL, présenté au Théâtre de Lausanne avec la grande comédienne Greta PROZOR, aux petits films de CHARLOT, auxquels le public se presse au Théâtre Lumen, de l'autre côté du Grand Pont.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

Le Soir de la Saint-Sylvestre

« Le Soir de la Saint-Sylvestre / Intermède » se présente sous la forme d'un tapuscrit bricolé de l'époque romande, sous couverture de carte chamois muette. Les pages sont tenues ensemble par trois trombones de laiton doré à tête ronde. 28 ff. de papier sans qualité particulière (1 titre, 1 rôles, 26 paginés). Corrections de l'auteur sur ce texte joueur et inspiré de la foire.

Iconographie

Grand tirage (20 / 31 cm) probablement en 1987 d'une photographie prise en 1920 par François Simon (le futur comédien Michel Simon) à Genève au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais. On reconnait entre les deux gendarmes Farinet, joué par Georges Pitoëff, et presque au centre, en noir avec un col en V blanc, Ludmilla Pitoëff, qui jouait la Belle Gabrielle.

Iconographie diverse

  • 4 photographies rappelant les Ballets Russes.
  • 2 reproductions, en couleur et en noir-blanc, de la peinture de René Auberjonois intitulée « Hommage à Madame Pitoëff » avec portraits d'Ernest ANSERMET, Igor STRAWINSKI, C.-F. RAMUZ et René AUBERJONOIS autour de Ludmilla PITOËFF.
    -Reproduction du dessin de Théodore STRAWINSKY enfant qui a croqué le Théâtre de Lausanne le soir de la création de l'« Histoire du Soldat ».
  • Reproduction de la page titre de la « NRF » du 1er juillet 1914, où les notes sur le théâtre concernent Le Vieux-Colombier de Copeau.
  • Reproduction d'une scène de « L'Amour médecin » de Molière au Vieux-Colombier en octobre 1913.

Lettres d'Odette CHAVANNES à sa mère Marie DUFOUR

Dans ces deux lettres à sa mère Marie CHAVANNES-DUFOUR, Odette MUSSART-CHAVANNES qui vit en région parisienne (12, rue Chateaubriand à Chatenay [-Malabry, act. 92]) est alors jeune maman de 2 fillettes.

Texte

Deux versions dactylographiées très similaires, toutes les deux de 19 pages et 1 page titre, où les rares coquilles corrigées (cancelage p 5) ou à la main (p. 7, 10, 18) de la 1ère version sont enregistrées au propre dans la seconde.
Première version : couverture de carte souple beige-vert avec titre à la main tout en majuscules « Les Filles sur le mur » puis en trois lignes au-dessous « Intermède / par / Fernand Chavannes», contenant 20 feuillets de papier pelure filigranés Sihl Mills Typewriter tenues ensemble originellement par 4 trombones de métal doré dont seul celui du haut a survécu.
2e version: couverture de carton rigide avec dos façon cuir, vert, par dessus 3 grandes agrafes. Les 20 pages sont de papier vergé au filigrane de trèfle à 4 feuilles.

Celui qui guérit

« Celui qui guérit / Comédie-bouffe en 4 actes et 6 tableaux » à 2 personnages. Tapuscrit de 16 pages copié en Suisse romande, plus précisément à Lausanne, par « Paul CURCHOD, reliures en tout genre, 1 Place du Pont 1, Lausanne » selon l'étiquette collée en haut de la p. 2. => adresse où il exerce de 1898 à 1917 selon les annuaires lausannois (puis il passe rue du Pré 1). Reliure très particulière avec une grande marge à la gauche de chaque page recto et un recouvrement alterné : le bord gauche recto de la dernière page est posée par-dessus la marge verso (bord droit du côté non dactylographié) de la page titre qui est elle-même couverte par le bord recto (à gauche) de la p. 15, couverte par le verso (droite) de la p1 et ainsi de suite jusqu'à l'agrafage central entre la 8e et la 9e page (pages numérotées 7 et 8). La couverture est en carton rigide gris, avec étiquette sur le 1er plat à coins coupés et bordure imprimée à effet de relief ; le dos est toilé noir.

Fernand CHAVANNES peignant en plein air à Féchy

Fernand CHAVANNES a parlé dans ses lettres à RAMUZ de ses séjours dans la propriété de son frère à Féchy. Il ne porte plus la barbe, et semble avoir le front plus dégagé que dans la photo inversée : sur ce portrait, il semble avoir passé les cinquante ans, d'où la date proposée de 1921, l'année d'avant son départ pour Paris. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo dans un fauteuil) porte la légende < Oncle Fernand [ajouté] CHAVANNES / à Féchy > et au crayon le nom de l'ayant droit de la photo, la nièce O[dette] MUSSART-CHAVANNES et son adresse Bd des Tranchées à Genève. Un autre tirage plus grand, non légendé, est joint.

Bourg-Saint-Maurice (critique de l'édition originale)

Photocopie d'une critique de Gaston BRIDEL parue dans « La Suisse » du 19 juin 1922 à propos de la parution du texte de « Bourg-Saint-Maurice ». Ceci à la place d'un exemplaire de l'édition originale parue chez GEORG à Genève avec 4 illustrations d'AUBERJONOIS à 50 exemplaires numérotés sur Japon, ou d'un volume de la première édition parue de même, mais sur papier normal, et qui manquent toutes deux dans ce fonds.

FRANÇOIS Alexis

Remerciements pour un article, avec portrait:

Retranscription manuscrite par Doris JAKUBEC d'une lettre de CHAVANNES datée de « Les Prases, Pully, le 28 juin », pour remercier d'un article paru dans la « Semaine littéraire » du 24 juin 1922, dans la rubrique « La Vie en Suisse » p. 309-310. Avec pour illustration le portrait de F. CHAVANNES par Alexandre BLANCHET. CHAVANNES suppose que DEBARGE, rédacteur responsable de la « Semaine littéraire » y est pour quelque chose et demande aussi en ce cas de le remercier. [La source et l'emplacement de l'original ne sont pas indiqués : dans la famille FRANÇOIS ?].

CHAVANNES propose à COPEAU « une pièce sur Napoléon [« Le Grand Homme »]

2 copies photographiques de la BN de Paris de 1 f de lettre manuscrite, recto et verso, daté des Prases à Pully, le 26 juin 1922. CHAVANNES propose à COPEAU pour sa saison suivante « une pièce sur Napoléon », qui ne peut être que « Le Grand Homme ». Il achève de l'écrire pour la scène du Vieux-Colombier et se propose de passer deux semaines plus tard la lui apporter à Paris.

COPEAU Jacques

  • CH 000225-8 P027-C-1-COP
  • Dossier
  • mars 1918 - juillet 1922
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Copies photographiques par les services de la Bibliothèque Nationale de France à Paris des trois originaux qu'elle conserve dans le fonds Jacques Copeau.

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme »

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.

CHAVANNES quitte la Suisse (il vend sa bicyclette à Alexandre BLANCHET)

CHAVANNES fait ses recommandations à BLANCHET concernant la bicyclette Peugeot avec changement de vitesse, qu'il lui a vendue et vient de lui expédier par le train. S'il la vend, on le comprend, c'est parce qu'il quitte définitivement la Suisse, bien qu'il n'ait pas encore d'adresse à Paris. D. JAKUBEC a daté cette lettre de la mi-octobre 1922. Les 2 ff. sont le recto et le verso d'un demi feuillet, ici en photocopies agrandies en A4.

BLANCHET Alexandre

  • CH 000225-8 P027-C-1-BLA
  • Dossier
  • 1916-01-08 - 1922-12-10
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de 4 lettres manuscrites (originaux conservés chez Mme Blanchet).

Nouvelle adresse parisienne, 5 rue Raynouard

Comme à Henry BISCHOFF, CHAVANNES écrit sa nouvelle adresse à Alexandre BLANCHET. Le contenu est très semblable pour ces 2 lettres datée du même 10 décembre [1922]. L'original de 2 pages (le recto et le verso) est agrandi en A4 à la photocopie.

Un conte d'été

« Un conte d'été » se présente sous la forme d'un tapuscrit en 3 actes et dix scènes, comptant 72 ff. de papier semi-transparent pour copies dactylographiée, utilisés avec un papier carbone de couleur bleue. Couverture de papier fort gris beige où les feuilles sont tenues par 4 trombones en laiton à tête rectangulaires. Entre les 10 scènes se glissent des intermèdes musicaux ou dansés ou joués. NB : on est dans l'esprit de l'« Histoire du Soldat » et de « Bourg-Saint-Maurice », ce qui situe ce texte à la fin de la période romande de CHAVANNES.

Le Grand Homme

« Le Grand Homme » est une pièce en 3 actes qui se présente sous la forme de 3 tapuscrits, un par acte. La pièce est datable par la correspondance de CHAVANNES à Jacques COPEAU (lettre du 26 juin 1922). Ces 3 tapuscrits portent sur la couverture : < Acte 1er > 51 ff., < Acte 2e > 46 ff., < Acte 3e > 44 ff. ; du même papier semi-transparent pour copies carbone à la machine à écrire. Les couvertures sont similaires, de papier fort, orangé, où les feuilles sont cousues par le côté d'une double cordelette verte apparaissant en haut et en bas au recto et sur les trois longueurs au verso. Le tampon de l'agence de copies Henri Mas, à la rue Henner 11 ne figure qu'en haut à droite des couvertures (NB. ce tampon ne mentionne pas de téléphone). On peut supposer que CHAVANNES a fait expressément faire ses copies (voir aussi « La Tragédie de Napoléon ») par l'agence parisienne lors d'un séjour parisien à l'été 1922, dans la perspective de les transmettre à COPEAU (à qui il destinait la création de la pièce en priorité), pour pouvoir lui transmettre un texte présenté de façon plus professionnelle qu'il ne pouvait l'obtenir à Lausanne.

Vendanges, vendanges (tapuscrit)

Tapuscrit de 45 p. de feuilles copies carbone (encre violette) avec de nombreuses corrections manuscrites et suppressions de l'auteur. Le paquet de feuilles est tenu par 3 trombones de laiton (les pages 44 et 45 sont détachées). Ce système de fixation bricolé est typique de la fin de la période romande de CHAVANNES et date donc d'avant la fin de l'année 1922. Par ailleurs, l'usage de numéroter les rôles et même les figurations se retrouve dans d'autres tapuscrits de CHAVANNES, comme les corrections au crayon plutôt qu'à la plume.

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

BISCHOFF Henry

  • CH 000225-8 P027-C-1-BIS
  • Dossier
  • s.d. [22 mai 1918 - 10 déc. 1922]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Photocopies de deux lettres manuscrites originales recto-verso (conservées chez Luc BISCHOFF).

Chavannes s'installe au 5 de la rue Raynouard, dans le 16e arrondissement

  • 2 photocopies d'une même lettre originale manuscrite de CHAVANNES au peintre Henry BISCHOFF. L'une a été faite par celui qui en était alors le détenteur, Luc BISCHOFF, pour la recherche de Doris JAKUBEC et avant sa parution dans « Études de Lettres » (le papier lisse caractéristique des premières feuilles de photocopie [ca 1967]) ; l'autre photocopie peut avoir été prise en 1987, pour de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny. Dans cette lettre qu'il date du 5 de la rue Raynouard, 16e, le 10 décembre [1922], CHAVANNES relate sa réinstallation durable à Paris (ville qu'il avait quittée près de 20 ans auparavant) et sa difficulté de retrouver un logement, mais il est dans un quartier qu'il aime et il a revu du théâtre, ce qui lui donne de l'élan. Il critique la peinture française du temps, compare le Salon d'automne au Comptoir Suisse de Lausanne (ce n'est pas un compliment). Il dit aussi son isolement et le vide qu'il sent autour de lui. Complimente son correspondant et sa famille.

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

33. 34 et 35 copie de 5 lettres, 4 de mars à juin 1914 et 1 incomplète de 1923

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-31
  • SSDossier
  • 30 mars - 24 juin 1914, 5 avril 1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • f. 33 ht, CHAVANNES écrit à RAMUZ qu'il lui doit 20'000 francs, pour un pari gagné sur l'orthographe d'un mot. Comme la somme est délirante et que ni l'un ni l'autre n'aurait été en mesure de la payer, il s'agit évidemment d'un jeu : ils ont fait la bombe le soir précédent (et beaucoup bu). AUBERJONOIS doit être averti : il compte les points entre les deux qui ne semblent pas en être à leur première dispute de cette sorte. Informe sur le dictionnaire de référence de CHAVANNES (la 10e éd. du Petit Littré et Beaujean, Paris, 1900) et sur son banquier (Morel, Chavannes, Günther et Cie, rue du Lion d'Or, sur Benjamin-Constant, dans l'immeuble de la Société immobilière de Bourg]. Il propose à RAMUZ d'aller pour lui voir à bicyclette chez PASCALIN [antiquaire (brocanteur), Charles PASCALIN est installé en 1914 à la Clergère 15, à Pully] et aussi de passer au Treytorrens (près de Pully) où va emménager RAMUZ effectivement dès juillet. D. JAKUBEC date cette lettre écrite un lundi matin du 30 mars 1914.

  • f. 34 ht. CHAVANNES signale à RAMUZ (alors à Paris, 24 r. Boissonnade, 14e) avoir vu chez le brocanteur PASCALIN six chaises assez jolies pour 14 francs pièce, et demande à RAMUZ s'il doit les réserver pour lui ; il y a vu aussi une bergère qu'il compte lui offrir « en cadeau de noces fortement retardé » (1 an et demi de retard). Ceci en perspective de l'installation des RAMUZ à Treytorrens (Cully) en juillet 1914. CHAVANNES hésite à se rendre à Paris, notamment pas convaincu par le programme du Vieux-Colombier et demande des informations à ce sujet à RAMUZ. Signale la mort du père d'Albert MURET. S'est rendu chez Félix VALLOTTON où il a vu un beau tableau d'Alexandre BLANCHET. D. JAKUBEC date cette lettre écrite des Prases un mercredi soir du 8 mai 1914.

  • f. 33 bas. CHAVANNES écrit à RAMUZ au Treytorrens, près de Pully, pour demander la référence d'un article sur CÉZANNE, et le remercie pour la réception [pendaison de crémaillère de RAMUZ à Treytorrens ?] D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un jeudi, du 18 juin 1914.

  • f. 34 bas et f. 35 ht. CHAVANNES écrit à RAMUZ pour aller voir le « Tell » de René MORAX à Mézières, après quoi il y aura un « dîner vaudois », organisé [le samedi 27 juin 1914] par TARIN, l'éditeur-imprimeur des « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES pense qu'ils vont retrouver à Mézières Ernest ANSERMET et René MORAX. CHAVANNES évoque d'autres projets communs, de barque à rame sur le Léman et de séjour en Valais. D. JAKUBEC date cette lettre, écrite des Prases un mercredi, du 24 juin 1914.

  • f. 35 centre. Début d'une lettre de CHAVANNES, écrite du 5 de la rue Raynouard (16e) à RAMUZ pour le remercier de l'envoi de son volume [sans doute « La Séparation des races »] Annonce qu'il a fini quelque chose [peut-être déjà « Napoléon à l'Ile d'Elbe » l'année d'après « Le Grand Homme » ]. Conseille à RAMUZ de réécrire dans le flux de la fin, les 100 premières pages de ses romans, toujours difficiles à franchir. La fin de la lettre manque. Écrit du 5 rue Raynouard - 16e / le 5 avril, ce début de lettre peut être daté de 1923 [CHAVANNES est à cette adresse dès décembre 1922, puis déménagera vers 1925 rue de Solférino].

Cahier d'Ernest CHAVANNES adressé à ses filles

Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.

Lettres non publiées

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1
  • SDossier
  • Décembre 1902-1923
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

35 ff. dactylographiés par Doris JAKUBEC des lettres de Fernand CHAVANNES conservées dans la correspondance de C.-F. RAMUZ à la BCU, mais qui n'ont pas été retenues pour être reproduites dans « C.-F. RAMUZ, ses amis et son temps », ni dans « Études de Lettres » (1970). Elles ont été recopiées dans l'ordre chronologique reconstitué par la copiste elle-même.

Projet pour la Fête des Vignerons

  • CH 000225-8 P027-A-3-3-3
  • SDossier
  • s.d. [été 1924-juillet 1925]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Scénario de fête. Tapuscrit non retouché de 35 ff., ce « Projet pour la Fête des Vignerons » a la forme des copies d'Henri Mas à Paris, mais sans son tampon. Sans doute CHAVANNES a-t-il demandé de ne pas l'apposer : il destinait la chose à la Confrérie des Vignerons de Vevey et n'a pas voulu “faire le Parisien”. Ce projet peut être daté entre le bruit d'une prochaine Fête à Vevey qui apparaît dans les journaux au cours de l'été 1924 et juillet 1925 où DORET est désigné par le Conseil et le Rière-Conseil de la Confrérie (le 1er juillet), qui approuve en même temps la proposition de DORET de prendre le poète genevois Pierre GIRARD comme librettiste. L'information sur cette nomination filtre dans la presse deux jours plus tard (3 juillet) et l'annonce officielle en est faite le 2 août et parait dans les journaux dès le 3 août 1925.

FOURTIER Albert

CHAVANNES propose « La Tragédie de Napoléon » au Théâtre National Populaire. Lettre sur papier vergé crème au filigrane « British Crown ». Pli vertical et pli horizontal centraux. Lettre datée du 7, rue de Solférino, Paris 7e, le 20 mai 1926, de caractère officiel et manifestement sans connaissance préalable du destinataire, lequel était bien le second de GÉMIER, mais surtout son administrateur, et n'a jamais mis en scène ni incité à une création, plutôt à des reprises de succès réalisés ailleurs à Paris. Il ne resta d'ailleurs guère que deux ans à la tête du TNP après la mort de GÉMIER en 1933, le Trocadéro étant fermé dès 1935 pour travaux en vue de l'Exposition de 1937.

Les Âmes en peine

Le tapuscrit titré « Les Âmes en peine », de 126 ff agrafés et couverts de carte rouge-orange, porte le tampon de l'agence de copies H. COMPÈRE (tél. Trudaine) donc entre 1926 et 1929. Ce texte est exceptionnellement daté in fine du « 31 décembre 1926. »

Le Pays de Ramuz. Paru dans les Cahiers de la Quinzaine (1926)

Copie dactylographiée de l'article critique défendant RAMUZ et les extrémités du corps de la langue française qui viennent régénérer le centre. Paru dans le numéro « Pour ou contre C. F. Ramuz : Cahier de témoignages » à Paris aux éditions du Siècle en 1926, p. 139-142.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

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