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Texte programme du spectacle, avec distribution en p. 3, dossier de présentation de l'auteur et de l'œuvre (p. 4-15) , le texte de la pièce (p. 16 à 110), et reproduction de dessins des costumes d'Alex MÜLLER (p. 21, 44, 54, 55, 91, 92, 93).
Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.
Carton d'invitation à l'exposition (carte jaune pliée en 2 avec au verso plan d'emplacement de la Grange de Dorigny et annonce de la réalisation de « Bourg-Saint-Maurice » par la Compagnie Fernand CHAVANNES au Théâtre des Bergières à Lausanne en novembre 1987.
Livre blanc avec signatures et remarques des visiteurs de l'exposition.
Certificat d'affichage modulé de la SGA pour une trentaine d'affiches de l'exposition.
« Celui qui guérit / Comédie-bouffe en 4 actes et 6 tableaux » à 2 personnages. Tapuscrit de 16 pages copié en Suisse romande, plus précisément à Lausanne, par « Paul CURCHOD, reliures en tout genre, 1 Place du Pont 1, Lausanne » selon l'étiquette collée en haut de la p. 2. => adresse où il exerce de 1898 à 1917 selon les annuaires lausannois (puis il passe rue du Pré 1). Reliure très particulière avec une grande marge à la gauche de chaque page recto et un recouvrement alterné : le bord gauche recto de la dernière page est posée par-dessus la marge verso (bord droit du côté non dactylographié) de la page titre qui est elle-même couverte par le bord recto (à gauche) de la p. 15, couverte par le verso (droite) de la p1 et ainsi de suite jusqu'à l'agrafage central entre la 8e et la 9e page (pages numérotées 7 et 8). La couverture est en carton rigide gris, avec étiquette sur le 1er plat à coins coupés et bordure imprimée à effet de relief ; le dos est toilé noir.
Photocopies de 5 lettres de CHAVANNES à Léon CHANCEREL, co-auteur de la pièce « Magie » qui va être réalisée par Georges PITOËFF. Les originaux manuscrits sont à la Société d'histoire du théâtre à Paris.
« Change / Comédie burlesque / en 3 actes ». La plus ancienne des deux versions connues de cette pièce porte sur la première page, non numérotée, celle du titre, de la main de CHAVANNES, son nom et sa dernière adresse < F. CHAVANNES / 7. rue de Solférino / Paris VIIe >. Elle est composée de 2 ff. pour le titre et la liste des rôles, de 27 ff. pour l'acte 1, de 32 ff. pour l'acte II, de 30 ff. pour l'acte III et d'un f. blanc, soit 92 ff. Elle comporte quelques retouches manuscrites, qui n'ont pas été enregistrées (ou pas de cette manière) dans l'autre tapuscrit. Acte I f. 9, f. 12, f. 26 (ajout au crayon), Acte II f. 7 (toute la proposition disparaît dans la version ci-dessous), f. 13, Acte III, f. 14, f. 17. A l'acte III f. 4 une inversion a été enregistrée et même adaptée plus heureusement dans la version ci-dessous, f. 7 un mot ajouté est à sa place dans la version suivante. A l'acte III f. 5 une didascalie au crayon, n'apparaît pas dans la version ci-dessous, sans doute parce qu'elle est devenue inutile (le personnage double assume d'appeler celui qui entre de deux noms différents).
La seconde versions connue de ce même texte comporte de notables différences, semble heureusement resserrée, recentrée sur le dédoublement de personnalité du personnage féminin central. Elle compte 2 + 25 + 32 + 31 (30 + bis) ff. et ne comporte pas de retouches manuscrites, mais il y a une importante modification en pages 7 et 7 bis de l'acte V avec suppression d'une page remplacée par un double feuillet, élimination d'un texte de délire d'un des personnages féminin remplacé par celui du double personnage féminin des Nelly I et II.
Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».
CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.
2 copies photographiques de la BN de Paris de 1 f de lettre manuscrite, recto et verso, daté des Prases à Pully, le 26 juin 1922. CHAVANNES propose à COPEAU pour sa saison suivante « une pièce sur Napoléon », qui ne peut être que « Le Grand Homme ». Il achève de l'écrire pour la scène du Vieux-Colombier et se propose de passer deux semaines plus tard la lui apporter à Paris.
CHAVANNES fait ses recommandations à BLANCHET concernant la bicyclette Peugeot avec changement de vitesse, qu'il lui a vendue et vient de lui expédier par le train. S'il la vend, on le comprend, c'est parce qu'il quitte définitivement la Suisse, bien qu'il n'ait pas encore d'adresse à Paris. D. JAKUBEC a daté cette lettre de la mi-octobre 1922. Les 2 ff. sont le recto et le verso d'un demi feuillet, ici en photocopies agrandies en A4.
2 photocopies d'une même lettre originale manuscrite de CHAVANNES au peintre Henry BISCHOFF. L'une a été faite par celui qui en était alors le détenteur, Luc BISCHOFF, pour la recherche de Doris JAKUBEC et avant sa parution dans « Études de Lettres » (le papier lisse caractéristique des premières feuilles de photocopie [ca 1967]) ; l'autre photocopie peut avoir été prise en 1987, pour de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny. Dans cette lettre qu'il date du 5 de la rue Raynouard, 16e, le 10 décembre [1922], CHAVANNES relate sa réinstallation durable à Paris (ville qu'il avait quittée près de 20 ans auparavant) et sa difficulté de retrouver un logement, mais il est dans un quartier qu'il aime et il a revu du théâtre, ce qui lui donne de l'élan. Il critique la peinture française du temps, compare le Salon d'automne au Comptoir Suisse de Lausanne (ce n'est pas un compliment). Il dit aussi son isolement et le vide qu'il sent autour de lui. Complimente son correspondant et sa famille.
Le fonds comprend des journaux (1903-1909), des tapuscrits relatifs à des nouvelles, articles et pièces de théâtre, de la correspondance de et à Fernand Chavannes, des documents biographiques et iconographiques. Contient également la documentation issue des recherches de Doris Jakubec et les archives d'Odette Chavannes.
Comprend des archives relatives à Odette CHAVANNES, mère de Marianne et Nicole MUSSARD, conjointe d'André Auguste MUSSARD, fille d'Ernest (Charles Edouard) CHAVANNES, lui-même frère de Fernand CHAVANNES, ainsi qu'à d'autres membres de ces deux familles.
Copies photographiques par les services de la Bibliothèque Nationale de France à Paris des trois originaux qu'elle conserve dans le fonds Jacques Copeau.
3 lettres A4, 1 carte A6 et 3 feuilles photocopiées du catalogue raisonné de l'œuvre peint d'AUBERJONOIS par H. WAGNER, n° 172 à 174 avec les 2 photographies qui sont le seul témoignage des décors du 1er et du 3e acte de « Guillaume le Fou » ainsi que le dessin de l'intérieur (2e acte) encore en mains privées.
Report conseillé par Jean CHOLLET, directeur du Théâtre du Jorat, du projet de réalisation de « Guillaume le Fou » (déjà reporté de 1991 à 1992), à l'été 1993, avec l'apport d'un appui du président du Comité du Théâtre du Jorat, Yves BURNAND.
Feuille d'annonce du programme du service Création-fiction d'Espace 2 pour octobre 1990 - datable de fin septembre 1990 – avec une liste des comédiens ayant participé à l'enregistrement (liste qui sera adaptée pour la réalisation, selon la distribution indiquée sur les jaquettes intérieures des cassettes) et 10 lignes de présentation de la pièce.
Feuille d'annonce du CRLR datée du 2 octobre 1990 dirigé par Doris JAKUBEC qui diffuse l'information de cette création radiophonique auprès des amateurs de F. CHAVANNES.
Programme de cette création, illustré des esquisses de costumes de Pierre ESTOPPEY (notamment pour la distribution) ; l'autre moitié de ce programme, disposée tête-bêche et illustrée par Gilbert KOULL, présente les autres manifestations du Festival de la Côte organisé aussi par les Faux-Nez et dans lequel cette création était incluse.
Photographie de deux bandes de maquettes de costumes de soldats par Pierre ESTOPPEY.
Feuillet tapuscrit sur papier pelure reproduisant la critique de J. B. B. (Jean-Bernard BOUVIER) parue dans la Neue Zürcher Zeitung du 18 mai 1916 : copié vers 1971.
Pages photocopiées du journal manuscrit de Romain Rolland à l'été 1916, avec sa critique élogieuse du texte de la pièce.
Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.
Henri DEBLUË répond dans la « Gazette de Lausanne » du 24 décembre 1965 pour atténuer les dures critiques de Claude VALLON (« Feuille d'Avis de Lausanne » du 8 novembre 1965) contre la mise en scène de LIPP.
Copie tout à fait incomplète de la critique de C.-F. RAMUZ parue le mardi 6 juin 1916 dans la « Gazette de Lausanne ».
Copie de la critique de Maurice MURET parue le 10 juin 1916 [mais pas dans la « Gazette de Lausanne », peut-être dans « Le Journal des Débats », journal parisien où il écrivait aussi, ce qui expliquerait pourquoi Doris JAKUBEC a pris copie de cet extrait de presse à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
Copie de l'article de Jacques COPEAU dans « Pages d'Art » de juin 1916, sur « Guillaume le Fou » et « contre les empiètements affreux du cabotinisme intégral. » autrement dit contre l'essentiel de la troupe de la Comédie de Fournier.
« Dans la nuit / (drame grotesque) » compte cinq scènes et une ou deux retouches manuscrites de l'auteur (p 13, 16). Le tapuscrit a 19 ff. (1 titre + 17 + 1 bl) de papier semi-transparent sans caractéristique, tenus par 2 agrafes encollées sous la couverture de papier fort chamois, avec le tampon de l'Agence générale de copies dramatiques et littéraires H. COMPÈRE, 14 rue Henner Paris 9e, tél. Trudaine [878] 10'33. Ce tampon, qui est aussi en p. titre date le tapuscrit entre 1926 et 1929. On peut même le situer à la toute fin de cette période, puisque ce titre devenu « Ombres de la nuit », raccourci en 4 scènes, porte le tampon COMPÈRE de la période suivante (indicatif Trinité).
2 feuillets manuscrits photocopiés. Document incomplet. CHANCEREL est parti à son tour en vacances, à Tréboul, au Bar de l'Océan. CHAVANNES lui écrit du Valais (Hôtel du Val Ferret, tenu par la famille RAUSIS-MORAND à La Fouly) qu'il songe rentrer chez lui, rue de Solférino le 1er septembre.
Article de presse incomplet [paru dans « L'Estafette » du 20 juin 1891] qui signale la parution de la dissertation latine de Fernand CHAVANNES « De Palladii raptu » comme mémoire de fin d'étude de l'Université de Berlin et qui y a été publiée (Berlin, Heinrich et Kemke, 1891). Le prix d'origine de cette brochure (à retrouver !) était de 1 mark 50. Le Palladium, statue de Pallas, fille de Jupiter et protectrice de Troie, qu'Ulysse aurait réussi à dérober : CHAVANNES montre qu'il s'agit d'un mythe argien.
1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».
Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.
Correspondance de Doris JAKUBEC avec Alex MÜLLER, avec informations tout public sur l'auteur et le projet du traducteur.
2 tirages photographiques avec chacun trois bandes de 4 costumes dessinés par Lilo MERLO pour cette réalisation schaffhousoise.
1 article de presse de Doris JAKUBEC paru dans le « Samedi littéraire » du « Journal de Genève-Gazette de Lausanne » du 6 août 1983, p. IV pour annoncer cette réalisation sur une traduction de CHAVANNES par Alex MÜLLER.
Page 3 seule avec une partie dactylographiée « IV. - Quelques articles concernant Fernand Chavannes et son œuvre » surtout sur les 9 pièces principalement jouées, avec de nombreuses références supplémentaires manuscrites de l'écriture de Doris JAKUBEC.
Exposition tenue du 24 octobre au 14 novembre 1987 à la Grange de Dorigny de l'Université de Lausanne. Dossiers constitués par Corinne GIROUD commissaire de l'exposition.
Dès 1888, Fernand CHAVANNES entame des études de philologie et d'archéologie à Bonn, qu'il poursuit à Berlin où il passe sa thèse en 1891 (cf D. JAKUBEC « Connaître Chavannes »). Ce portrait réalisé par P. Overheydt à Bonn, Remigiustrasse n°5, peut donc être ainsi daté de l'année de ses 20 ans.
Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».
Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.
Toujours élégant, même en coureur des bois, Fernand CHAVANNES pose en pied et avec son chien (voir la lettre à RAMUZ, datée du 16 juillet 1908), fusil de chasse à double canon sur l'épaule. Son visage est assez proche de celui de son portrait en 1904 et il semble à peine avoir atteint les 40 ans, d'où la date proposée de 1907.
Portrait de Fernand CHAVANNES encore enfant, photographié avec ses deux frères, Louis et Ernest, par le photographe O. WELTI, 6 rue du Midi à Lausanne. Né en août 1868, Fernand semble ici avoir environ 7 ans d'où la date estimée vers 1875. Document légendé au verso au stylo bille bleu par un enfant d'Ernest CHAVANNES, désigné en premier comme « Papa », à droite, poursuivant avec Fernand (debout à gauche), puis Louis assis.
Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.
Fernand CHAVANNES a parlé dans ses lettres à RAMUZ de ses séjours dans la propriété de son frère à Féchy. Il ne porte plus la barbe, et semble avoir le front plus dégagé que dans la photo inversée : sur ce portrait, il semble avoir passé les cinquante ans, d'où la date proposée de 1921, l'année d'avant son départ pour Paris. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo dans un fauteuil) porte la légende < Oncle Fernand [ajouté] CHAVANNES / à Féchy > et au crayon le nom de l'ayant droit de la photo, la nièce O[dette] MUSSART-CHAVANNES et son adresse Bd des Tranchées à Genève. Un autre tirage plus grand, non légendé, est joint.
Deux tirages photographiques similaires (l'un avec encadrement noir, l'autre sans) du même original (sans doute sur plaque de verre) conservé au Musée de l'Elysée. Ce portrait est malheureusement inversé : le nom F. CHAVANNES est lisible dans un miroir où apparaît alors aussi un visage plus ressemblant aux autres photographies de l'auteur. L'une des deux copies indique <Musée de l'Elysée> et «F. Chavannes au début du siècle>, indication floue qui ne correspond pas à l'âge apparent sur l'image, plutôt proche de la 1ère Guerre Mondiale.
Fernand CHAVANNES a fait faire son portrait selon un procédé rappelant l'ancien daguerréotype, sur plaque métallique très fine couverte d'un genre de colloïde ; la copie photographique de ce portrait, sur papier photographique normal, est jointe. Il apparaît élégant, avec un chapeau et le sérieux nécessaire à la profession d'enseignant d'allemand au Gymnase classique de Lausanne, où il a C.-F. RAMUZ comme élève.
2 lettres manuscrites (originaux) de CHAVANNES à Lucienne FLORENTIN, proche d'Adrien BOVY et chroniqueuse ou critique d'art du quotidien « La Suisse », à Genève (voir sa notice dans le DHS).
CHAVANNES propose « La Tragédie de Napoléon » au Théâtre National Populaire. Lettre sur papier vergé crème au filigrane « British Crown ». Pli vertical et pli horizontal centraux. Lettre datée du 7, rue de Solférino, Paris 7e, le 20 mai 1926, de caractère officiel et manifestement sans connaissance préalable du destinataire, lequel était bien le second de GÉMIER, mais surtout son administrateur, et n'a jamais mis en scène ni incité à une création, plutôt à des reprises de succès réalisés ailleurs à Paris. Il ne resta d'ailleurs guère que deux ans à la tête du TNP après la mort de GÉMIER en 1933, le Trocadéro étant fermé dès 1935 pour travaux en vue de l'Exposition de 1937.
Retranscription manuscrite par Doris JAKUBEC d'une lettre de CHAVANNES datée de « Les Prases, Pully, le 28 juin », pour remercier d'un article paru dans la « Semaine littéraire » du 24 juin 1922, dans la rubrique « La Vie en Suisse » p. 309-310. Avec pour illustration le portrait de F. CHAVANNES par Alexandre BLANCHET. CHAVANNES suppose que DEBARGE, rédacteur responsable de la « Semaine littéraire » y est pour quelque chose et demande aussi en ce cas de le remercier. [La source et l'emplacement de l'original ne sont pas indiqués : dans la famille FRANÇOIS ?].
Cette réponse de CHAVANNES à GILLARD depuis les Prases un mardi peut être située à la suite du dîner animé des « Cahiers Vaudois » après une conférence de DUMUR le jeudi 5 février 1914 (cf Ram. A.T. tome V, p. 190 sq). Photocopie de 2 p. du recto de 1 f. plié en deux. L'original était vers 1970 chez Mme Edmond Gillard. Donne une idée de l'animation des discussions aux « Cahiers Vaudois ».
« Guérison / Pièce en 3 actes et 5 tableaux » se présente sous la forme d' 1 tapuscrit dactylographié par l'Agence COMPÈRE à Paris, au tél. Trinité 10'33. Paginé par tableaux avec 1 f. titre, 33 ff. , 19 ff., 19 ff., 33 ff. et 32 ff, soit 137 ff. Cette pièce est inspirée de la dernière lutte de Mary Baker Eddy (1821-1910), qui à la toute fin renonce. Comme les premières publications en français des textes de cette fondatrice de la Science chrétienne ne sont pas antérieures à 1928, et que les premières informations biographiques en français la concernant enregistrées à la BNF ont paru dans la « Revue de France » du 15 août 1932, cette pièce peut être considérée comme la dernière de Fernand CHAVANNES.
Le titre « Hall du départ » est manuscrit, par dessus le titre précédent « À la Gare », qui n'est pas biffé mais mis entre deux parenthèses au gros crayon rouge. Il est aussi indiqué que le genre de ce texte en huit scènes est « comique ». Tapuscrit de 16 ff. reproduit par COMPÈRE tél Trudaine 10 33, ce qui situe donc ce texte au milieu de la seconde période parisienne de CHAVANNES.