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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand Pièce
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« A la mémoire de Fernand CHAVANNES »

Il s'agit de la reprise par l'hebdomadaire le « Curieux » des 30 dernières lignes de C.-F. RAMUZ parue dans « Vie » en novembre. Le « Curieux » s'empare ainsi de la fin de la nouvelle version de l'article dont il avait publié la version précédente : preuve aussi de l'intérêt de ce qu'énonce RAMUZ sur l'absence de conscience d'eux-mêmes qu'ont les Suisses romands qui les rend incapables de reconnaître la grandeur du travail de CHAVANNES, et le récit poignant de la mort de l'auteur. Coupure de presse d'Argus.

« À la source de Fernand CHAVANNES »

En pages 1 et 2 de la « Gazette de Lausanne » des samedi 24 et dimanche 25 octobre 1987, considérations de Jean-Michel PITTIER et René ZAHND sur Fernand CHAVANNES à l'occasion de la réalisation par la Compagnie Fernand CHAVANNES de « Bourg-Saint-Maurice » du 5 au 15 novembre 1987 au Théâtre des Bergières à Lausanne, mise en scène Joël AGUET.

« Le Mystère d'Abraham » 2e édition (modifiée), Strasbourg, 1928

Le titre complet est le suivant : « Le Mystère d'Abraham tiré de la Bible par F. Chavannes. Nouvelle édition revue à l'occasion des représentations au Théâtre Religieux de Strasbourg ». Il s'agit d'une nouvelle édition avec modifications du texte par l'auteur : les expressions romandes sont francisées. Paru à « Strasbourg, Librairie des Arts, 5, rue des Francs-Bourgeois, 1928 » avec les mêmes bois de Gampert, mais disposés dans un autre ordre (Marie et l'Enfant prédominant). Exemplaire n° 2 / 50 sur papier japon, seul grand papier, avant 950 exemplaires numérotés 51 à 1000 sur vergé anglais. Exemplaire d'Odette MUSSART - CHAVANNES.

« Le Mystère d'Abraham » avec annotations de la mise en scène de 1916 pour Sara

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Bien qu'en mauvais état, cet exemplaire a le double intérêt d'être dédicacé par l'auteur < à Bethsabée, à Odette CHAVANNES, affectueusement F. CHAVANNES > et de conserver les indications de jeu pour le personnage que celle-ci tenait à la création, celui de Saraï - Sara. Ces notes ont été données par l'auteur qui était alors son propre metteur en scène.
NB : l'ouvrage imprimé a été annoté durant les répétitions : il était donc déjà paru au mois de février 1916.

« Le Mystère d'Abraham » réimpression 1916

Réimpression à l'identique du titre, mais sous le label « Edition des Cahiers Vaudois » et tirage non numéroté. Cet exemplaire porte le nom d'Odette CHAVANNES en 1ère page.

« Magie » doit passer chez Pitoëff entre le 1er octobre et le 1er novembre 1929

CHAVANNES est rentré à Paris et communique à CHANCEREL les nouvelles qu'il a tirées de PITOËFF. Cette lettre datée du 3 septembre annonce que les répétitions de « Magie » vont commencer « dès le 1er septembre. Selon le dossier sur « Magie » et la copie de Journal de CHANCEREL, elles ont commencé le 21 septembre 1929. Et la pièce a sa générale le 16 et la 1ère le 17 octobre 1929, « devant un public chaleureux mais peu nombreux », selon CHANCEREL. La pièce se joue huit fois, puis est retirée de l'affiche.

« Mort de C. » extrait du Journal de C.-F. RAMUZ

Photocopie de deux pages extraites de l'édition du « Journal » de C.-F. RAMUZ, publiées en bonnes feuilles dans le « Bulletin de la Guilde du Livre » n°5 de mai 1948. Elles y sont datée du 15 mars 1936, ce qui est évidement une erreur, CHAVANNES étant mort deux jours plus tard et que son enterrement à Féchy, ici évoqué. a eut lieu le 24 mars 1936. Voir a ce sujet C.-F. RAMUZ « Journal », tome 3, 1921-1947, publié sous la direction de Roger FRANCILLON et Daniel MAGGETTI, Genève, Slatkine, 2005.

« Musique de Tambour, parade comique » 1956

Cette deuxième édition de « Musique de Tambour » a paru aux Editions de la Gazette de Lausanne, à l'occasion de la création de la pièce par la Compagnie des Faux-Nez lors de leur festival estival d'Aubonne en 1956, dans une mise en scène de Charles APOTHÉLOZ. La couverture montre un homme en uniforme militaire, composition au pochoir de Pierre ESTOPPEY. À l'origine du projet, Franck JOTTERAND signe la préface (p. 5-8). Exemplaire non coupé et broché.

« Musique de Tambour, parade comique » 1ère édition

1 ouvrage imprimé broché. « Musique de Tambour » a paru en petit in 8° serré de 134 pages (+ 1 f bl.) aux Editions des Cahiers Vaudois, comme 5e cahier de la 4e série ; il constitue l'antépénultième ouvrage de la série (avant « Même sang » de P.-L-. MATTHEY puis l'« Histoire du Soldat » de RAMUZ, tous deux parus en 1920) . Cet exemplaire porte en p. 1 le prénom d'Odette [MUSSART-CHAVANNES].

« Postface » par Jérôme MEIZOZ

Photocopie d'une étude manuscrite de Jérôme MEIZOZ sur « Guillaume le Fou » paginée de 1 à 2 puis de a) à n), en l'état incomplète.

« Souvenir du vieux Maroc » par Robert MUSSARD

Souvenir de ce MUSSART qui a vécu en propriétaire terrien au Maroc où il émigre en 1911. Ses souvenirs de colon, en édition à compte d'auteur, récit qu'il date d'octobre 1972.

« Sur l'autre rive »

Copie dactylographiée de cet article paru dans le 4e Cahier Vaudois de la 1ère série, sorti en date du 14 juillet 1914 comme un grand salut des Suisses romands aux Français. CHAVANNES fait l'apologie de la période savoyarde, lorsque les deux rives du lacs vivaient un même âge d'or (selon l'auteur…). Feuillets agrafés.

« Bonheur de mourir / Bonheur de vivre »

Deux nouvelles contrastées de Fernand CHAVANNES parue comme 3e cahier de la 2e série des « Cahiers Vaudois ». Ici un exemplaire relié, le n° 471 / 500 et un exemplaire broché, le n° 99 / 500.

1. Copie de 3 lettres de 1902 (?)

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-1
  • Pièce
  • [1902 - décembre 1902]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre adressée au 31, rue Bonaparte, depuis le 15, rue Froidevaux. CHAVANNES évoque sa pièce « La Rougeole » qu'il a « profondément remaniée » et tente de la présenter personnellement à André ANTOINE, sans avoir encore réussi à le voir. D. JAKUBEC, qui l'a copiée, date cette lettre de [décembre 1902].

  • Lettre adressée du 15, rue Froidevaux, un mercredi, peut-être de 1902 (proche de la précédente). CHAVANNES remercie RAMUZ de son envoi [de quoi pourrait-il s'agir ? Si c'est « Le Petit Village » dont CHAVANNES fait la critique très enthousiaste dans la « Gazette de Lausanne » de novembre 1903... il y a problème de date]. Réponse ou lettre antérieure à la précédente (?) CHAVANNES propose à RAMUZ de lui lire, ainsi qu'aux autres (?), son « petit acte » [qui pourrait être « La Rougeole »].

  • Lettre sans lieu ni date [mais dans la chronologie relative des trois lettres copiées sur cette page, celle-ci avec ses questions, pourrait bien être la première]. CHAVANNES donne à RAMUZ des informations sur les deux seules agences de copies qu'il connaît à Paris. Il insiste sur l'usage de fournir les textes de théâtre en écriture manuscrite « ronde » [ce qui renvoie aux toutes premières années du XXe siècle et permet de distinguer comme antérieurs aux autres les trois textes retrouvés de CHAVANNES sous cette forme. D. JAKUBEC estime que cette lettre est de [1902 ?].

10. Copie de 4 lettres de mars à octobre 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-10
  • Pièce
  • 8 mars 1907 - 28 octobre 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Suite et fin de la lettre commencée au f. précédent) de Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES ajoute que si ce n'est plus possible d'aller loger chez eux (chez les RAMUZ), il ira à l'hôtel, mais que si c'était toujours possible, il expédierait une carte juste avant de partir pour confirmer son arrivée, le dimanche [le 10 mars, donc].

  • CHAVANNES envoie de Pully une carte postale, le vendredi 8 mars [selon D. JAKUBEC, qui donne une date estimée (le cachet postal n'était peut-être pas lisible), pour dire qu'il partira de Lausanne dimanche soir [Il sera donc à Paris dès le lundi 11 mars 1907].

  • CHAVANNES envoie de Pully le samedi une carte postale à RAMUZ résidant à l'av. de Beaulieu, qui a passé chez lui avec A. [sans doute AUBERJONOIS], alors qu'il était absent. Il les invite les deux pour le jour même ou le lendemain. Carte datée par D. JAKUBEC du 13 juillet 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi une carte postale à RAMUZ pour l'inviter chez lui le mercredi à 7 h. « avec NICATI » [Jules NICATI, directeur du Conservatoire de musique de Lausanne de 1908 à 1921 (cf Ram.A.T. IV, p. 160)]. Carte datée par D. JAKUBEC du 19 août 1907.

  • CHAVANNES envoie de Pully un lundi, une lettre à RAMUZ qui est alors à Lens pour l'avertir qu'il va monter le voir, lui demande s'il peut le loger dans une chambre qui n'a pas besoin d'être chauffée, mais où il puisse travailler au chaud. Lettre datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907 qui se termine au f. suivant.

11. Copie de 2 lettres de janvier 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-11
  • Pièce
  • 3 et 17 janvier 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • suite et fin de la lettre de CHAVANNES à RAMUZ, alors à Lens, datée par D. JAKUBEC du 28 octobre 1907. À la fin CHAVANNES salue [Albert] MURET, peintre et écrivain vaudois, habitué du lieu, qui a arrangé le séjour de RAMUZ.

  • CHAVANNES de Pully le 3 [janvier 1908] remercie d'une carte postale RAMUZ retourné (?) au 17 rue Froidevaux (14e ) pour ses bons vœux, envoie les siens, parle du froid et de la vie arrêtée, aussi en lui.

  • CHAVANNES de Pully un jeudi, fait une lettre à RAMUZ qui écrit son roman valaisan [« Le Village dans la montagne » sera publié à l'été 1908]. CHAVANNES évoque sa difficulté à travailler, et ce qu'il doit chercher avant de pouvoir avancer. Il évoque sa pièce « Jephté », sur laquelle il dit « s'appesantir »... Cette lettre, datée par D. JAKUBEC du 17 janvier 1908, se termine au feuillet suivant.

12. Copie de 3 lettres de janvier à mai 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-12
  • Pièce
  • 28 janvier 1908 - 18 mai 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Suite et fin de la lettre de CHAVANNES à RAMUZ où, après avoir évoqué sa pièce « Jephté », il aimerait pouvoir la lui lire, ou qu'il lui la lise. Semble s'être fâché avec Louis DEBARGE, de la « Semaine littéraire » et demande à RAMUZ s'il peut intercéder. Envoie ses amitiés à SPIESS et à BOVY. Lettre datée par D. JAKUBEC du 17 janvier 1908.

  • Carte postale de CHAVANNES avec manques de texte [sans doute au verso du timbre découpé] pour remercier RAMUZ de lui avoir écrit et fait parvenir une image avec de grands personnages en manteaux rouges sur soleil couchant. Il avertit qu'il risque de devoir se rendre à Naples chez son frère, ce qui l'ennuie. Il fait ses amitiés à SPIESS et à BOVY qui sont encore avec RAMUZ. Carte datée par D. JAKUBEC du 28 janvier 1908.

  • CHAVANNES écrit de Pully un vendredi soir à RAMUZ à La Sapinière, sur l'av. de Beaulieu, à Lausanne, pour annuler un rendez-vous arrangé au cours de l'après-midi pour le lendemain soir « avec la personne qui doit me copier mon acte (elle n'est libre que le soir), pour lui expliquer – – » [sans doute un ou une dactylographe qui fait ainsi des heures supplémentaires, systèmes de fortune et toujours bricolés comme en témoignent les reliures toutes différentes des tapuscrits de la période où CHAVANNES réside à Pully]. Il demande à RAMUZ de reporter leur rendez-vous du samedi au lundi soir : il a envie de parler avec lui de style. Lettre datée par D. JAKUBEC du 21 février 1908.

  • Carte postale écrite par F. CHAVANNES un lundi pour se réjouir que RAMUZ soit à nouveau à Lausanne et pour l'inviter à venir le mercredi chez lui, ou sinon le vendredi. Carte datée par D. JAKUBEC du 18 mai 1908.

13. Copie de 4 cartes postales de juin 1908

  • CHAVANNES invite un mercredi RAMUZ à souper le jeudi à 7 h. avec le couple GRIVEL à Pully, aux Prases. Carte datée par D. JAKUBEC du 3 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un vendredi RAMUZ à venir lui donner un coup de main au jardin – dès 4 h s'il fait beau – et en tous les cas à souper le lendemain samedi à Pully, aux Prases. Il a cherché à voir AUBERJONOIS, sans succès. Carte datée par D. JAKUBEC du 12 juin 1908.

  • CHAVANNES répond un mardi à RAMUZ pour un rendez-vous le vendredi à souper à 7 h. à Pully, aux Prases. Ils doivent discuter de quelque chose et CHAVANNES souhaite lui « dire ce qu'[il] en pense [...] à présent qu'un peu de recul [lui] fait mieux voir la chose » [Ce pourrait être à propos du Théâtre du Jorat qui joue en alternance « Henriette » et la reprise de « La Dîme » de René MORAX, cf Ram.A.T. IV p. 24]. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un mardi RAMUZ à venir à Pully, aux Prases le vendredi, mais après le souper, sa cuisinière et bonne qui se prénomme Aline (!) fait la lessive et ne peut préparer de repas. Carte datée par D. JAKUBEC du 24 juin 1908.

14. Copie de 4 lettres de juin à juillet 1908

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-14
  • Pièce
  • 26 juin 1908 - 22 juillet 1908
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, qui a manqué RAMUZ, passé à l'improviste, l'invite un vendredi pour le lundi suivant à souper à Pully, aux Prases, à 7 h. D. JAKUBEC date la carte du 26 juin 1908.

  • CHAVANNES invite un jeudi RAMUZ a passer voir les petits chiens [peut-être une portée due à l'animal qui apparaît à son côté dans sa photographie en chasseur ; voir ses portrait en P27 /D-1-6 ], par exemple pour souper à Pully, aux Prases, le samedi. D. JAKUBEC date la carte du 16 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le vendredi à RAMUZ pour annuler sa proposition de souper du samedi, souhaitant aller ce soir là à Tivoli voir [René ] MORAX [Il se tint là à Lausanne un meeting de 1200 personnes pour protester contre la décision du Tribunal fédéral d'extrader en Russie le révolutionnaire russe WASSILIEFF, qui laisse en Suisse femme et enfant, et MORAX était un des orateurs; de semblables protestations ont eut lieu à Genève, au Palais Électoral]. CHAVANNES souhaite lui parler de sa propre pièce « Jephté » [avec l'espoir de la faire jouer au Jorat ?]. Il regrette de manquer, en plus de RAMUZ, [Adrien] BOVY qui aurait pu venir avec lui, et propose en remplacement la date du lundi suivant [le 22]. D. JAKUBEC date la carte du 17 juillet 1908.

  • CHAVANNES envoie une carte le mercredi à RAMUZ pour rappeler l'invitation à souper du soir même, à 7 h. L'invitation du lundi a dû se transformer en une invitation pour le mercredi. D. JAKUBEC date la carte du 22 juillet 1908.

15. Copie de 3 lettres, 2 d'août 1908 et 1 du 24 février 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-15
  • Pièce
  • 18 août 1908 - 24 février 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un lundi à RAMUZ chez Alexandre CINGRIA, à La Belotte [à Genève, sur la rive gauche, au bord du Lac] pour lui demander s'il peut passer le voir, se promettant de venir à bicyclette, le long du Lac, par la Savoie. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 août 1908.

  • CHAVANNES regrette, des Prases le samedi, d'avoir manqué RAMUZ qui venait lui rendre visite le vendredi soir, et lui propose de revenir pour partager son souper le soir même, samedi. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 août 1908 : l'enchaînement de cette lettre avec la précédente en dit beaucoup sur la mobilité et le changement fréquent de résidence de l'écrivain.

  • CHAVANNES écrit une carte postale des Prases un mercredi à RAMUZ retourné à Paris, rue Campagne Première, chez Adrien BOVY pour le féliciter du prix qu'il vient de recevoir [don d'honneur du Prix Schiller, de 1000 francs, cf Ram.A.T. IV, p. 104-107]. CHAVANNES parle de l'hiver rigoureux, lui annonce qu'il va faire une conférence, ce qui l'effraie, et qu'il « met au net » ses « 5 actes » [peut-être ceux de « Jacques & Jean » ]. Il dit aussi ne voir « que des bretteurs, dont est AUBERJONOIS » [car il s'est mis à l'escrime, cf sa lettre publiée du 7 février 1909 Ram.A.T. p. 102-103]. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1909.

16. Copie de 4 lettres de juillet à septembre 1909

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-16
  • Pièce
  • 1er juillet 1909 - 17 septembre 1909
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES invite RAMUZ par carte postale datée des Prases, un jeudi, à venir souper le samedi à 19h ou un autre soir. D. JAKUBEC date ce mot du 1er juillet 1909.

  • CHAVANNES répond d'une carte postale à RAMUZ (alors à l'av. de Beaulieu) qui l'invitait, pour lui dire qu'il part le soir même pour une dizaine de jours au sud de la France, invité par son frère. CHAVANNES veut s'arrêter à Orange [voir sa chronique « Le Théâtre à Orange » parue le 28 août 1909 dans la « Gazette de Lausanne »], Arles et Avignon et ira voir RAMUZ dès son retour. D. JAKUBEC date cette lettre du 23 juillet 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour lui dire qu'il est passé le voir à son retour, sans le trouver. S'il est à Lausanne, il l'invite donc à venir souper chez lui, n'importe quel soir sauf le lendemain, mardi. D. JAKUBEC date cette carte postale du 9 août 1909.

  • CHAVANNES envoie une carte postale des Prases à RAMUZ pour regretter d'avoir manqué son passage. Il a été « courir les manœuvres » [la 1ère division de l'Armée suisse était durant cette semaine-là en exercice, notamment autour d'Aubonne et un grand défilé a eu lieu entre Saint-Saphorin-sur-Morges et Echichens]. CHAVANNES y a vu les de Traz. Si RAMUZ est à Lausanne, il l'invite donc. D. JAKUBEC date cette lettre du 17 septembre 1909.

17. Copie de 4 lettres de février à juillet 1910

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-17
  • Pièce
  • 17 février 1910 - 13 juillet 1910
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Lettre de condoléance de CHAVANNES à RAMUZ [qui vient de perdre son père, le 15 février 1910]. D. JAKUBEC date cette lettre du 17 février 1910.

  • Lettre de sympathie de CHAVANNES à RAMUZ pour l'engager à venir le trouver un après-midi de beau sur sa terrasse et lui propose même d'amener sa mère et sa petite sœur pour leur changer les idées. D. JAKUBEC date cette lettre du 4 mars 1910.

  • Carte postale de CHAVANNES à Lausanne, à RAMUZ retourné à Paris (au 12, rue Liancourt, dans le 14e). Souhaitant écrire un article sur le théâtre de Jules RENARD, et le proposer à la « Semaine littéraire », CHAVANNES demande à RAMUZ s'il a lu quelque chose sur le sujet, et s'il connait un ouvrage de H. Bachelin [Henri Bachelin, « Jules Renard et son œuvre », Paris, Mercure de France, 1909] ; [Alexandre] CINGRIA lui a dit avoir vu RAMUZ bien portant. D. JAKUBEC date cette lettre du 3 juin 1910.

  • CHAVANNES, des Prases, répond un mercredi à RAMUZ rentré à l'avenue de Beaulieu et qui souhaite passer le voir, qu'il est pris les soirs suivants, mais qu'il peut passer vendredi après-midi. D. JAKUBEC date cette lettre du 13 juillet 1910.

18. Copie de 3 cartes et d'un mot d'août et septembre 1910

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-18
  • Pièce
  • 15 août 1910 - 29 septembre 1910
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES par carte postale invite un lundi RAMUZ à venir souper le mercredi à 7h ou un autre jour. D. JAKUBEC date la carte du 15 août 1910.

  • CHAVANNES par carte postale un lundi donne à RAMUZ citation et référence tirée de Saint-Simon sur le duc de Lauzun, mais ne peut l'inviter à souper que le samedi, avant il est « un peu en route ». D. JAKUBEC date la carte du 5 septembre 1910.

  • CHAVANNES par carte postale propose à RAMUZ de venir souper un jour plus tôt, le vendredi, en compagnie du Dr Reinbold. D. JAKUBEC date la carte du 6 septembre 1910.

  • CHAVANNES remercie un jeudi RAMUZ de lui avoir fait penser au «changement d'horaire » et de l'invitation pour le lundi soir. D. JAKUBEC date la lettre du 29 septembre 1910.

19. Copie de 3 lettres d'octobre à décembre 1910

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-19
  • Pièce
  • 14 octobre 1910 - Noël 1910
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à RAMUZ qu'il renonce à organiser la soirée fondue prévue parce qu'AUBERJONOIS, « ne veut ou ne peut pas » et qu'Ernest ANSERMET ira sûrement au concert d'un « quatuor belge ». Il s'agissait d'une dernière occasion de revoir RAMUZ avant son hiver à Paris, et CHAVANNES lui souhaite bon voyage et bon hiver en espérant pouvoir s'y rendre aussi, sans certitude. D. JAKUBEC date cette lettre du 14 octobre 1910.

  • CHAVANNES répond des Prases un mardi à RAMUZ au 17 rue Boissonnade à Paris 14e, et le plaint, apprenant qu'il cherche à se reloger, sans succès encore. CHAVANNES évoque les six semaines de travaux qui viennent de le mobiliser aux Prases où il a fait installer le chauffage. Il pense louer sa villa refaite et partir en voyage. Personne ne s'est encore annoncé pour louer. CHAVANNES évoque son rhume, un retard de lecture des œuvres de RAMUZ, avoir vu AUBERJONOIS et MURET, puis demande des informations sur Francis de MIOMANDRE, Charles Louis PHILIPPE et Marguerite AUDOUX. D. JAKUBEC date cette lettre du 16 novembre 1910.

  • CHAVANNES écrit le jour de Noël depuis Tunis (alors sous protectorat français) une carte postale à RAMUZ, installé finalement au 24 rue Boissonnade. CHAVANNES a pu louer sa maison et voyage donc au Sud de la Méditerranée, apprécie la douceur du climat en plein hiver et les belles choses, mais peu l'animation des lieux qu'il qualifie de « mascarade permanente ». D. JAKUBEC date cette carte de Noël 1910.

2. Copie de 3 lettres de 1903 et 1904

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-2
  • Pièce
  • 14 mai 1903, puis 16 et 25 juin 1904
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully à RAMUZ alors à Paris au 109, r. Notre-dame-de-Champs. S'y trouve la seule mention conservée dans la correspondance de CHAVANNES de son amante, femme mariée de la bonne société lausannoise. Il dit aussi qu'il ne pourra pas aller à Aubonne et le regrettera [pour un spectacle joué là-bas ? ou des gens à voir ?] Lettre datée par D. JAKUBEC du 14 mai 1903.

  • CHAVANNES écrit de Pully, un jeudi, à RAMUZ (rentré à Lausanne, à Joli-Site) qui est passé le voir alors qu'il était absent et propose un rendez-vous au début de la semaine suivante, par exemple le lundi. Lettre datée par D. JAKUBEC du 16 juin 1904.

  • De Pully, le samedi 25 juin 1904, CHAVANNES écrit à nouveau à RAMUZ pour proposer une nouvelle date, le mardi.

20. Copie de 3 lettres de janvier à avril 1911

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-20
  • Pièce
  • 25 janvier 1911 - 21 avril 1911
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tunis pour remercier RAMUZ de la sienne, et lui dire qu'il a vu Kairouan et Sousse, et pense aller encore plus au Sud. D. JAKUBEC date cette carte du 25 janvier 1911.

  • CHAVANNES écrit une carte postale de Tozeur, Djerid pour dire à RAMUZ qu'il pense être au Jardin d'Eden. Il est saisi d' « une telle unité sur la ville, sur l'oasis, sur les hommes. » D. JAKUBEC date cette carte du 13 mars 1911.

  • CHAVANNES rentré à Lausanne écrit une lettre depuis le 9 de l'av. Davel chez sa tante, à RAMUZ à Paris. Comme sa maison est louée, il est ainsi abrité dans une petite chambre avec calorifère où il écrit ses « impressions de voyage ». Demande à RAMUZ s'il connaîtrait une chambre ou un petit appartement meublé à Paris, où il pourrait arriver avec seulement une malle... il signale ensuite qu'il a appris, par la mère de son correspondant, qu'il était bien logé cette année ! Alors qu'il disait à RAMUZ qu'il ne fallait plus lui envoyer ses œuvres, il s'étonne que son roman ne paraisse pas encore, ou en tout cas de ne pas l'avoir trouvé à son retour. Il demande aussi l'adresse de Henry SPIESS, qui lui a envoyé un volume de vers, dont il veut le remercier. Évoque les « gifles de Genève » qui ont claqué si fort qu'elles ont été entendues jusqu'à Tunis, à savoir la bagarre entre Charles-Albert CINGRIA et Gonzague de REYNOLD, rupture entre les principaux rédacteurs de la revue « La Voile Latine » : dans l'affrontement, CHAVANNES semble clairement se trouver du côté de CINGRIA, qu'il estime le plus drôle. Parle du si timide printemps de la région et des bourgeons menacés par la bise se levant contre eux « comme un article de M. SECRETAN ». D. JAKUBEC date cette lettre du 21 avril 1911.

21. Copie de 2 lettres de mai 1911

  • CHAVANNES, au 9 de l'avenue Davel, remercie RAMUZ de lui avoir envoyé son livre, qu'il complimente et trouve plein de belles choses tout en disant que lui ne se satisfait plus de rien de ce qu'il fait. Il aspire plutôt au vide après son voyage dans le Sud. Il souhaite se rendre à Paris, où il pense pouvoir travailler mieux, et demande à RAMUZ de lui donner des pistes pour se loger un ou deux mois. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mai 1911.

  • CHAVANNES au 9 de l'avenue Davel un lundi, remercie RAMUZ d'une carte postale pour les informations qu'il lui donne pour se loger, dit qu'il partira le lendemain et passera le trouver le surlendemain, mercredi dans la matinée. D. JAKUBEC date cette carte du 8 mai 1911.

22. Copie de 3 cartes et 1 lettre de novembre 1911 à juillet 1912

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-22
  • Pièce
  • 14 novembre 1911 - 9 juillet 1912
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES de Lourtier en Valais demande à RAMUZ si son copiste est toujours un M. BARDET, à la Pontaise, et ses prix [NB : seul «secrétaire copiste » retrouvé Pontaise 30 dans l'Indicateur Vaudois 1907 : Mürdter-Forny, Hermann, qui n'est plus qualifié que de « secrétaire » en 1911]. CHAVANNES annonce son retour de la montagne vers le 22, et qu'il restera une dizaine de jours au 9 de l'av. Davel. Il a appris par une lettre de Albert MURET, le cambriolage de Grandchamp [demeure d'été des AUBERJONOIS]. D. JAKUBEC date cette carte postale du 14 novembre 1911.

  • CHAVANNES, qui vient de passer trois semaines à Lausanne, envoie une carte postale à RAMUZ, d'Annecy, en route pour Chambéry et Grenoble. Il dit qu'il n'ira pas jusqu'à la mer et espère revoir RAMUZ avant de repartir pour le Valais. Envoie ses amitiés à « Mlle C. » [Cécile CELLIER, que RAMUZ va épouser en janvier suivant], « aux Bl. » [le peintre Alexandre BLANCHET et Émilie LACROIX, son épouse depuis 1907], , à Sp. [le poète Henry SPIESS] D. JAKUBEC date cette carte postale du 20 mai 1912.

  • CHAVANNES, envoie une carte postale des Charmettes à RAMUZ, et lui décrit une nature chargée de fleurs où il [Jean-Jacques Rousseau] « fut heureux. Et comme on sent que nous tenons de là! ». D. JAKUBEC date cette carte postale du 24 mai 1912.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ des Prases, un mardi, pour lui suggérer de passer le voir un après-midi. Il peut l'appeler par téléphone au n° 24 60 [cette installation est toute récente, et il le fait savoir : son numéro figurera dans l'Annuaire lausannois 1914 (sous Pully), mais n'est évidemment pas encore dans celui de 1912 (il n'y a pas d'annuaire en 1913)]. D. JAKUBEC date cette lettre du 9 juillet 1912.

25. Copie de 2 lettres de mai et juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-24
  • Pièce
  • 13 mai 1913, 19 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit un lundi de Grandchamp à Jouxtens [c'est-à-dire des chez les AUBERJONOIS alors résidents parisiens] à RAMUZ [à Paris] qu'il va aller le voir, ayant accepté une place dans une loge réservée par leur groupe pour une représentation de « Boris Goudonnof » [« Boris Godounov » de MOUSSORGSKI fut présenté par Serge DIAGHILEV avec les Ballets Russes au Théâtre des Champs Élysées à Paris le 22 mai 1913]. Il pense partir pour Paris dans huit jours, juste après une réunion avec Adrien BOVY, Alexandre CINGRIA et Paul BUDRY à Rolle pour avancer sur le projet des « Cahiers Vaudois ». Il donne des nouvelles du congrès olympique qui a été l'événement de toutes les conversations lausannoises qu'il considère plutôt sous l'angle sociologique que sportif. Décrit la nature printanière et va écrire « à l'hôtel des États-Unis ». D. JAKUBEC date cette lettre du 13 mai 1913.

  • CHAVANNES écrit un samedi de la Pension du Château à Begnins à RAMUZ qui réside chez les CINGRIA à La Belotte, sur la rive gauche à Genève pour annoncer son arrivée le jeudi. D. JAKUBEC date ce mot du 19 juillet 1913.

26. Copie de 2 lettres de fin juillet 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-25
  • Pièce
  • 25 - 29 juillet 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

– CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un 25 juillet à RAMUZ pour tenter de le convaincre d'écrire à AUBERJONOIS afin de le persuader de collaborer à l'entreprise [les « Cahiers Vaudois »]. Il n'est pas bien sûr de parvenir seul à le convaincre, connaissant les préventions qui retiennent AUBERJONOIS comme BLANCHET, deux peintres que CHAVANNES aimerait beaucoup voir à leurs côtés. Il ajoute que l'idée de RAMUZ de tenter d'y inclure aussi Félix VALLOTTON serait tout à fait rédhibitoire en ce sens. De plus Paul BUDRY lui a envoyé un mot pour que CHAVANNES « convoque » RAMUZ à un dîner à Lausanne, ce qu'il suggère possible bien que de délai trop court et pas indispensable encore. D. JAKUBEC date cette lettre de 1913.

– CHAVANNES, toujours à Begnins, écrit à RAMUZ pour lui raconter son entrevue avec AUBERJONOIS qu'il pense avoir réussi, tout de même, à convaincre de voir Félix VALLOTTON et de lui dire un mot en faveur d'une collaboration avec les « Cahiers Vaudois ». CHAVANNES propose à RAMUZ de venir lui rendre visite et même d'occuper la chambre voisine, vide et qui menace d'être louée. Sous ses fenêtres, dans les vignes, une effeuilleuse savoyarde chante du matin au soir des complaintes aux mélodies sauvages et lui rappelle les voix arabes, mais le lasse aussi tout de même. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 juillet 1913.

27. Copie de 2 lettres de Begnins début d'août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-26
  • Pièce
  • 1er - 7 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES, toujours au Château de Begnins, écrit un vendredi à RAMUZ pour rendre compte de la démarche d'AUBERJONOIS qui a vu Félix VALLOTTON « mais ne s'est pas senti le droit de le pousser dans une affaire qui n'est pas la sienne. » Donc l'idée de collaboration avec lui est manquée. CHAVANNES relance l'idée d'une réunion avec BUDRY [alors au service militaire, dans les forts] et peut-être AUBERJONOIS. Il reproche à RAMUZ de n'être pas venu occuper la chambre voisine de la sienne : une femme l'occupe, qui fait beaucoup de bruit. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er août 1913.

  • CHAVANNES écrit de la pension du Château de Begnins un jeudi à RAMUZ pour lui communiquer le retour de BUDRY du service militaire qui propose de les réunir chez lui le mardi après-midi suivant [Fleurettes 43 à Lausanne]. CHAVANNES propose à RAMUZ de prendre le train de 14 h10 à Genève, que lui viendrait prendre à Gland, puis de souper ensemble après la réunion et de rentrer de même le soir. Il communique à RAMUZ l'adresse provisoire de BUDRY jusqu'au dimanche aux Diablerets (chalet La Retraite). Il envoie ses amitiés à Alexandre CINGRIA et à BOVY [donc RAMUZ est encore à La Belotte]. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1913.

28. Copie de 2 lettres de la mi-août 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-27
  • Pièce
  • 11 - 23 août 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Begnins le dimanche qu'il a changé ses plans et va aller voir son frère l'avocat avant d'aller chez BUDRY, dont il donne l'adresse à RAMUZ qui devra s'y rendre seul. Il répond à RAMUZ qui envisage de s'arrêter à Begnins, qu'il lui avait pourtant vantée quelques lettres plus tôt : « je vous avertis que Begnins, et surtout la pension sont un séjour bien peu attrayant - Vous verrez la petitesse, la mesquinerie effroyable de cette vie - Mais il y a de jolies promenades » et il conseille à RAMUZ de téléphoner pour s'assurer une chambre. D. JAKUBEC date la lettre du 11 août 1913.

  • CHAVANNES écrit des Prases à RAMUZ pour lui souhaiter que tout se passe bien pour lui et sa femme [la fille du couple naît en septembre]. Il a pour sa part des problèmes de recrutement de cuisinière, ayant fait passer un avis dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » et reçu « une douche de lettres et de cuisinières sur ma tête, toutes d'ailleurs ou à peu près, folles, reprises de justice et assassines de leur mari – en sorte que j'aimerais mieux la vôtre -». D. JAKUBEC date la lettre du 23 août 1913.

29. Copie de 2 lettres de début septembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-28
  • Pièce
  • 2 - 6 septembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit des Prases un mardi pour féliciter RAMUZ de la naissance de sa fille. Évoque l'histoire horrible d'une Ludivine. D. JAKUBEC date cette lettre du 2 septembre 1913

  • CHAVANNES écrit des Prases un samedi à RAMUZ à propos de sa cuisinière, son choix d'une dame de Mézières ne lui convenant guère. Il rencontre à cette occasion des femmes qui lui rappellent l'horrible histoire d'une Ludivine, qui est semble-t-il arrivée aux MURET. CHAVANNES propose à RAMUZ d'emménager dans sa maison des Prases, grande et sous-occupée. Il annonce aussi que Paul BUDRY a réuni 2000 francs [pour les « Cahiers Vaudois »]. D. JAKUBEC date cette lettre du 6 septembre 1913.

3. Copie de 4 lettres écrites de Bourg-la-Reine

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-3
  • Pièce
  • 11 mars 1905 - 12 mai 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES logé pour son stage d'arboriculture à Bourg-la-Reine, au 65 de la Grand'Rue, écrit un vendredi à RAMUZ à Paris au 5 rue Sainte-Beuve. Lettre datée par D. JAKUBEC du 11 mars 1905.

  • CHAVANNES va retrouver RAMUZ et AUBERJONOIS chez JOUVEN. Lettre datée par D. JAKUBEC du 14 mars 1905.

  • CHAVANNES écrit à RAMUZ après un rendez-vous où il ne s'est pas rendu en raison du mauvais temps. Lettre datée par D. JAKUBEC du 9 mai 1905.

  • CHAVANNES envoie à RAMUZ à 5h du matin un billet pour le Concert auquel il ne peut se rendre le soir même, façon de le remercier de l'envoi de son nouveau livre [« Aline » ?] Lettre datée par D. JAKUBEC du 12 mai 1905.

30. Copie de 3 lettres de septembre et novembre 1913

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-29
  • Pièce
  • 14 septembre - 5 novembre 1913
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Des Prases un mercredi, CHAVANNES écrit à RAMUZ qui ne semble pas encore revenu de ses émotions [naissance de sa fille Marianne, qu'il va surnommer Gadon], pour savoir quand il pense venir s'installer aux Prases [pour y travailler tranquillement ?] et demande l'adresse d'étoffes de Jouy. D. Jakubec date cette lettre du 14 septembre 1913.

  • Des Prases un jeudi CHAVANNES écrit à RAMUZ aux Belles-Roches, à Lausanne, pour lui dire qu'il est à son service dans ces circonstances difficiles et qu'il a discuté avec la mère de RAMUZ. D. JAKUBEC date cette lettre du 18 septembre 1913.

  • De Sierre, à l'Hôtel, CHAVANNES écrit une carte postale à RAMUZ qui s'est installé chez lui, aux Prases en annonçant que s'il continue de faire beau, il va rester encore un peu en Valais, mais qu'il aurait alors besoin de quelques vêtements supplémentaires de chez lui. D. Jakubec date cette lettre du 5 novembre 1913.

4. Copie de 3 lettres d'août et septembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-4
  • Pièce
  • 7 août 1905 - 10 septembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un lundi à RAMUZ alors à Joli-Site, pour parler de la Fête [des Vignerons de Vevey, jouée début août 1905] ; D. JAKUBEC date cette lettre du 7 août 1905.

  • CHAVANNES écrit depuis Essertines sur Rolle, à Pré-Gentil chez sa belle-sœur, un jeudi matin à RAMUZ, pour répondre à son invitation à dîner au bord de l'eau par une invitation à le rejoindre en lisière de bois. Il indique horaires et procédure pour dire l'arrivée en téléphonant à l'épicerie du village qui fait la commission. D. JAKUBEC date cette lettre du 8 septembre 1905.

  • CHAVANNES répond par une carte postale à RAMUZ qu'il l'attend lundi s'il fait beau et sinon mardi à Essertines ; D. JAKUBEC date cette lettre du 10 septembre 1905.

428 - Solitude heureuse

  • CHAVANNES décrit à RAMUZ sa plantation du jour d'arbustes décoratifs, contrariée par un vent « à boire le lac.» Il remercie RAMUZ de son accueil à Paris, en collaboration avec Henry SPIESS. C'est la première fois qu'il rapporte un bon souvenir de Paris depuis qu'il n'y habite plus et espère que cet accueil tient aussi à une solidarité entre gens de métier. Son voyage de retour de Paris a été excellent : il a changé de voiture au dernier moment et s'est trouvé seul dans son compartiment. De la pièce en travail qu'il a eu l'occasion de leur lire il a, « d'après leur avis, [...] déjà repris [le] premier acte, et sauf grand changement » pense l'avoir « notablement amélioré. » Et il va faire de même pour le second acte. D. JAKUBEC considère logiquement, qu'il s'agit de sa seule pièce connue en 2 actes : « Le Jardin des Roses » nommée ou évoquées dans d'autres lettres de Ram.A.T. de 1907. Sur conseil d'Adrien BOVY sollicité par CHAVANNES et RAMUZ, elle sera proposée aux Amis de l'Instruction à Genève, qui ne la monteront pas.

5. Copie de 4 lettres d'octobre et novembre 1905

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-5
  • Pièce
  • 6 octobre 1905 - 18 novembre 1905
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully un vendredi pour inviter RAMUZ à un thé, ayant semble-t-il prêté sa cuisinière. D. JAKUBEC date la lettre du 6 octobre 1905.

  • RAMUZ est passé à l'improviste et CHAVANNES n'était pas là. Il lui propose de souper chez lui à Pully en fin de semaine, ou lundi. D. JAKUBEC date la lettre du 19 octobre 1905.

  • CHAVANNES remercie RAMUZ pour une adresse de résidence à Paris, où déjà on prononce abusivement le « z » final du nom du romancier. D. JAKUBEC date la lettre du 10 novembre 1905.

  • CHAVANNES écrit de Paris, un jeudi, à RAMUZ qui y est aussi (au 5 rue Sainte-Beuve) pour lui proposer un rendez-vous pour dîner le lendemain soir. D. JAKUBEC date la lettre du 18 novembre 1905.

6. Copie de 3 lettres d'avril et mai 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-6
  • Pièce
  • 20 avril 1906 - 7 mai 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • CHAVANNES écrit de Pully le 20 avril [1906] à RAMUZ, au 268 du bvd Raspail, pour lui demander s'il peut retenir pour lui une petite chambre au logis qu'il lui avait trouvé l'année précédente aux « Belles-Cousines ». Il veut absolument passer deux semaines à Paris pour se changer de la vie lausannoise qu'il ne supporte plus. AUBERJONOIS lui avait offert son appartement parisien, mais il craint d'être mal reçu par la concierge avec laquelle celui-ce se dispute.

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES envoie une carte postale à RAMUZ pour le remercier de ses démarches, qui ont été semble-t-il infructueuses puisque CHAVANNES se résout à profiter de l'offre de l'appartement d'AUBERJONOIS, au boulevard Berthier et avertit RAMUZ qu'il ira le voir dès qu'il sera à Paris. D. JAKUBEC date la carte du 30 avril 1906.

  • Du 15 boulevard Berthier, CHAVANNES envoie une invitation à dîner (le soir) à RAMUZ. D. JAKUBEC date la carte du 7 mai 1906.

7. Copie de 4 lettres de Pully en juillet et août 1906

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-7
  • Pièce
  • 31 juillet 1906 - 29 août 1906
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • En réponse à RAMUZ alors à Joli-Site à Lausanne, CHAVANNES l'invite à souper chez lui le jeudi à Pully. Lettre datée par D. JAKUBEC du mardi 31 juillet 1906.

  • CHAVANNES propose à RAMUZ de souper à [l'Abbaye] de l'Arc, [c'est-à-dire à Montbenon, à Lausanne] le jeudi, avec LAVERRIÈRE [l'architecte Alphonse LAVERRIÈRE aux Terreaux 10] et le Dr REINBOLD [Paul REINBOLD-DE FELICE, médecin rue Saint-Pierre 9]. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 6 août 1906.

  • CHAVANNES communique à RAMUZ « un mot d'AUBERJONOIS » qui les incite à « monter » [où passe-t-il cet été là ?] un peu plus tard qu'ils l'avaient prévu : les samedi et dimanche [1er et 2 septembre, donc]. Comme CHAVANNES ajoute qu'il a un sac à prêter à RAMUZ, il ne peut s'agir que d'une course en montagne. Lettre datée par D. JAKUBEC du lundi 27 août 1906.

  • CHAVANNES invite le mercred RAMUZ à souper le jeudi, donc avant la course prévue en montagne [peut-être parce que RAMUZ en a finalement décliné l'invitation]. Il lui montrera « des échantillons de tapisseries » : autrement dit il est en plein préparatifs pour tapisser les murs de sa maison des Prases. Carte postale datée par D. JAKUBEC du 29 août 1906.

8. Copie de 4 lettres de septembre, octobre 1906 et du 14 février 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-8
  • Pièce
  • 7 septembre 1906 - 14 février 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully, CHAVANNES demande à RAMUZ de lui écrire l'adresse en Italie d'un fabricant de papiers [peints], pour en obtenir de plus grandes surfaces d'échantillons, pour mieux juger, recherche qu'il conduit aussi en France, auprès d'une fabrique à Jouy. D. JAKUBEC date cette lettre du 7 septembre 1906.

  • Depuis le Cercle littéraire de Lausanne, où il lit la chronique des Beaux-Arts de Jules COUGNARD [dans la « Patrie Suisse » sur l'exposition municipale genevoise de peinture ouverte le 25 août 1906 (cf Ramuz, ses amis et son temps, III, p. 22-27)] , CHAVANNES relève pour RAMUZ une expression amusante, venue d'une personne s'exprimant à haute voix devant une toile, et lui dit de fumer les cigarettes du paquet qu'il a oublié chez lui. D. JAKUBEC date la lettre du 27 septembre 1906.

  • De Pully, un lundi, CHAVANNES invite chez lui Ramuz pour le lendemain soir, s'il le peut. D. JAKUBEC date cette lettre du 22 octobre 1906.

  • De Pully le 14 février 1907, CHAVANNES demande à RAMUZ qui s'est installé à Paris au 17 de la rue Froidevaux, qu'il souhaite passer quelques jours à Paris, à partir du 20 février, s'il peut lui donner des nouvelles des théâtres et si on joue encore « Jules César » [monté par Antoine à l'Odéon cf Ram.A.T III p. 56-60]. Il lui demande aussi s'il peut le loger pour quelques jours et des nouvelles d'Auberjonois.

9. Copie de 4 lettres du 24 février au 6 mars 1907

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-1-9
  • Pièce
  • 24 février 1907 - 6 mars 1907
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • De Pully un dimanche, CHAVANNES remercie RAMUZ de lui offrir une chambre, là où il vit à Paris, avec sa femme et lui dit qu'il ne restera qu'une semaine et prévoit de partir samedi soir. Ce qui lui laisse le temps de retravailler « une petite machine inachevée » [il s'agit sans doute, à cette date là, du « Jardin des Roses »]. Il ira aussi entendre RISLER jouer BEETHOVEN. D. JAKUBEC date cette lettre du 24 février 1907.

  • De Pully le jeudi, CHAVANNES confirme qu'il va prendre un train de nuit et qu'il pense arriver vers les 8h30 du matin au 17 [de la rue Froidevaux, où logent RAMUZ et sa femme]. Il demande s'il y a un métro pour leur adresse. D. JAKUBEC date cette lettre du 28 février 1907.

  • De Pully, le lendemain, vendredi, CHAVANNES avertit qu'il a la grippe, de la fièvre et qu'il doit reporter son projet parisien. D. JAKUBEC date cette lettre du 1er mars 1907.

  • De Pully, le [mercredi] 6 mars 1907, CHAVANNES présente ses excuses pour le dérangement, annonce qu'il va mieux et demande si c'est encore possible de venir chez les RAMUZ dès le dimanche suivant [le 10 mars, donc]. (suite et fin au f. suivant).

À l'armée suisse. Choses vues sur la route

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse et l'arrivée dans un calme village d'une troupe de soldats suisses et les bouleversements provoqués (à rapprocher de sa pièce « La Halte au Village » qui sera joué en 1918 par les PITOËFF).

À l'armée suisse. Réalité guerrière

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse : il décrit des mouvements de troupe, qui a l'air formidable et tout à fait incompréhensible pour le descripteur.

À l'armée suisse. Soldats moissonneurs

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse où se massent beaucoup de soldats mobilisés dont les bras seraient plutôt enclins à ramasser les moissons qu'aux exercices militaires. Ce texte est le premier d'une série sur la mobilisation en Suisse romande, paru en août 1914, avant que l'auteur n'aille réaliser un exercice descriptif similaire, toujours pour la « Gazette de Lausanne », mais en France, de fin septembre à début décembre 1914.

À l'armée suisse. Ville occupée.

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette chronique de CHAVANNES sur la situation à la frontière suisse mobilisée, et qui constitue comme une suite de l'article précédent.

Admiration de CHAVANNES pour l' « Histoire du Soldat »

CHAVANNES écrit des Prases un vendredi à BLANCHET qui n'est pas venu à la création de l' « Histoire du Soldat » de RAMUZ et STRAWINSKY et décrit l'intérêt artistique de l'entreprise où il voit RAMUZ « réaliser d'un coup une chose si près de celles sur le chemin desquelles je me suis depuis si longtemps engagé. » Double photocopie sur papier blanc et sur carte jaune de la lettre originale de deux pages recto/verso, qui peut être datée du vendredi suivant cette création, soit du vendredi 4 octobre 1918.

Altitude

« Altitude » est une nouvelle de 25 ff. en tapuscrit, copié à l'agence H. COMPÈRE (Trudaine 11.39), donc entre 1926 et 1929. Deux exemplaires de la même copie coexistent sous la chemise. Le premier, où les agrafes sont couvertes par la couverture qui a été bricolée, comporte de nombreux ajouts à l'encre, de la main de CHAVANNES.

Annonces du spectacle dans la presse

3 annonces de la création par la Compagnie PITOËFF, de cette pièce en un acte, avec « La Vénus du Lac », en deux actes, toutes deux de Fernand CHAVANNES. Pour les critiques , voir sous le 4, « La Vénus du Lac ».

Ascensions d'été

CHAVANNES écrit de l' [Hôtel du] Mont-Collon à Arolla (VS) le 8 août [1929] son plaisir de la marche en montagne, qui lui vaut aussi un lumbago. Concernant « Magie », CHAVANNES insiste sur l'importance d'une fin recentrée sur les deux rôles principaux, de l'homme et de la femme (alors que CHANCEREL voulait faire mourir le personnage féminin central et donner plus de place à un personnage féminin secondaire). CHANCEREL semble avoir communiqué à CHAVANNES sa peur que la réalisation par PITOËFF leur fasse des surprises.

Avenches

Copie dactylographiée.

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

Cahier d'Ernest CHAVANNES adressé à ses filles

Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.

CHAVANNES décrit à COPEAU sa bonne première collaboration avec les Pitoëff

Copies photographiques BNF (Paris) d'une lettre originale de 2 ff recto-verso (donc 4 reproductions). Informations sur la bonne collaboration avec les PITOËFF pour la création de « La Vénus du Lac » et de « La Halte au Village ». Précisions sur la répartition des tâches pour les costumes : Alexandre BLANCHET a dessiné ceux de « La Vénus du Lac » dans un « décor simplifié très réalisé suivant des idées à moi, et qui m'a donné parfaite satisfaction. » Henry Bischoff a dessiné et fait exécuter les costumes de « La Halte ».

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme »

CHAVANNES explique sa pièce « Le Grand Homme » à COPEAU qui vient de lui écrire qu'il n'y trouve pas ce qu'il attendait. Il s'agit d'un rare cas où CHAVANNES s'explique sur ce qu'il a voulu faire. Son principe, qu'il a soutenu dans une de ses lettres à RAMUZ et qui a pour l'essentiel prévalu aux « Cahiers Vaudois », était de faire œuvre avant tout, sans se soucier de les commenter. Il demande aussi à COPEAU de lui renvoyer sa copie. Ce qu'il ne fera pas : ce tapuscrit sera retrouvé, avec plusieurs autres de CHAVANNES dans le grenier de la maison de COPEAU à Pernand-Vergelesses, le 30 septembre 1986.

CHAVANNES propose à COPEAU « une pièce sur Napoléon [« Le Grand Homme »]

2 copies photographiques de la BN de Paris de 1 f de lettre manuscrite, recto et verso, daté des Prases à Pully, le 26 juin 1922. CHAVANNES propose à COPEAU pour sa saison suivante « une pièce sur Napoléon », qui ne peut être que « Le Grand Homme ». Il achève de l'écrire pour la scène du Vieux-Colombier et se propose de passer deux semaines plus tard la lui apporter à Paris.

CHAVANNES quitte la Suisse (il vend sa bicyclette à Alexandre BLANCHET)

CHAVANNES fait ses recommandations à BLANCHET concernant la bicyclette Peugeot avec changement de vitesse, qu'il lui a vendue et vient de lui expédier par le train. S'il la vend, on le comprend, c'est parce qu'il quitte définitivement la Suisse, bien qu'il n'ait pas encore d'adresse à Paris. D. JAKUBEC a daté cette lettre de la mi-octobre 1922. Les 2 ff. sont le recto et le verso d'un demi feuillet, ici en photocopies agrandies en A4.

Critique du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-7-2-2
  • Pièce
  • décembre 1928-février 1929
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Critique bellettrienne de la réalisation parue dans la « Revue de Belles-lettres » 1928/29, n° 4 (fév. 1929).

Critiques du spectacle

Photocopie de la critique de René-Louis PIACHAUD dans « Journal de Genève » du 6 avril 1927, qui a conservé durant toute sa carrière de critique le même dédain méprisant pour les autres auteurs dramatiques romands, à l'exception de son ami fasciste Georges Oltramare.

Critiques du spectacle

Henri DEBLUË répond dans la « Gazette de Lausanne » du 24 décembre 1965 pour atténuer les dures critiques de Claude VALLON (« Feuille d'Avis de Lausanne » du 8 novembre 1965) contre la mise en scène de LIPP.

De La Fouly (Val Ferret) en attendant la rentrée théâtrale de l'automne

2 feuillets manuscrits photocopiés. Document incomplet. CHANCEREL est parti à son tour en vacances, à Tréboul, au Bar de l'Océan. CHAVANNES lui écrit du Valais (Hôtel du Val Ferret, tenu par la famille RAUSIS-MORAND à La Fouly) qu'il songe rentrer chez lui, rue de Solférino le 1er septembre.

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

Dessins envoyés aux WASSMER

Concerne la création de « La Halte au Village » et de « La Vénus du Lac » par les PITOËFF à Lausanne (au Théâtre de Lausanne) et à Genève (au Théâtre de la Maison communale de Plainpalais) en mars 1918. La lettre de CHAVANNES, datée de Cully «Les Prases, mercredi » remercie Henry BISCHOFF de l'envoi de ses maquettes de costumes qui ont aussitôt été envoyées avec deux dessins d'Alexandre BLANCHET [qui a travaillé à l'autre pièce de ce spectacle] avec le manuscrit de « La Halte au Village » au couple WASSMER [sans doute à Bremgarten, comme l'apprend la recherche de ces dessins pour l'Exposition CHAVANNES de 1987, mais qui n'ont pas été retrouvés]. Cette lettre mentionne que CHAVANNES a reçu les dessins de BISCHOFF « qui étaient au Salon de la rue de Bourg ». Le Salon des peintres romands s'est tenu du mardi 16 avril au mercredi 15 mai 1918 au n°27 de la Rue de Bourg (et il se tient dès l'année suivante aux Galeries du Commerce) : cette lettre date donc du mercredi suivant la fermeture : le mercredi 22 mai 1918.

Fernand CHAVANNES à 20 ans, étudiant à Bonn

Dès 1888, Fernand CHAVANNES entame des études de philologie et d'archéologie à Bonn, qu'il poursuit à Berlin où il passe sa thèse en 1891 (cf D. JAKUBEC « Connaître Chavannes »). Ce portrait réalisé par P. Overheydt à Bonn, Remigiustrasse n°5, peut donc être ainsi daté de l'année de ses 20 ans.

Fernand CHAVANNES au printemps 1904 - dans sa 36e année

Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

Fernand CHAVANNES en chasseur avec fusil et chien, avant la quarantaine

Toujours élégant, même en coureur des bois, Fernand CHAVANNES pose en pied et avec son chien (voir la lettre à RAMUZ, datée du 16 juillet 1908), fusil de chasse à double canon sur l'épaule. Son visage est assez proche de celui de son portrait en 1904 et il semble à peine avoir atteint les 40 ans, d'où la date proposée de 1907.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, enfants

Portrait de Fernand CHAVANNES encore enfant, photographié avec ses deux frères, Louis et Ernest, par le photographe O. WELTI, 6 rue du Midi à Lausanne. Né en août 1868, Fernand semble ici avoir environ 7 ans d'où la date estimée vers 1875. Document légendé au verso au stylo bille bleu par un enfant d'Ernest CHAVANNES, désigné en premier comme « Papa », à droite, poursuivant avec Fernand (debout à gauche), puis Louis assis.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, jeunes adultes

Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

Journal 1902 I Prés-ville [Lausanne]

  • 1er cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 Près-ville I ». Il court de janvier à mars 1902. Cahier B5 de 20 ff. écrits au recto et au verso.

Journal 1902 II

  • 2e cahier du Journal manuscrit de Fernand CHAVANNES, titré « Journal 1902 II ». Cahier B5 de 20 ff. écrits pour la plupart au recto et au verso. Commence en mars 1903 et indique < mi-mars déménagement à Pully, fin mars malade à Paris >. La dernière indication datée est de < janvier 1903 > juste avant le milieu du cahier : on peut admettre qu'il va jusqu'en avril, le cahier suivant commençant en mai 1903.

La Fête de la Jeunesse

Copie dactylographiée. Description d'une grande journée de réjouissances à Luvigny (nom imaginaire) : et ces heures sont pour les quelques couples dont est venue l'heure.

La Grande Guerre du Sondrebond

Copie dactylographiée de la critique fournie par Fernand CHAVANNES en faveur du texte de C.–F. RAMUZ « La Grande Guerre du Sondrebond », éclairage qui tente de prévenir les préventions contre la forme.

La Guide

Tapuscrit de 19 ff. copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine).

La Lettre

Copie dactylographiée.

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