Fils d'un père pasteur protestant et ingénieur agronome, Jacques Debû-Bridel fait ses écoles au collège Rotrou de Dreux (Eure-et-Loir) avant de terminer sa scolarité à Lausanne. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris puis à l'École libre des sciences politiques desquelles il obtient respectivement une licence et un diplôme. Il commence une carrière journalistique au journal L'Éclair en 1922 puis L'Ordre de 1929 à 1935; Le Nouveau Siècle jusqu'en 1926; La Nouvelle revue française et Front national (journal de la résistance). Politiquement engagé, il collabore avec diverses organisations fascistes ou d'extrême-droite telles que la Ligue des patriotes, le Faisceau ou l'Action française. Militant anti-nazi dès 1935, il entre en résistance en 1940 au sein de l'Organisation civile et militaire. Après la guerre, il poursuit ses activités littéraires et entame une carrière politique et est élu sénateur gaulliste en 1948. Il est directeur de l'information de la Radio Monte-Carlo (1960-1967). Il fonde l'Union populaire progressiste puis l'Union travailliste (1971-1972). Dirigeant de l'Union démocratique du travail puis fondateur de la Nouvelle union démocratique du travail en 1979, il apportera son soutien à Mitterrand en 1983.
Il reçoit le prix Interallié de 1935 pour Jeunes Ménages.