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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Villes vaudoises. Yverdon

Copie dactylographiée. Description claire, historique et gentiment moqueuse des Yverdonois qui depuis des siècles « tâchent de faire mieux » et sont en cela très emblématique de tout le pays.

Villes vaudoises. Rolle et les deux Laharpe

Copie dactylographiée. CHAVANNES évoque la ville de Rolle et ses illustres représentants que furent Amédée et Frédéric César de la Harpe, Révolutionnaires et réfugiés en France. L'auteur parle ainsi de l'exil nécessaire aux artistes pour grandir hors de ce pays trop étroit et étouffant.

Villes vaudoises. Renens-Gare

Copie dactylographiée par D. JAKUBEC de cette courte nouvelle de CHAVANNES décrivant un couple de hasard, qui « s'amuse » des loisirs que peuvent se payer les ouvriers à Renens. La part sociologique est aussi forte que la description de cet espace pré-urbain encore peu construit.

Villes vaudoises. Moudon

Copie dactylographiée de l'article de CHAVANNES sur Moudon, et surtout son histoire et la part que ce lieu prit dans le vieux fonds démocratique des Vaudois.

Villes vaudoises. Morges

Copie dactylographiée. Dans ce nouveau « portrait » de ville vaudoise, CHAVANNES insiste davantage à Morges sur l'organisation architecturale et le caractère raisonnable de la ville pourtant en proie à des moments de folie (Protestation de 1782, Brûle-papiers). Il est aussi très historique pour parler de cette ville à la fois latine, sérieuse et tranquille, de boutiquiers et de «Messieurs» qui deviennent parfois de simples et grands « représentants » du pays, comme au tournant du XVIIIe au XIXe siècles, Jean-Jacques Cart, Monod et Muret.

Villes vaudoises. La ville de Davel ( Cully )

Copie dactylographiée du premier « portrait » de ville vaudoise par CHAVANNES. Il est à Cully, qui « n'est pas une ville qui se développe », mais celle où vécut le Major Davel, dont l'auteur traque les traces, croyant même le voir dans un de ses descendants. Il décrit les maisons, leurs formes et affichage d'ancienneté, et des gens, cherchant à cerner types, caractères, tempéraments vaudois.

Villes vaudoises. La très vieille petite ville (Nyon)

Copie dactylographiée. Description de Nyon comme une ville divisée entre milieux qui se veulent aristocratiques, restent arqués sur leurs singularités et privilèges, mais se meurent sans descendance. Vision assez cruelle et contrastée avec de nouveaux habitants et beaucoup de jeunesse qui monte.

Version dactylographiée annotée par l'auteur pour la représentation

93 ff. photocopiés (A4) reliés press pan (dos toilé bleu), copie du tapuscrit ayant servi à CHAVANNES aux répétitions à la Comédie. L'auteur donne là son choix de répartition des répliques des 9 Hommes des Vallées, choix laissé à la sagacité des autres futurs metteurs en scène de son texte, ce qui est souvent beaucoup leur demander ! Ses notes de placement mériteraient aussi pour la plupart d'être indiquées dans une réédition du texte. On considère généralement que ce « Guillaume le Fou » répond au « Tell » de René MORAX : on peut donc fixer le début du temps de conception du texte à l'été 1914, dès les représentations de la pièce de MORAX au Théâtre du Jorat.

Vénus, comédie-féerie en 4 actes et six tableaux (anonyme)

Photocopies d'un tapuscrit anonyme ramené par Joël AGUET du grenier de Jacques COPEAU parce que le titre évoque celui de « La Vénus du Lac ». Hélas, cette histoire ne correspond pas du tout avec ce que la critique a évoqué de « La Vénus du Lac » qui était le nom d'un bateau sur le Léman ; le texte de CHAVANNES n'a toujours pas été retrouvé. Quant à cette « Vénus » d'auteur anonyme, elle ne rappelle en rien les thématiques ni la manière de CHAVANNES. Fait partie du contexte général.

Vendanges, vendanges (tapuscrit)

Tapuscrit de 45 p. de feuilles copies carbone (encre violette) avec de nombreuses corrections manuscrites et suppressions de l'auteur. Le paquet de feuilles est tenu par 3 trombones de laiton (les pages 44 et 45 sont détachées). Ce système de fixation bricolé est typique de la fin de la période romande de CHAVANNES et date donc d'avant la fin de l'année 1922. Par ailleurs, l'usage de numéroter les rôles et même les figurations se retrouve dans d'autres tapuscrits de CHAVANNES, comme les corrections au crayon plutôt qu'à la plume.

Une lecture de Monsieur C.-F. Ramuz

Copie manuscrite avec des abréviations par D. JAKUBEC de cette critique de CHAVANNES du nouveau roman de RAMUZ « La Guerre dans le Haut Pays », texte paru dans la « Gazette de Lausanne » à la mi-février 1915.

Un conte d'été

« Un conte d'été » se présente sous la forme d'un tapuscrit en 3 actes et dix scènes, comptant 72 ff. de papier semi-transparent pour copies dactylographiée, utilisés avec un papier carbone de couleur bleue. Couverture de papier fort gris beige où les feuilles sont tenues par 4 trombones en laiton à tête rectangulaires. Entre les 10 scènes se glissent des intermèdes musicaux ou dansés ou joués. NB : on est dans l'esprit de l'« Histoire du Soldat » et de « Bourg-Saint-Maurice », ce qui situe ce texte à la fin de la période romande de CHAVANNES.

Types historiques

Photocopie. A la note amusée de CHAVANNES qui s'étonne de la conservation des attitudes à travers les âges, répond Charles-Albert CINGRIA qui pense qu'il s'agit de mimétisme.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

Théâtre, cinémas

Photocopie. Encore plus abruptement que dans sa chronique du Théâtre à Orange (1909), CHAVANNES oppose le théâtre savant de François DE CUREL, présenté au Théâtre de Lausanne avec la grande comédienne Greta PROZOR, aux petits films de CHARLOT, auxquels le public se presse au Théâtre Lumen, de l'autre côté du Grand Pont.

Texte

1 tapuscrit de la traduction en allemand et Suisse allemand par Alex MÜLLER de « Musique de tambour » intitulée « Tamtaratam, von Träumen und Trommeln ».

Texte

Tapuscrit de 28 ff. (1 f. titre, 25 ff. +4 bis +15 bis) de papier vergé semi-transparent au filigrane de trèfle à 4 feuilles, tenus par 3 agrafes de côté recouvertes sous une couverture de carton gris, avec dos renforcé d'une bande collée façon cuir vert.

Texte

Deux versions dactylographiées très similaires, toutes les deux de 19 pages et 1 page titre, où les rares coquilles corrigées (cancelage p 5) ou à la main (p. 7, 10, 18) de la 1ère version sont enregistrées au propre dans la seconde.
Première version : couverture de carte souple beige-vert avec titre à la main tout en majuscules « Les Filles sur le mur » puis en trois lignes au-dessous « Intermède / par / Fernand Chavannes», contenant 20 feuillets de papier pelure filigranés Sihl Mills Typewriter tenues ensemble originellement par 4 trombones de métal doré dont seul celui du haut a survécu.
2e version: couverture de carton rigide avec dos façon cuir, vert, par dessus 3 grandes agrafes. Les 20 pages sont de papier vergé au filigrane de trèfle à 4 feuilles.

Texte

  • Photocopie reliée press-pan de la 1ère version, intitulée « Napoléon à l'Île d'Elbe » à l'intention de Mme JAKUBEC.
  • 2 tapuscrits originaux de « L'Île d'Elbe », sous couverture de carte souple rouge-orange muette avec le tampon de l'Agence COMPÈRE. Le premier a le tampon avec le tél. Trudaine 10 33, et compte 81 ff. : il s'agit d'une version antérieure qui porte le titre manuscrit au 1er feuillet, et dont les retouches se retrouvent en partie dactylographiées dans l'autre. Le second est une version amplifiée, de 112 ff., avec cinq personnages masculins de plus autour de Napoléon. Le titre est écrit à la machine au 1er feuillet, et comporte encore des retouches, effacements ou recouvrement. Le tampon donne le tél. Trinité 10'33.
  • Photocopie non reliée de cette dernière version, à l'intention de Mme JAKUBEC.

Tamtaratam, programme

  • CH 000225-8 P027-A-2-10-3
  • SDossier
  • 12 août-4 septembre 1983
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

2 cartons-publicitaires en allemand des représentations de cette réalisation à Schaffhouse du 1. Schaffhauser Sommertheater, du 12 août au 4 septembre 1983.

Tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie »

De Féchy dans le Canton de Vaud, préoccupé surtout de vacances et d'alpinisme CHAVANNES donne des instructions à Léon CHANCEREL resté à Paris, concernant les tâches parisiennes à réaliser avant la mise en répétition de « Magie ». CHAVANNES remercie CHANCEREL de son accord sur le texte définitif, ayant semble-t-il réécrit lui-même en bonne partie le travail commun, pour que la pièce soit « dans le mouvement ». Une copie de ce texte est alors déposé rue Ballu [c'est-à-dire à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques qui n'avaient plus de textes de Chavannes en 1986.] À noter quatre noms de personnages : Jolson, Valençay, Saignac, Raunier. Pour le décor, PITOËFF veut donner un air vieille France aux premières scènes de chaque acte et très moderne ensuite pour les autres.

Sur Roger VUATAZ

Notices extraites du « Dictionnaire des Musiciens Suisses » de W. SCHUH et allii (Zurich, Atlantis, 1964) et de « Compositeurs Suisses de notre temps » (édité par Amadeus ca 1980).

Sur René AUBERJONOIS

Extrait d'un dictionnaire d'artistes ca 1959 et reproduction d'un de ses 4 lithos pour l'édition de Bourg-Saint-Maurice.

Sur Maurice BARRAUD

Notice du KLS [ca 1959], article de François FOSCA dans « L'Art en Suisse » (1927) et sa fresque pour les Archives Suisses relatée dans « Das Werk » de février 1941.

Sur le bord

« Sur le bord / (tragique) » en quatre scènes. Tapuscrit copié par l'Agence COMPÈRE (Trudaine 10'33) de 18 pages (1p titre + 16 +1bl) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique.

Sur Jean-Louis GAMPERT

1 article d'Alexandre CINGRIA dans « L'Art en Suisse » 1928, et sa notice dans le KLS.

Souvenirs de Marthe REVERDIN (alliée MUSSARD)

Tapuscrit de 20 pages dactylographiées, daté de « Genève, octobre 1976 », et adressé par Marthe MOTTU-REVERDIN, qui parle à ses petits enfantas de leur grand-père le pasteur Henry MOTTU.

Reproductions des dessins de costumes et de décors de René AUBERJONOIS

  • Photographie du dessin du costume de Gertrude (femme de Guillaume), rôle joué par Suzanne Bing (photographie probablement prise à l'occasion de l'exposition CHAVANNES à la Grange de Dorigny en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de Guillaume (photographie probablement prise en 1987).
  • Photographie du dessin du costume de l'Homme d'Alzelle (photographie probablement prise en 1987).
  • Photocopie du dessin des costumes des « 3 premiers hommes » c'est-à-dire les premiers à apparaître sur le plateau, ceux de la 1ère Vallée, joués selon le dessin par les comédiens Roch, Vincent et Loire ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est au Schweizeriche Institut für Kunstwissenschaft de Zurich (n° 25'139).
  • Photocopie du dessin des costumes de « 3 hommes » c'est-à-dire trois autres, d'une autre Vallée ; l'original du dessin est au Kunsthaus de Zurich et la photo reproduite est parue dans la revue alémanique « Du » d'octobre 1942.
  • 2 photocopies des deux photographies du décor du 1er acte et de celui du 3e acte reproduits dans « Du » d'octobre 1942, et dont les photographies d'époque sont à la Collection Suisse du Théâtre à Berne.
  • Fantôme pour le prêt de reproductions photographiques des deux décors à M. BLOCH pour le n° Licorne. Jamais restituées.

Reprise par le Grenier de Toulouse (1949)

  • feuillets A5 de l'écriture de Doris JAKUBEC qui a extrait ce qui l'intéressait de la presse parisienne sur cette réalisation montrée à Paris par le Grenier de Toulouse.

Reprise de 1937

  • Programme du spectacle donné au Casino de Saint-Pierre à Genève les 28 et 30 avril 1937 : une feuille A4 pliée en 4 (le pli central a cédé et la feuille est en 2 parties). Il donne les distributions de la création de la pièce en un acte « Les Filles sur le mur » désignée comme « Intermède » et celle de « Bourg-Saint-Maurice » présentée comme une « Comédie en III actes et VIII tableaux » avec dans la distribution plusieurs professionnels ou futur professionnels (Floriane SILVESTRE, Liliane AUBERT, Adrien NICATI, Jean GABIN (un Genevois du même nom que l'acteur) et Pauline MARTIN, qui joue dans et met en scène la seconde). Le spectacle est introduit par une présentation de CHAVANNES par C.-F. RAMUZ. Le groupe d'amis de CHAVANNES qui organise les représentations est composé de Mme Ernest ANSERMET, Mlle Méta BUDRY, MM Maurice BARRAUD, Alexandre BLANCHET, Adrien BOVY, Jean DUCHOSAL, Frank MARTIN, Charles ZANELLO et de M. et Mme André MUSSARD.
  • 4 coupures de presse sur la réalisation genevoise, de respectivement : J.-B. BOUVIER dans « Le Curieux » de Neuchâtel du 15.05.1937 ; M. B. dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » du 21.05.1937 ; Ed[ouard] C[ombe] [ Tribune de Genève, jeudi 29.04.1937], un anonyme dans le « Journal de Genève » du 29.04.1937.
  • 3 coupures de presse sur la reprise du spectacle à la Maison du Peuple à Lausanne le lundi 24 mai 1937 : annonce de M. B. dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » du 21.05.1937 ; critiques de G. B. [Georges BRIDEL] dans la « Gazette de Lausanne » et de E.-H. C. dans « La Revue de Lausanne » du 28.05.1937.

Rendez-vous reporté pour cause de théâtrale

Lettre manuscrite de 3 pages sur un feuillet plié en deux datée de « Les Prases, lundi ». CHAVANNES demande un nouveau rendez-vous. Le mercredi soir prévu, son neveu [Marc CHAVANNES] qui « en est » [c'est-à-dire de la Société d'étudiants de Belles-Lettres (du 29 octobre 1915 au 22 juin 1923, selon la notice n°1762 du « Livre d'Or » 2006)] participe à la soirée théâtrale de Belles-Lettres de Lausanne, et donc toute la famille CHAVANNES s'y rend. Or sur les sept années où le neveu est à B.-L., il n'y a eu que 4 représentations un mercredi : 3 en 1919, 1920 et 1923, alors que l'étudiant était un peu trop avancé dans ses études et l'année de son entrée, le mercredi 15 décembre 1915, où B.-L. présente « Pylade » de LEGENDRE et « Monsieur de Pourceaugnac » de MOLIERE [NB les programmes de B.-L. Lausanne ne donnent pas les noms de ceux qui tenaient les rôles, ni même leurs initiales].

Remerciements pour la chronique sur « Le Mystère d'Abraham »

Original manuscrit de 3 p. sur 1 f. plié en deux. Selon CHAVANNES, les meilleures représentations [du « Mystère d'Abraham »] ont été celles du mercredi et du jeudi. Comme les représentations de cette pièce sont terminées, il va « être tout entier à « Guillaume le Fou ». Il va se rendre à ce sujet à Genève le mardi suivant [14 mars 1916] où « tout va se décider ». Il ne connaît pas le FROMENT, dont sa correspondante lui a parlé (sans doute pour le rôle-titre) [Jean FROMENT, comédien de l'Odéon, joue en représentation de grands rôles à la Comédie, ces années-là]

Remaniements du texte de « Magie » par CHAVANNES seul, qui l'explique à CHANCEREL

Lettre seulement datée de « lundi », mais qui précède toutes les autres à ce destinataire et par son contenu peut être considérée comme du 1er juillet 1929. On y comprend que la collaboration de CHAVANNES avec CHANCEREL le mystique n'a pas toujours été des plus heureuses : la pièce a été tournée vers des considérations de morale religieuse et CHAVANNES a dû refaire une partie du travail pour que PITOËFF retrouve de l'intérêt au projet.

Recueils de plusieurs titres

  • « Le Mystère d'Abraham, tiré de la Bible » ; p. 7-76

  • « Guillaume le Fou » ; p. 77-149

  • « Musique de Tambour » ; p. 151-230

  • Postface de Doris JAKUBEC ; p. 231-244.

RAMUZ double son rythme de travail

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur 1 f. pliée en deux. L' adresse « 24, rue Boissonade (XIVe) » est imprimée en conséquence, à mi-page. Juste avant Noël et Nouvel An, RAMUZ donne de ses nouvelles à CHAVANNES. Il dit en cette période ruminer des souvenirs et, pour s'en débarrasser, travailler encore plus, écrivant non plus seulement la journée mais encore les soirs après le repas. Ce rythme lui a permis de terminer un roman en un mois et demi, cinq ou six nouvelles et « Samuel Belet » qui paraît en feuilleton dans la « Bibliothèque Universelle » qui expurge son texte, qu'il rétablit ensuite pour l'impression en volume [« Vie de Samuel Belet » paraitra en 1913]. Il confie à CHAVANNES de plus en plus se faire confiance et se laisser aller, comme écrivain, à son intuition et laissant de moins en moins de place à « la raison pure » [...] ce qui vient du dehors ce ne sont que des recettes. » Dit à CHAVANNES qu'il n'a pu encore lire ses nouvelles parues dans des journaux suisses qu'il ne reçoit pas, mais qu'il les attend des AUBERJONOIS, et que s'il veut passer à Paris, il peut toujours loger chez lui. En post-scriptum avise qu'Alexandre BLANCHET a perdu sa mère.

RAMUZ C.F.

109 lettres de Fernand CHAVANNES à C.-F. RAMUZ, d'ampleur variable (de quelques mots à plusieurs feuillets), dont 100 lettres reproduites à la machine à écrire par Doris JAKUBECK qui n'ont pas paru dans « RAMUZ, ses amis et son temps », 8 lettres qui ont été reproduites dans « RAMUZ, ses amis et son temps », 1 lettre parue dans « Etudes de Lettres » 1970 n° 3-4 ; avec deux photocopies de lettres originales de Chavannes.

RAMUZ C.F.

  • CH 000225-8 P027-C-2-RAM
  • Dossier
  • 22 décembre 1912 - [1921]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 lettres autographes de C.F. RAMUZ à CHAVANNES sur les travaux d'édition ou de réalisations théâtrales de celui-ci en cours.

Projet pour la Fête des Vignerons

  • CH 000225-8 P027-A-3-3-3
  • SDossier
  • s.d. [été 1924-juillet 1925]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Scénario de fête. Tapuscrit non retouché de 35 ff., ce « Projet pour la Fête des Vignerons » a la forme des copies d'Henri Mas à Paris, mais sans son tampon. Sans doute CHAVANNES a-t-il demandé de ne pas l'apposer : il destinait la chose à la Confrérie des Vignerons de Vevey et n'a pas voulu “faire le Parisien”. Ce projet peut être daté entre le bruit d'une prochaine Fête à Vevey qui apparaît dans les journaux au cours de l'été 1924 et juillet 1925 où DORET est désigné par le Conseil et le Rière-Conseil de la Confrérie (le 1er juillet), qui approuve en même temps la proposition de DORET de prendre le poète genevois Pierre GIRARD comme librettiste. L'information sur cette nomination filtre dans la presse deux jours plus tard (3 juillet) et l'annonce officielle en est faite le 2 août et parait dans les journaux dès le 3 août 1925.

Projet d'édition critique de « Guillaume le Fou »

  • La version la plus aboutie de ce projet d'édition critique se présente en une liasse de 76 feuilles A3, avec une introduction de XV pages, puis l'édition originale du texte aux Cahiers Vaudois en pages impaires à dte avec à gauche les pages paires reprenant les différences de texte offertes par le tapuscrit de la création et les notes de mises en scène (p. 1-121). Suivent en annexe cinq extraits de modifications trop développées pour être mises en regard de la version éditée (p. 123-136).
  • Version précédente du projet, de 72 pages A4 sous enveloppe, reproduisant chacune deux pages verticales, avec quelques annotations pour des corrections ; l'introduction se limite encore à 7 pages et les annexes sont numérotées de a) à q).
  • Acte 1 de « Guillaume le Fou » en édition critique, avec 2 pages par f A4, pour faire correspondre les annotations en regard du texte édité. Donc 20 feuilles A4 et une carte, avec message daté du 2 août [1989].
  • Acte 1 de « Guillaume le Fou » en édition critique, pages par page, donc 41 feuilles A4.

Programme du spectacle

Programme de la création du 28 avril 1937 au Casino de Saint-Pierre à Genève, où cet intermède en 1 acte fut joué avec « Bourg-Saint-Maurice » (voir aussi sous ce titre, pour la réalisation de 1937).

Programme de la réalisation de 1945

  • 1 exemplaire du tirage normal à 800 exemplaires. Expl. n° 18, non coupé.
  • 1 des 200 exemplaires hors commerce, le n° 12
  • Celui des des 200 exemplaires hors commerce, nominatif, à [Odette CHAVANNES devenue] Mme André MUSSARD le n° H.C. 144, signé par Jean VIVIEN et [un pasteur ?].
    Programme de la réalisation des 4, 8, 10, 11, 14, 17 et 18 mars 1945 dans l'église de Môtiers par la Jeune Église de Couvet avec la collaboration du Chœur mixte de cette paroisse et de quelques paroissiens, dans les costumes originaux créés en 1916 d'après les maquettes de J. L. GAMPERT, opération patronnée par C.-F. RAMUZ, le metteur en scène Jean KIEHL, le Conseiller d'État Jean HUMBERT, le président du Conseil synodal Marc DU PASQUIER, et les pasteurs du Val-de-Travers; cahier agrafé de 16 pages avec portrait de l'auteur par Alexandre Blanchet sur couché mat contrecollé, texte de RAMUZ de 3 pages, résumé des éléments bibliques des cinq parties, 2 bois de GAMPERT (repris de l'édition originale), le dessin d'ange de [François] Barraud (déjà utilisé en 1936), texte de 2 pages de Jean VIVIEN qui tenait à cette occasion le rôle principal. Tiré à 1000 exemplaire sur vergé chiffon à la forme au filigrane « 1887 BCL ».

Programme

  • Petit tirage photographique (8 / 5 cm) d'un dessin d'AUBERJONOIS (projet de couverture non utilisé pour l'édition du texte de la pièce aux Editions des Lettres de Lausanne)
  • Copie noir/blanc sur papier photographique de grandeur A4 de la couverture du programme de Belles-Lettres de Lausanne 1928 avec dessin d'un couple de brantard et cueilleuse signé J. GAGNEBIN (inspiré de BISCHOFF et d'AUBERJONOIS).
  • Photocopie de la couverture et de deux pages du programme avec liste des rôles et indication que les décors sont de G. A. Augsbourg [Géa AUGSBOURG].

Préparation et programme du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-1-2-3-1
  • SSSDossier
  • juin-juillet 1936
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Manuscrit original de C.-F. RAMUZ qui présente « Le Mystère d'Abraham » dans le programme de cette réalisation (2 feuillets écrits au recto, conservés sous chemise A5). Ils portent au crayon, sur le premier la date du < 26 octobre 1936 > [qui ne peut être qu'une date de réexpédition du texte à quelqu'un, après son édition dans le programme imprimé pour la représentation du 26 juillet 1936] et le 2e < Becs / R.> écriture et formule qui ne sont pas de C.-F. RAMUZ.
  • 3 photocopies (1987) de dessins [de Jean-Louis GAMPERT] pour les costumes de la représentation.
  • « Un poète protestant : Fernand CHAVANNES » par Jean-Bernard BOUVIER, article sur « Le Mystère d'Abraham » à l'occasion de sa réalisation le dimanche 26 juillet 1936 au Camp de Vaumarcus, paru p. 237-243 de la revue « Les Cahiers protestants » 20e année, n° 4, juin 1936. Exemplaire dédicacé par Jean-[Bernard BOUVIER] à Odette et André MUSSART.
  • Programme en trois volets (6 p.) avec illustration de [François] Barraud (†) représentant un Ange devant un homme à genoux (1), le texte de présentation original de RAMUZ (2-3), le « cortège des acteurs » tiré du texte (moins les 2 filles de Lot) (4), « La Compagnie de la Saint-Grégoire, de Neuchâtel jouera « Le Mystère d'Abraham », tiré de la Bible par Fernand CHAVANNES, le dimanche 26 juillet [1936] à Vaumarcus et les 24 et 25 octobre à Lausanne » ; « Costumes exécutés d'après les maquettes de J.-L. GAMPERT, avec la collaboration de Méta Budry » (5), 1 bl (6).

Préparation du spectacle

Photocopie C4 d'une affichette des représentations annoncées pour les lundi 4 (Gala), vendredi 8 et samedi 9 avril 1927 dans la Salle du Conservatoire de Genève, par le Théâtre Romand, mise en scène Jean BARD [enseignant le théâtre au Conservatoire], et musique inédite de Roger VUATAZ.

Préparation du spectacle

  • CH 000225-8 P027-A-2-1-2-4-1
  • SSSDossier
  • février-mars 1945
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • Liste des costumes de la création fournis par Mme MUSSART (photocopies de 2 pages dactylographiées).
  • Photocopie de l'affichette annonçant les 7 représentations en 1945 dans l'église de Môtiers (Val-de-Travers).
  • Feuille de notes de Doris JAKUBEC.

Préparation de « Guillaume le Fou »

Fernand CHAVANNES écrit, des Prases, 4 pages sur un feuillet plié en 2, un samedi, à Alexandre BLANCHET pour le remercier d'avoir accepté de travailler avec René AUBERJONOIS aux décors de « Guillaume le Fou ». Comme la pièce se monte à La Comédie de Genève, son directeur Ernest FOURNIER avait prévu de donner à faire le décor au décorateur et costumier attitré de la maison, Louis MOLINA. CHAVANNES insiste dans sa lettre tenir « absolument » à ce que AUBERJONOIS et BLANCHET fassent les décors et que les costumes soient faits sur leurs dessins. L'auteur donne les dates alors retenues avec FOURNIER qu'il a vu la veille au soir, après le banquet - assemblée [des Cahiers Vaudois ?] où il n'a pu parler que trop rapidement à BLANCHET. Les répétitions devraient commencer au 15 février et le spectacle être joué dans la seconde moitié de mars [ en fait il sera reporté hors saison, en juin et réalisé à l'occasion de la présence de Jacques COPEAU à La Comédie]. CHAVANNES a eu un « malheureux lumbago en décembre » qui l'a « mis en retard sur tout ». La lettre est donc d'un samedi de janvier : D. JAKUBEC la date du 8, deuxième des cinq samedis de janvier 1916, sans doute parce qu'il faut un peu plus d'un mois entre l'annonce du début des répétitions et ce début.

Pierre

Photocopie.

Photocopies et reproduction tramée

Deux [mauvaises) photocopies rappellent l'existence dans le fonds Luc BISCHOFF de deux photographies de Fernand CHAVANNES au temps des « Cahiers Vaudois », l'une où il est assis sur un talus entre Alexandre CINGRIA et C.-F. RAMUZ, l'autre où il figure tout à droite et hors de la photocopie, après Paul CLAUDEL, Eve FRANCIS, Henry BISCHOFF, René MORAX, Edmond GILLIARD, Charles-Albert CINGRIA. La coupure de presse jaunie sans référence reproduit un portrait de Fernand CHAVANNES de face trinquant la main droite levée, les yeux et le visage souriant sous un chapeau clair et semble-t-il malgré la très mauvaise qualité du tramage grossier, la petite moustache blanche qu'il avait seulement dans les dernières années de sa vie (RAMUZ, « Vie », nov. 1936). [ Cette image a paru dans la « Tribune de Genève » du 28 avril 1937 pour illustrer l'article d'hommage signé Jean MARTEAU. ]

Partitions de Roger VUATAZ

  • 4 feuilles A3 verticales : photocopies des 4 premières pages de la partition de la version orchestrale faite en 1936 de la pièce « Abraham » fresque pour Chœur mixte composée par R. VUATAZ en 1928 et exécutée en 1933 à Genève, dont quelques morceaux avaient été préalablement composés pour la réalisation d'avril 1927 de la pièce de F. CHAVANNES « Le Mystère d'Abraham ». Ces explications sont tirées de la p. 2.
  • 11 feuilles (sur 12 - manque la feuille 4) de photocopies des « Huit méditations » pour orgue, composées par Roger VUATAZ, dont la 3e et la 4e (et peut-être aussi la 2e dont le titre est manquant ?) vienent de l'oratorio « Abraham » qui reprenait des éléments composés pour la réalisation du « Mystère d'Abraham » de CHAVANNES en 1927.

Paris gèle, Treytorrens est trop cher, mais comment va le travail ?

1 f. de 4 pages et un petit demi-feuillet pour encore 2 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui décrit à CHAVANNES des conditions de vie épouvantables à Paris, à cause des grands froids. Il lui envie sa maison bien chauffée des « phrases (je veux dire les Prases) ». Son projet d'aménager à Treytorrens s'éloigne car la maison a beaucoup de défauts et que le propriétaire en veut trop cher. Il a écrit quelque chose de court pour les Cahiers Vaudois. Il continue d'appeler son épouse Mlle CELLIER et sa fille Marianne, lesquelles ont beaucoup trop mangé du chocolat envoyé par CHAVANNES avec des conséquences physiologiques fâcheuses, dont RAMUZ le remercie pourtant plaisamment.

Parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU avec la famille MUSSART

Copie manuscrite par André ou Odette MUSSART, de la parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU, parue dans « Nos Centenaires », Genève, Atar, 1912 où, en remontant au mariage en 1574 de Simon MUSSART avec Anne de GRAND, il y a très lointain cousinage d'André MUSSART mari d'Odette MUSSART-CHAVANNES avec Jean-Jacques ROUSSEAU.

Ouvrages précieux joints par Odette MUSSARD

  • Henry SPIESS, « L'Amour offensé, poème », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 6e cahier de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté [1917].
  • C.F. RAMUZ, « La Guérison des maladies », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 9e, 10e et 11e cahiers de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté (après 8 expl. sur hollande, seul grand papier) [1917].
  • C.F.RAMUZ, « Raison d'être », Lausanne, Le Verseau, juin 1926, réédition à 444 exemplaires, numéro XXII des 33 sur grand hollande signé et dédicacé par RAMUZ en juin 1927 à la Fête de Montbenon.
  • Colette, « Pour un herbier », Lausanne, Mermod, Cercle du bibliophile, [1955].

Ombre de la nuit

« Ombres de la nuit / Un acte burlesque » se présente sous la forme d'un tapuscrit de 18 pages (1 p titre + 17 p) sur vélin semi-transparent, sans caractéristique. Il a été copié par l'Agence COMPÈRE (Trinité 10'33), c'est-à-dire en 1929 et sans doute pas au-delà, vu sa proximité avec « Dans la nuit », dont il s'agit, en 4 scènes, d'une version recentrée. Le nom du personnage du fou inventeur spolié n'est plus Fool, mais a été francisé en Jacques.

Œuvres de Fernand CHAVANNES et d'autres auteurs trouvées dans le grenier de Jacques COPEAU en 1986

  • CH 000225-8 P027-A-1-3
  • SDossier
  • 30 septembre -27 novembre 1986
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

  • 17 feuillets avec la liste dactylographiée par Joël AGUET, à partir de notes prises dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses où Madeleine DASTÉ-COPEAU, sa fille, lui avait permis de rechercher les un ou deux tapuscrits que CHAVANNES évoquait dans sa correspondance comme envoyés à son père et jamais réexpédiés. Ils pouvaient selon elle se trouver dans l'amoncellement de textes recouverts d'une bâche depuis les années 50 dans ce grenier. La présente liste répertorie plus de 350 textes, puis 7 tapuscrits de CHAVANNES, dont 4 complètement inconnus jusque-là et deux autres utiles parce que plus proches de la création que la version éditée (« Guillaume le Fou » et « Bourg-Saint-Maurice). Grâce à la générosité de Madeleine DASTÉ, ces tapuscrits ont été confiés à Joël AGUET et se trouvent désormais dans les archives du CLSR.
  • Lettre de Joël AGUET à Doris JAKUBEC accompagnant l'envoi de la liste.

Nouvelle adresse parisienne, 5 rue Raynouard

Comme à Henry BISCHOFF, CHAVANNES écrit sa nouvelle adresse à Alexandre BLANCHET. Le contenu est très semblable pour ces 2 lettres datée du même 10 décembre [1922]. L'original de 2 pages (le recto et le verso) est agrandi en A4 à la photocopie.

Nocturne

Copie dactylographiée.

Napoléon à l'Île d'Elbe

« Napoléon à l'Île d'Elbe / Pièce en 3 actes » est la plus ancienne des trois versions connues. La liste des rôles en compte 13 masculins, 7 féminins (dont 3 «Vieilles femmes» représentant le peuple de l'île, comme les 3 hommes de chacune des vallées dans « Guillaume le Fou ». Photocopie à l'intention de Doris JAKUBEC du tapuscrit, corrigé de la main de CHAVANNES, retrouvé le 30 septembre 1986 dans le grenier de la maison de Jacques COPEAU à Pernand-Vergelesses. Copie de 144 ff. ((2)+51, +(1)+31, +(1)+58). La confection de la copie originale montre les caractéristiques de la maison parisienne de copies Henri Mas, à laquelle CHAVANNES a fait appel de 1922 à 1925.

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