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Fonds d'archives
Chavannes, Fernand
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Iconographie diverse

  • 4 photographies rappelant les Ballets Russes.
  • 2 reproductions, en couleur et en noir-blanc, de la peinture de René Auberjonois intitulée « Hommage à Madame Pitoëff » avec portraits d'Ernest ANSERMET, Igor STRAWINSKI, C.-F. RAMUZ et René AUBERJONOIS autour de Ludmilla PITOËFF.
    -Reproduction du dessin de Théodore STRAWINSKY enfant qui a croqué le Théâtre de Lausanne le soir de la création de l'« Histoire du Soldat ».
  • Reproduction de la page titre de la « NRF » du 1er juillet 1914, où les notes sur le théâtre concernent Le Vieux-Colombier de Copeau.
  • Reproduction d'une scène de « L'Amour médecin » de Molière au Vieux-Colombier en octobre 1913.

Sur Jean-Louis GAMPERT

1 article d'Alexandre CINGRIA dans « L'Art en Suisse » 1928, et sa notice dans le KLS.

Sur Maurice BARRAUD

Notice du KLS [ca 1959], article de François FOSCA dans « L'Art en Suisse » (1927) et sa fresque pour les Archives Suisses relatée dans « Das Werk » de février 1941.

Sur Roger VUATAZ

Notices extraites du « Dictionnaire des Musiciens Suisses » de W. SCHUH et allii (Zurich, Atlantis, 1964) et de « Compositeurs Suisses de notre temps » (édité par Amadeus ca 1980).

Sur René AUBERJONOIS

Extrait d'un dictionnaire d'artistes ca 1959 et reproduction d'un de ses 4 lithos pour l'édition de Bourg-Saint-Maurice.

Vénus, comédie-féerie en 4 actes et six tableaux (anonyme)

Photocopies d'un tapuscrit anonyme ramené par Joël AGUET du grenier de Jacques COPEAU parce que le titre évoque celui de « La Vénus du Lac ». Hélas, cette histoire ne correspond pas du tout avec ce que la critique a évoqué de « La Vénus du Lac » qui était le nom d'un bateau sur le Léman ; le texte de CHAVANNES n'a toujours pas été retrouvé. Quant à cette « Vénus » d'auteur anonyme, elle ne rappelle en rien les thématiques ni la manière de CHAVANNES. Fait partie du contexte général.

« Souvenir du vieux Maroc » par Robert MUSSARD

Souvenir de ce MUSSART qui a vécu en propriétaire terrien au Maroc où il émigre en 1911. Ses souvenirs de colon, en édition à compte d'auteur, récit qu'il date d'octobre 1972.

Parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU avec la famille MUSSART

Copie manuscrite par André ou Odette MUSSART, de la parenté de Jean-Jacques ROUSSEAU, parue dans « Nos Centenaires », Genève, Atar, 1912 où, en remontant au mariage en 1574 de Simon MUSSART avec Anne de GRAND, il y a très lointain cousinage d'André MUSSART mari d'Odette MUSSART-CHAVANNES avec Jean-Jacques ROUSSEAU.

Cahier d'Ernest CHAVANNES adressé à ses filles

Carnet noir avec 5 pages manuscrites d'Ernest CHAVANNES qui dit à ses filles qu'il vient de détruire toutes les lettres de sa femme et de lui, à la dernière demande de celle-ci, désormais décédée. Avec de pareils antécédents, on comprend mieux le rôle destructif d'Odette sur le patrimoine des lettres de son oncle et de ses amis.

Lettres d'Odette CHAVANNES à sa mère Marie DUFOUR

Dans ces deux lettres à sa mère Marie CHAVANNES-DUFOUR, Odette MUSSART-CHAVANNES qui vit en région parisienne (12, rue Chateaubriand à Chatenay [-Malabry, act. 92]) est alors jeune maman de 2 fillettes.

Articles de presse relatifs à Marc CHAVANNES

  • CH 000225-8 P027-E-1-4
  • SDossier
  • 14 avril 1994-21 mars 1995
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Marc CHAVANNES, neveu de Fernand et banquier, est décédé le 6 avril 1994 à Sarasota (ville de 50'000 habitants en Floride). Aux Etats-Unis où il avait émigré en 1939, après le crash de 1929 qui l'avait ruiné, il avait refait fortune dans les plastiques et le latex.

Iconographie familiale

  • Profil gauche d'un homme à la chevelure et à la barbe blanche ; photographie de Pricam ; ovale légendé au verso « Jules MUSSARD / papa / 1930 ».
  • Deux portraits de face d'hommes âgés, par le photographe de Jongh à Lausanne, l'un légendé au verso < 1958 Lausanne > pourrait être Louis et l'autre non légendé pourrait être Ernest CHAVANNES, les deux frères de Fernand.

Ouvrages précieux joints par Odette MUSSARD

  • Henry SPIESS, « L'Amour offensé, poème », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 6e cahier de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté [1917].
  • C.F. RAMUZ, « La Guérison des maladies », Lausanne, Les Cahiers Vaudois 9e, 10e et 11e cahiers de la 3e série, 1ère édition, sans tirage numéroté (après 8 expl. sur hollande, seul grand papier) [1917].
  • C.F.RAMUZ, « Raison d'être », Lausanne, Le Verseau, juin 1926, réédition à 444 exemplaires, numéro XXII des 33 sur grand hollande signé et dédicacé par RAMUZ en juin 1927 à la Fête de Montbenon.
  • Colette, « Pour un herbier », Lausanne, Mermod, Cercle du bibliophile, [1955].

Souvenirs de Marthe REVERDIN (alliée MUSSARD)

Tapuscrit de 20 pages dactylographiées, daté de « Genève, octobre 1976 », et adressé par Marthe MOTTU-REVERDIN, qui parle à ses petits enfantas de leur grand-père le pasteur Henry MOTTU.

Arbre généalogique de la famille CHAVANNES

  • Arbre généalogique de la famille CHAVANNES : la 1ère édition [détachée de l'ouvrage d'Ernest CHAVANNES, qui suit] et seconde édition datée de décembre 1892. Tout à droite en bas de l'arbre apparaissent Fernand (1868), ses deux frères Ernest (1869) et Louis (1871) et demi-frères C.-E.-André (1882) et M.-E.-Étienne (1890). Sont ajoutés manuscrits les 4 enfants d'Ernest et de Marie DUFOUR : Marcelle, Marc, Odette et Noëlle.
  • Ernest CHAVANNES, « Notes sur la famille CHAVANNES », Lausanne, Impr. G. Bridel, 1882.

Contexte familial CHAVANNES et MUSSARD

Comprend des archives relatives à Odette CHAVANNES, mère de Marianne et Nicole MUSSARD, conjointe d'André Auguste MUSSARD, fille d'Ernest (Charles Edouard) CHAVANNES, lui-même frère de Fernand CHAVANNES, ainsi qu'à d'autres membres de ces deux familles.

Conférence de presse

  • CH 000225-8 P027-D-4-26
  • SDossier
  • septembre-octobre 1987
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

Conférence de presse commune de l'exposition et de la réalisation théâtrale.

Carton d'invitation, livre blanc pour les remarques des visiteurs, affiches

  • Carton d'invitation à l'exposition (carte jaune pliée en 2 avec au verso plan d'emplacement de la Grange de Dorigny et annonce de la réalisation de « Bourg-Saint-Maurice » par la Compagnie Fernand CHAVANNES au Théâtre des Bergières à Lausanne en novembre 1987.
  • Livre blanc avec signatures et remarques des visiteurs de l'exposition.
  • Certificat d'affichage modulé de la SGA pour une trentaine d'affiches de l'exposition.
  • Lettre de la SGA, pour un concours.
  • Affichette B4
  • Affiche 64 / 44 cm

Feuilles de prêt

dont 2 cartes A6, un récépissé et une carte de visite (Vuataz).

Correspondance avec M. Hugo WAGNER

3 lettres A4, 1 carte A6 et 3 feuilles photocopiées du catalogue raisonné de l'œuvre peint d'AUBERJONOIS par H. WAGNER, n° 172 à 174 avec les 2 photographies qui sont le seul témoignage des décors du 1er et du 3e acte de « Guillaume le Fou » ainsi que le dessin de l'intérieur (2e acte) encore en mains privées.

Exposition « Fernand CHAVANNES » 1987

Exposition tenue du 24 octobre au 14 novembre 1987 à la Grange de Dorigny de l'Université de Lausanne. Dossiers constitués par Corinne GIROUD commissaire de l'exposition.

« Postface » par Jérôme MEIZOZ

Photocopie d'une étude manuscrite de Jérôme MEIZOZ sur « Guillaume le Fou » paginée de 1 à 2 puis de a) à n), en l'état incomplète.

« À la source de Fernand CHAVANNES »

En pages 1 et 2 de la « Gazette de Lausanne » des samedi 24 et dimanche 25 octobre 1987, considérations de Jean-Michel PITTIER et René ZAHND sur Fernand CHAVANNES à l'occasion de la réalisation par la Compagnie Fernand CHAVANNES de « Bourg-Saint-Maurice » du 5 au 15 novembre 1987 au Théâtre des Bergières à Lausanne, mise en scène Joël AGUET.

« “ Ce que j'ai vu des vendanges” (un souvenir de Fernand CHAVANNES) »

Journal de 4 pages. En page 2 du numéro de sa revue « Espaces » mensuel des arts et des lettres de la Broye et du Jorat, n° 157, d'octobre 1988, à la suite de la relation dans le n°149 de l'automne 1987 qui relatait le reprise de « Bourg-Saint-Maurice » par la Compagnie Fernand Chavannes, le rédacteur André Durussel donne quelques informations bio et bibliographiques à côté d'une reprise d'un texte sur les vendanges tiré du Journal de Fernand CHAVANNES.

« Fernand CHAVANNES » par C.-F. RAMUZ, nouvelle version, raccourcie (1945)

RAMUZ reprend sa présentation de CHAVANNES pour servir de préface à la réédition chez Delachaux et Niestlé de la pièce « Le Mystère d'Abraham », reprend son questionnement sur le succès et l'insuccès et leur suppose des réponses possibles selon deux angles de réflexions de ce temps d'immédiat après-guerre, marxiste ou relativiste, et n'étant ni l'un ni l'autre veut croire plutôt à l'histoire de la graine du blé des pharaons.

« Sur un écrivain disparu dont s'honorent les lettres romandes » par Jean Marteau dans la « Tribune de Genève »

1 Coupure de presse d'Argus, 1 exemplaire du journal complet. Cet article de Jean Marteau paraît à l'occasion de la création au Casino de St-Pierre à Genève ce mercredi 28 et le vendredi 30 avril de la pièce « Les Filles sur le mur » avec la reprise de « Bourg-Saint-Maurice ». L'exemplaire du journal contenant l'article est quasi complet, à l'exception du portrait de Fernand CHAVANNES qui a été découpé et doit être celui joint à l'iconographie.

« A la mémoire de Fernand CHAVANNES »

Il s'agit de la reprise par l'hebdomadaire le « Curieux » des 30 dernières lignes de C.-F. RAMUZ parue dans « Vie » en novembre. Le « Curieux » s'empare ainsi de la fin de la nouvelle version de l'article dont il avait publié la version précédente : preuve aussi de l'intérêt de ce qu'énonce RAMUZ sur l'absence de conscience d'eux-mêmes qu'ont les Suisses romands qui les rend incapables de reconnaître la grandeur du travail de CHAVANNES, et le récit poignant de la mort de l'auteur. Coupure de presse d'Argus.

« Mort de C. » extrait du Journal de C.-F. RAMUZ

Photocopie de deux pages extraites de l'édition du « Journal » de C.-F. RAMUZ, publiées en bonnes feuilles dans le « Bulletin de la Guilde du Livre » n°5 de mai 1948. Elles y sont datée du 15 mars 1936, ce qui est évidement une erreur, CHAVANNES étant mort deux jours plus tard et que son enterrement à Féchy, ici évoqué. a eut lieu le 24 mars 1936. Voir a ce sujet C.-F. RAMUZ « Journal », tome 3, 1921-1947, publié sous la direction de Roger FRANCILLON et Daniel MAGGETTI, Genève, Slatkine, 2005.

« Fernand CHAVANNES » par C.-F. RAMUZ version manuscrite de l'article destiné au « Curieux »

Photocopie du manuscrit daté du 20 mars et signé C.-F. RAMUZ, qui l'écrit en hommage à son ami Fernand CHAVANNES, le jour où paraît dans la « Feuille d'Avis de Lausanne » le faire part de décès. RAMUZ qui destine ce texte au « Curieux », hebdomadaire nommément désigné, va encore modifier son texte avant publication le 28 mars 1936, première (et dernière) collaboration volontaire de RAMUZ à cette publication. 8 pages photocopiées agrafées.

Fernand Chavannes dans un fauteuil

Il a l'air encore plus âgé sur cette photo qui, il est vrai, n'est pas très nette. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo où il peint à Féchy) doit donc être encore un portrait pris à l'intérieur des Prases à Pully, mais peut-être en 1922, au cours des derniers temps qu'il y passe avant de vendre la propriété et de se fixer définitivement à Paris.

Fernand CHAVANNES peignant en plein air à Féchy

Fernand CHAVANNES a parlé dans ses lettres à RAMUZ de ses séjours dans la propriété de son frère à Féchy. Il ne porte plus la barbe, et semble avoir le front plus dégagé que dans la photo inversée : sur ce portrait, il semble avoir passé les cinquante ans, d'où la date proposée de 1921, l'année d'avant son départ pour Paris. Ce tirage (sur même papier et ayant passé par le même système de fixation du même album de famille que la photo dans un fauteuil) porte la légende < Oncle Fernand [ajouté] CHAVANNES / à Féchy > et au crayon le nom de l'ayant droit de la photo, la nièce O[dette] MUSSART-CHAVANNES et son adresse Bd des Tranchées à Genève. Un autre tirage plus grand, non légendé, est joint.

Fernand CHAVANNES vers 45 ans (portrait inversé)

Deux tirages photographiques similaires (l'un avec encadrement noir, l'autre sans) du même original (sans doute sur plaque de verre) conservé au Musée de l'Elysée. Ce portrait est malheureusement inversé : le nom F. CHAVANNES est lisible dans un miroir où apparaît alors aussi un visage plus ressemblant aux autres photographies de l'auteur. L'une des deux copies indique <Musée de l'Elysée> et «F. Chavannes au début du siècle>, indication floue qui ne correspond pas à l'âge apparent sur l'image, plutôt proche de la 1ère Guerre Mondiale.

Fernand CHAVANNES en chasseur avec fusil et chien, avant la quarantaine

Toujours élégant, même en coureur des bois, Fernand CHAVANNES pose en pied et avec son chien (voir la lettre à RAMUZ, datée du 16 juillet 1908), fusil de chasse à double canon sur l'épaule. Son visage est assez proche de celui de son portrait en 1904 et il semble à peine avoir atteint les 40 ans, d'où la date proposée de 1907.

Fernand CHAVANNES au printemps 1904 - dans sa 36e année

Fernand CHAVANNES au regard un peu amusé. La légende écrite au verso à l'encre de chine a été en partie arrachée avec le scotch qui a dû y être collé ; reste au moins l'année, qui correspond à la formule interprétable comme «dans sa 36e année».

Fernand CHAVANNES, portrait en enseignant élégant

Fernand CHAVANNES a fait faire son portrait selon un procédé rappelant l'ancien daguerréotype, sur plaque métallique très fine couverte d'un genre de colloïde ; la copie photographique de ce portrait, sur papier photographique normal, est jointe. Il apparaît élégant, avec un chapeau et le sérieux nécessaire à la profession d'enseignant d'allemand au Gymnase classique de Lausanne, où il a C.-F. RAMUZ comme élève.

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, jeunes adultes

Fernand CHAVANNES de trois-quart de face, au temps où il était le professeur élégant évoqué par C.-F. RAMUZ, avec ses deux frères Ernest et Louis ; photographie de Robert de Greck à la Gare du Flon à Lausanne. Document légendé au verso à l'encre de chine en commençant par Fernand, bien qu'à droite sur la photo.

Fernand CHAVANNES à 20 ans, étudiant à Bonn

Dès 1888, Fernand CHAVANNES entame des études de philologie et d'archéologie à Bonn, qu'il poursuit à Berlin où il passe sa thèse en 1891 (cf D. JAKUBEC « Connaître Chavannes »). Ce portrait réalisé par P. Overheydt à Bonn, Remigiustrasse n°5, peut donc être ainsi daté de l'année de ses 20 ans.

Toiles peintes par Fernand CHAVANNES

  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Le Port d'Ouchy, s.d.n.s. / propr. M. OLIVIERI-RAMUZ >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte aux fruits » , s.d.n.s. / propr. Mme VERNET, Genève >.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, « Nature morte », s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.
  • Photographie noir/blanc légendée : < F. CHAVANNES, sans titre, s.d.n.s. / propr. Mme HANTCHEFF, Genève.

Photocopies et reproduction tramée

Deux [mauvaises) photocopies rappellent l'existence dans le fonds Luc BISCHOFF de deux photographies de Fernand CHAVANNES au temps des « Cahiers Vaudois », l'une où il est assis sur un talus entre Alexandre CINGRIA et C.-F. RAMUZ, l'autre où il figure tout à droite et hors de la photocopie, après Paul CLAUDEL, Eve FRANCIS, Henry BISCHOFF, René MORAX, Edmond GILLIARD, Charles-Albert CINGRIA. La coupure de presse jaunie sans référence reproduit un portrait de Fernand CHAVANNES de face trinquant la main droite levée, les yeux et le visage souriant sous un chapeau clair et semble-t-il malgré la très mauvaise qualité du tramage grossier, la petite moustache blanche qu'il avait seulement dans les dernières années de sa vie (RAMUZ, « Vie », nov. 1936). [ Cette image a paru dans la « Tribune de Genève » du 28 avril 1937 pour illustrer l'article d'hommage signé Jean MARTEAU. ]

Fernand CHAVANNES et ses deux frères Ernest et Louis, enfants

Portrait de Fernand CHAVANNES encore enfant, photographié avec ses deux frères, Louis et Ernest, par le photographe O. WELTI, 6 rue du Midi à Lausanne. Né en août 1868, Fernand semble ici avoir environ 7 ans d'où la date estimée vers 1875. Document légendé au verso au stylo bille bleu par un enfant d'Ernest CHAVANNES, désigné en premier comme « Papa », à droite, poursuivant avec Fernand (debout à gauche), puis Louis assis.

Trop tard pour « Musique de tambour » aux Cahiers Vaudois ?

1 f. plié en 4 daté d'un vendredi matin : probablement celui précédant la lettre du 24 juillet 1919 où RAMUZ développe pour CHAVANNES son idée que les « Cahiers Vaudois » sont en trop mauvaise situation financière pour éditer sa pièce « Musique de tambour », idée qui n'est qu'esquissée dans ce mot.

Derniers conseils avant la création du « Mystère d'Abraham »

1 carte beige vierge écrite recto-verso. Datée d'un « dimanche » [celui précédant la création du « Mystère d'Abraham », donc le 27 février 1916]. Conseils de RAMUZ enthousiaste à CHAVANNES, dont quelques-uns curieux. Il demande aussi s'il pourra avoir une place pour BLANCHET, s'il vient le jeudi. Fait féliciter Jean-Louis GAMPERT, et ajoute « Abraham, c'est l'artiste ».

Beaucoup de questions

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un papier tout à fait semblable aux précédents, mais sans l'adresse parisienne imprimée. Il écrit de Lausanne, où il a l'impression de ne pas faire le quart de ce qu'il y aurait à faire. Il a corrigé son premier Cahier Vaudois qui devrait bientôt paraître [« Raison d'être » paru effectivement au mois de mars 1914]. Son autocritique de l'ouvrage est a posteriori savoureuse. Voudrait s'installer définitivement aux environs de Lausanne, mais la maison envisagée à Treytorrens est trop chère, au point qu'il lui en coûterait moins de vivre à Paris. Pose une liste de questions à CHAVANNES pour éviter les erreurs inutiles s'il s'installe (feuillet perdu).

Paris gèle, Treytorrens est trop cher, mais comment va le travail ?

1 f. de 4 pages et un petit demi-feuillet pour encore 2 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui décrit à CHAVANNES des conditions de vie épouvantables à Paris, à cause des grands froids. Il lui envie sa maison bien chauffée des « phrases (je veux dire les Prases) ». Son projet d'aménager à Treytorrens s'éloigne car la maison a beaucoup de défauts et que le propriétaire en veut trop cher. Il a écrit quelque chose de court pour les Cahiers Vaudois. Il continue d'appeler son épouse Mlle CELLIER et sa fille Marianne, lesquelles ont beaucoup trop mangé du chocolat envoyé par CHAVANNES avec des conséquences physiologiques fâcheuses, dont RAMUZ le remercie pourtant plaisamment.

L'Échange

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, qui répond à une lettre de CHAVANNES demandan des informations et son jugement sur la création de « L'Échange » de Paul CLAUDEL. RAMUZ accorde beaucoup de grandeur à la pièce, mais se montre peu convaincu par l'exécution. Parle d'une œuvre de jeunesse, « écrite en 1893, quand l'auteur avait 25 ans ». Réflexions de Ramuz sur le théâtre. Critique assez drôle de l'actrice principale [rôle de Léchy] et des acteurs au « ron-ron dramatique qu'ils ont tous, quand même. »

Idée de guerre prochaine

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur un feuillet plié en deux à l'adresse imprimée du 24, rue Boissonnade (XIVe). RAMUZ répond à CHAVANNES et ses vœux de bonne année ; un 20 janvier le temps est printanier, il n'y a quasiment pas eu d'hiver. Se sent « à la merci de ces mouvements intérieurs » mais ne « détravaille pas quoiqu'un peu dérangé ces jours derniers » Juge « extrêmement mauvais » le roman qu'il a fait en 1 mois 1/2 et vient de recevoir dactylographié. Il a des projets « l'idée de cette guerre prochaine m'éperonne. »

RAMUZ double son rythme de travail

1 f. de 4 pages manuscrites de C.-F. RAMUZ, sur 1 f. pliée en deux. L' adresse « 24, rue Boissonade (XIVe) » est imprimée en conséquence, à mi-page. Juste avant Noël et Nouvel An, RAMUZ donne de ses nouvelles à CHAVANNES. Il dit en cette période ruminer des souvenirs et, pour s'en débarrasser, travailler encore plus, écrivant non plus seulement la journée mais encore les soirs après le repas. Ce rythme lui a permis de terminer un roman en un mois et demi, cinq ou six nouvelles et « Samuel Belet » qui paraît en feuilleton dans la « Bibliothèque Universelle » qui expurge son texte, qu'il rétablit ensuite pour l'impression en volume [« Vie de Samuel Belet » paraitra en 1913]. Il confie à CHAVANNES de plus en plus se faire confiance et se laisser aller, comme écrivain, à son intuition et laissant de moins en moins de place à « la raison pure » [...] ce qui vient du dehors ce ne sont que des recettes. » Dit à CHAVANNES qu'il n'a pu encore lire ses nouvelles parues dans des journaux suisses qu'il ne reçoit pas, mais qu'il les attend des AUBERJONOIS, et que s'il veut passer à Paris, il peut toujours loger chez lui. En post-scriptum avise qu'Alexandre BLANCHET a perdu sa mère.

RAMUZ C.F.

  • CH 000225-8 P027-C-2-RAM
  • Dossier
  • 22 décembre 1912 - [1921]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

8 lettres autographes de C.F. RAMUZ à CHAVANNES sur les travaux d'édition ou de réalisations théâtrales de celui-ci en cours.

AUBERJONOIS René

  • CH 000225-8 P027-C-2-AUB
  • Dossier
  • 13 - 14 décembre 1915
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

AUBERJONOIS demande de l'aide pour collaborer au « Mystère d'Abraham » :

  • Lettre manuscrite de René AUBERJONOIS datée par le cachet postal de l'enveloppe du 14 décembre 1915 et la lettre de « Granchamps, lundi soir » [donc le lundi 13.12.1915] qui demande à CHAVANNES de ne pas compter que sur lui pour les décors et les costumes de la réalisation du « Mystère d'Abraham » alors qu'il a assumé l'essentiel pour ceux de « Guillaume le Fou » : il doit vivre de la vente de ses toiles et la réalisation théâtrale lui prendrait à nouveau six semaines, donc trop de temps. Il conseille à CHAVANNES de demander à Henry BISCHOFF.
  • Env. jointe : malgré le timbre ôté, ce qui reste du cachet postal permet de lire l'envoi à Prilly et l'arrivée à Lausanne à la même date du 14 décembre 1915.

« Il n'y a de vérité que dans les extrêmes »

  • CH 000225-8 P027-C-1-RAM-2-7
  • SSDossier
  • [17 juillet 1913]
  • Fait partie de Chavannes, Fernand

CHAVANNES communique à RAMUZ son lieu de villégiature estival en se réjouissant de pouvoir bientôt rentrer dans sa maison des Prases (probablement encore louée). Il projette d'aller voir RAMUZ installé à La Belotte, chez les CINGRIA, pour voir un ami car il est dans une de ses période de forte misanthropie et dit son immense « horreur des hommes » et « des femmes plus grande encore ». Il se sent entouré de médiocrité alors qu'il réclame des extrêmes, que ce soit dans la souffrance ou dans la joie.
1 f. pour la photocopie parue dans « Études de Lettres » (n° 3-4, juillet-décembre 1970, p. 318) avec la première publication, partielle, du « Journal » de CHAVANNES ; 1 f. de carte jaune (C6) reproduisant la 3e page de l'original manuscrit et 3 ff. photocopiées aussi de tout l'original de 4 pages sur 1 feuillet plié en deux.

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